La bande-son de High Fidelity recèle quelques grands classiques de la pop et du rock américains. Ainsi, les spectateurs retrouveront entre autres des tubes d'Elton John, de Bruce Springsteen, Barry White, Lou Reed, Stevie Wonder, Marvin Gaye.... Les mélomanes y découvriront également de nombreux incunables.
Cette sélection a été supervisée par Kathy Nelson, l'une des spécialistes en la matière. Elle a notamment mis sa compétence au service de Quentin Tarantino (Reservoir dogs, Pulp fiction), Martin Scorsese (La couleur de l'argent, Casino, A tombeau ouvert), Spike Lee (Clockers, Crooklyn, Summer of Sam, He got game) ou Michael Mann (Révélations).
Stephen Frears avait déjà dirigé John Cusack dans Les arnaqueurs. Cette adaptation de Jim Thompson, qui réunissait également Annette Bening et Angelica Huston, remonte à 1990.
Scénariste de Dernières heures à Denver (Gary Fleder, 1995), Scott Rosenberg a écrit les scripts des Ailes de l'enfer (Simon West, 1997) et de Comportements troublants (David Nutter, 1998).
En 2000, il a signé le scénario de 60 secondes chrono de Dominic Sena.
Révélée par Mifune (Soren Kragh-Jacobsen, 1999), cette comédienne danoise a notamment joué dans Possessed (Anders Ronnow-Klarlund, 2000).
L'acteur est à la fois interprète, co-scénariste et coproducteur de High Fidelity.
John Cusack a également co-produit et co-écrit Grosse pointe blank (George Armitage, 1997).
Catherine Zeta-Jones (Le masque de Zorro, Haute voltige), Lili Taylor (Short Cuts), Joelle Carter (L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux) et Joan Cusack (In & Out), la sœur de John, font une apparition dans High Fidelity.
High Fidelity est l'adaptation du roman homonyme de l'écrivain anglais Nick Hornby, l'auteur de "Carton jaune" (porté à l'écran en 1997 par David Evans sous le titre de Fever Pitch)
L'action du roman se déroulait dans le Nord de Londres, alors que le film se situe dans un quartier de Chicago. Une transposition a donc été nécessaire. John Cusack, qui s'est pleinement identifié à son personnage, avoue que ce travail a été aisé tant «les thèmes, les vérités énoncées dans le roman comptent plus que le décor.»
« Les ingrédients de cette histoire sont universels. High Fidelity pointe certaines des erreurs les plus manifestes que nous faisons en amour et décrit nos efforts – fréquemment vains – pour les corriger. Le spectateur masculin s'identifiera sans peine aux tourments de Rob, mais la femme prendront aussi plaisir à cette histoire qui tourne en dérision le mâle et leur révèle la face cachée de leurs propres (més)aventures sentimentales. »