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NeoLain
4 942 abonnés
4 741 critiques
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2,0
Publiée le 22 juillet 2011
Scénario léger mais bonnement sympathique, là ou il ne faut pas être étonner l'attraction de ce long métrage c'est bien Bourvil, fidèle à lui-même jouant un peintre en bâtiment et bien entendu fallait s'attendre a ce qu'il pousse une chansonnette du titre "La rumba du pinceau". PS : Ne regarder pas par la fenêtre c'est bien sur votre écran que le film passe.
Une comédie mou du genou, c'est bien dommage car Bourvil propose une prestation de grande qualité tout en finesse, l'ensemble n'est pas assez poussé malgré des personnages intéressants.
Bourvil est à son meilleur de l'époque et il tient le film à bout de bras.Delair est largement sous employée quand on connait son talent et sa voix ,c'est dommage de les brimer.Ce film est de 1948 ,il ne fait pas partie des bons de cette époque malgré le talent de Grangier qui sait tenir et déplacer une camera dans des prises inconfortables.Reste la chanson"la rumba du pinceau"irrésistible et dont la bonne humeur est contagieuse.Difficile donc à conseiller si ce n'est pour les gens curieux de découvrir Bourvil.C'est anecdotique mais retrouver l'immeuble qui sert de décors à cette comédie dans les mêmes lieux que celui qui termine dramatiquement "les 4 cavaliers de l'apocalypse" de Minnelli est assez destabilisant.
Une chouette petite comédie. Elle ne brille pas par son scénario des plus classiques mais par ses acteurs, Delair et Bourvil, par quelques petites répliques bien cinglantes disséminées çà et là, et par ses quelques vues de Paris au sortir de la guerre. Un bon moment. A voir par les amateurs de comédie post 2ème guerre, et les amateurs de Bourvil.
Pilou est peintre en bâtiment et c'est en travaillant à la façade d'un immeuble parisien qu'il fait la connaissance, par la fenêtre, de la jolie Fernande puis de tous les résidents. J'ai craint le pire en voyant Bourvil incarner le gentil benêt de province et entamer son petit cabotinage de normand exilé dans la capitale. Pourtant, la comédie de Gilles Grangier ne sera pas si niaise que redouté. On y décèle même des dialogues parfois finauds et impertinents. Depuis sa nacelle, l'ingénu Pilou voit tout et se même de tout, ne se prive pas d'entrer au besoin chez l'habitant ou de commenter avec une certaine franchise les turpitudes de chacun. Ses indiscrétions génèrent les incidents d'un petit vaudeville dont la singularité est, fenêtres ouvertes, de donner sur la rue. C'est plaisant sans être évidemment très élaboré mais, au côté de Bourvil, Suzy Delair a du tempérament et les seconds rôles sont plutôt bien croqués et sans balourdise. Chaque appartement a sa bribe d'histoire insignifiante et tout ce petit monde est mis en scène avec dynamisme.