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lastachille
39 abonnés
384 critiques
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0,5
Publiée le 2 mars 2014
Le début est trompeur, car on s'attend à vraiment mieux que ça, car plus on avance dans l'histoire, plus ça devient stupide, ridicule, tout comme l'interet en chute libre se casse la gueule comme celle des personnages qui se font démonté l'un après l'autre et tombent comme des mouches stupidement après avoir été super calculateurs et méticuleux, subitement deviennent stupides, et vice versa le peureux et la pleurnicharde deviennent super-héro... ridicule
Cette oeuvre coréenne nous a sorti de notre torpeur cinématographique du moment. Shin-yeon Won fait très fort ici en dirigeant d'une main de maître ce film curieux, surréaliste par bien des côtés, baroque par d'autres. Tout colle, du jeu d'acteurs, aux décors en passant par la bande-son. Le suspense est servi par un scénario simple à l'origine mais extrêmement fouillé jusqu'au final qui éclaire les mystères de l'intrigue. Film violent mais au vrai très retenu, il déroule une atmosphère pesante, inquiétante même, qui ne laisse pas un instant de répit au spectateur. N'est-ce pas ce qu'il demande ?
Très brièvement (j'ai vu le film il y a plusieurs semaines et je ne me souviens pas forcément de tout) après son "chevelu" film d'horreur THE WIG, déjà très réussi (et sorti en DVD Z2 chez Opening), le réalisateur coréen décide de revenir avec un second métrage tout autant réussi, sinon plus, mais dans un tout autre registre - quand bien même ici le degré d'horreur est également assez élevé !
Je serais d'ailleurs incapable de ranger A BLOODY ARIA dans une catégorie précise tant le film brasse les genres, et ce non sans un certain brio ! Disons que c'est un genre de huis-clos à ciel ouvert avec une ambiance des plus violente. Par ailleurs ce film, à cause de son originalité, ne rappelle aucun autre film du moins en ce qui me concerne.
[NOTE = 8,5/10]
Climat tendu et inquiétant, situations autant dérangeantes qu'oppressantes, personnages à la fois délirants et imprévisibles, déjantés et ultra-violents... À n'en pas douter ce film fera sont petit effet sur le spectateur désirant voir autre chose, quelque chose de nouveau.
Réalisateur d'un The Wig à la mise en scène stylisée mais au contenu moins convaincant, Shin-yeon Won nous sert un A Bloody Aria bien plus dérangeant, bien plus maîtrisé. Young-sun est un professeur de musique qui, il faut l'avouer, se la raconte un peu dans sa nouvelle mercedes blanche immaculée et rutilante. Il ramène la jolie In-jeong, aspirante à l'opéra et accessoirement victime en puissance... leur avenir va se jouer dans un lieu à l'écart. Premier point important, Won se fait plus mature. Son métrage se distingue par une composition sereine et forte : il se sert d'un extérieur en vase clos auquel il unit un fond psychologique assez déstabilisant. A Bloody Aria est avant tout un thriller mental dont le récit s'écoule sur un lieu déterminant : ici, pas de règles, chaque parole peut avoir des conséquences désastreuses. D'ailleurs, la scène du repas va permettre le glissement vers l'absurde et le surréalisme. Deuxième point, dès lors que le spectateur se baigne dans ce climat étrange, déroutant, Won va constamment le perturber. Son film n'est pas tendre avec le genre humain, personne ne s'en sort vraiment (sauf une personne, candide). A Bloody Aria trimbale un humour incongru qui, élégamment, renforce le caractère irrationnel de cette histoire. C'est lent, déraisonnable et parfaitement réussi. 4/5
Un excellent film coréen, qui nous rassemble des personnages peu recommandables avec leurs victimes, et qui laisse ce petit monde se débrouiller tout seul. Le film aurait pu passer pour un simple thriller genre poursuite en pleine nature (Hunted while she was out, les proies...). Mais ce n'est pas ce qui intéresse le réalisateur. Ce dernier cherche à décortiquer et à mettre au jour l'essence de la relation qui existe entre un bizuteur et sa victime. Et de ce côté là, le réalisateur surprend vraiment, en montrant une relation de complicité entre ces êtres que la violence devrait éloigner. Une sorte de sadomasochisme, qui sonne incroyablement mieux que la plupart des clichés de bizutages que nous sommes habitués à voir. Une sacrée bonne surprise donc, et un sens de la tension sans grosse effusion de sang particulièrement efficace. Recommandable, mais violent.
"A Bloody Aria" est un autre chef d'oeuvre du cinéma coréen. Ce film est un concentré d'humour noir et malsain. Le réalisateur nous livre sa vision de la violence et des bizutages en évoquant la relation entre le bizuteur et le bizuté,cela va très loin dans la violence. C'est un film difficile à expliquer le mieux c'est de le regarder. En outre la photographie est superbe,et les personnages glauques et cinglés sont drôles. Bref vraiment un film barge et sa fait plaisir.
Le cinéma coréen dans toute sa splendeur. Des acteurs talentueux pour des personnages que l’on observe peu à peu s’effondrer. Ce film déroutant dans lequel on ne parvient à trouver aucun point de repère navigue entre violence et tristesse. Violent sans être sanglant (d‘ailleurs je suis encore étonné par son interdiction aux mineurs), triste sans être trop pathétique, le juste équilibre est trouvé, et c’est là le point fort du film. Peut être faut-il regretter la vision un peu trop simpliste des relations entre hommes et femmes, classant systématiquement les premiers comme les méchants et la gente féminine comme pratiquement parfaite, mais quoi qu’il en soit, ce n’est qu’un détail qui ne modifie en rien la qualité du film.
Bon film mais pas le meilleur sud-coréen que j'ai vu. Typique dans l'esprit coréen, violent, et de la tension, mais moins d'accroche pour ma part qu'avec blood island. Néanmoins un bon film sans prétention.
Le plus interpellant, c’est la tristesse avec laquelle ce film parle de la déchéance morale de ses personnages. Les mêmes brutes qu’on se surprend à détester un moment, ne sont en fin de compte que quelques pauvres types broyés par la méchanceté au point de ne plus se sentir humains ; un gamin auquel on s’attache plonge le temps d’une scène dans une fureur aveugle… Et partout l’ignominie du mépris, étouffant, indépêtrable, dans les yeux de la victime autant que dans ceux du bourreau, puis l’atroce banalité de la violence, qui conclut : « il ne s’est rien passé aujourd’hui. »
Shin yeon won dans ce film arrive à pousser l'intrique à son extreme . Durant tous le film, il nous perd sur la vraie nature des protagonistes jusqu'à nous reveler au final la vraie nature d'un des protagoniste un rebondissement totalement inatendu qui nous fait litteralement tomber de cul. une histoire qui nous transporte dans un monde presque irrationnel mais qui en 5 minutes prend tous son sens, etsemble même couler de source
en conclusion un film totalement maitriser par son réalisateur qui sous sont semblant de film très brouillon, nous réléve un vrai chef d'oeuvre
Si je devais donner la première particularité de A Bloody Aria qui me vient à l'esprit, je pense que je vous répondrais tout de suite : je n'ai toujours pas réussi à cerner les personnages. Quelles sont leurs intentions initiales ? Sont-ils finalement bons ou mauvais ? Qui sont-ils et d'où viennent-ils ? Si je pense avoir réussi à répondre à ces deux dernières questions plutôt correctement, les deux premières restent en revanche troubles à mes yeux. Des voyous finalement pas si mauvais, des victimes finalement pas si gentilles... Bref, les personnages affichent une réelle complexité.
On peut cependant affirmer sans se tromper qu'il s'agit d'un film violent qui débouche sur un final psychologique, que peut-être seuls les coréens sont capables de comprendre - ou les gens ayant sombré dans la folie.
A Bloody Aria sort des normes, il n'y a aucun personnage totalement blanc ou totalement noir. Un film tout à fait à mon goût !