A l'origine, le producteur et scénariste finlandais Hannu Tuomainen a d'abord essayé de puiser ses idées dans les contes folkloriques locaux, avant de changer d'avis : "il manquait une certaine étincelle. Après avoir cherché longtemps, je suis retourné à mes racines, vers un sujet qui m'était proche : ma propre adolescence, le passage de l'enfance innocente à la jeunesse jusqu'à la formation de ma propre identité. Cela correspondait bien aux objectifs de la production : le film devait s'adresser à un large public, toute la famille, aussi bien les enfants que leurs parents. [...] Il n'y a pas de thème plus large que celui de l'expérience de la construction de soi. Et ce qui est le plus personnel est aussi ce qui est le plus universel."
Le film a été conçu pour coller au plus près de voix anglaises : un enregistrement vocal effectué par des doubleurs irlandais a servit de base aux animateurs pour faire coïncider l'animation avec le doublage. Le film a été ensuite doublé pour les pays concernés.
Niko, le petit renne est le film finlandais le plus vendu au monde : pas moins de 100 pays ont en effet acheté les droits d'exploitations ! Pour la petite histoire, il s'agit du film d'animation finlandais le plus cher jamais réalisé.
Pas moins de cinq versions du scénario ont été réalisées pour Niko, le petite renne. Hannu Tuomainen explique : "L'une des chances du projet a été qu'après la cinquième version du scénario, l'Irlandais Marteinn Thorisson a rejoint le processus d'écriture. Le soin et l'attention de Marteinn, quant à l'évolution des personnages, ont apporté de la profondeur à l'histoire, et nous nous sommes rejoints sur l'importance de la structure dramatique."
Niko, le petit renne a été récompensé en 2008 au Festival du film pour enfants d'Amsterdam, en se voyant décerner le Prix du public et le Cinekid Film Award, tous deux remis aux réalisateurs Michael Hegner et Kari Juusonen. Il a également été récompensé par une mention spéciale au Festival international du film pour enfants de Oulu (Finlande).