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fandecaoch
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2 232 critiques
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4,5
Publiée le 1 avril 2014
Ondine : Vraiment, c’est un très beau film, remplit de bon sentiment et de pureté. Car, ce film montre l’équilibre fragile qu’il y a entre les contes de fées et la dure réalité. Car, ce film parle d’un pécheur qui repêche par hasard une femme qui était inconsciente dans l’eau. Et c’est la que le mystère et la magie commence. Car, tout le monde va penser que c’est une sirène, même le gars et surtout sa fille. Et donc, c’est à travers une légende du coin que le conte de fée va prendre forme. Est-ce une vrai sirène… on aimerait le crois. Et c’est ça que j’ai adoré dans ce film, c’est qu’on s’attache beaucoup a l’histoire et aux personnages qui sont très humains mais rêveur en même temps. Et leur relation son tellement sensible et timide. Bon, il y a juste le final qui perd un peu de sa magie mais la fin rattrape. Sinon, la réalisation est superbe, la photographie magnifique : vraiment, l’atmosphère du film y est excellente. Et que dire des acteurs : Colin Farrell, Alicja Bachleda-Curus, Alison Barry… a part qu’ils sont tous d’une justesse appréciable avec une belle sensibilité. Donc voila, un film qui nage sur la vague du mystère et du conte de fée réel : on passe un bon moment.
N'ayant jamais été un inconditionnel de Neil Jordan (il faut dire que je suis loin d'avoir vus tous ces films), je n'attendais pas de miracles de cette « Ondine » et de ce point de vue je n'ai pas été déçu. En effet, nous sommes clairement dans le roman-photo un peu bateau (ahaha) et comme nous le ressentions déjà dans « The Crying Game », Jordan a décidément un sens du rythme des plus personnels, si bien que l'on a une légère tendance à s'ennuyer à plusieurs reprises. Reste alors les splendides paysages irlandais et un duo d'acteurs inspirés, sans oublier une ambiguïté des plus agréables et convaincante quant à l'identité de la belle Ondine... Bref, tout ceci n'a rien de bien transcendant ni d'inoubliable, mais pourra néanmoins séduire les plus indulgent(e)s. A vous de voir...
Drôle de film. Envoûtant et étrange au début. Mais très vite barbant malgrès de bons sentiments. Dommage. Dommage aussi pour Colin Farrell, j'espère voir un jour un bon film de cet acteur surcoté avant qu'il ne meurt ou que ce soit moi qui meurt ...
Les paysages sont très beaux, apaisants... Mais j'ai perdu mon temps avec une histoire mal fichue. Un documentaire vidéo sur les côtes irlandaises aurait été plus intéressant.
Un peu long au début, ce film vous imprègne peu à peu pour vous emmener dans cette histoire entre légende et réalité. C'est une très belle histoire qui vous captive jusqu'au bout... Excellent!
Un marin irlandais remonte un jour dans ses filets une jeune et ravissante jeune femme proche de la noyade. Celle-ci entretient le mystère sur elle-même. Le marin, charmé, devient mystique ; et accompagné de sa petite fille croit avoir rencontré une sirène. Le passé de la jeune femme est moins glorieux. Un plat de nouille romantico-polar-fantastique de haute volée. Ce film ne choisit jamais entre ces thèmes et oscille donc sans cesse entre mièvrerie et fantastique de pacotille. Les dialogues frôlent souvent le ridicule ; l’esprit roman photo et soap opéra français des années 80 90 est bien présent. Après 25’ de film j’ai accéléré la cadence et ai fini par voir ce film de 1h38 en 1h15… A part les paysages de bord de mer irlandais… rien à voir… un chamallow
De très belles images, un film-fable original...mais qui a une fin amenée un peu maladroitement. C'est joli, Farrell porte bien la panoplie du marin, mais ce n'est pas parfait.
Le film paraissait poetique et abondait dans un style cinématographique apparemment nouveau.Eh bien quelle décèption même si le film dégage un certain esthétisme qui dénote malgré tout une forme de poesie, la réalisation est lourde, pataude.L'image est souvent sombre et le cadrage parfois approximatif.Et l'histoire et bien elle aurait pu être originale si elle avait été établie sous forme d'un conte moderne. Là finalement on sombre dans une sorte de mélodrame sur fond d'alcoolisme, de méli-mélo amoureux pour déboucher sur un mariage improbable entre la belle et le clochard.Les scénes sont interminables et les décors peu variés.Entre un bateau, une roulotte et le bar du coin sans oublier les rochers.On est bien loin de la petit sirene
On s'attend à un conte moderne sur une légende écossaise où la sirène ressemble à un phoque (lol). La lumière ajouté aux décors magnifiques de l'Irlande donne assurément un côté mystérieux et lancinant au film. Qui est exactement la jeune femme ?! Un petit suspense s'installe malgré les grosses ficelles. Certains points agacent comme la fillette hyper cultivée et hyper intelligente (elle a 8-10 ans ?!). Mais le film fonctionne pourtant jusqu'à notre déception où le twist correspond aussi à un changement de genre (la partie policier est trop classique dommage) qui dénote avec le film qu'on est venu voir. Au final ça reste un joli conte humaniste mais qui aurait gagné à ne pas céder à la facilité des scènes d'action.
Neil Jordan déçoit de nouveau. Aussi amoureux de son pays qu'au temps de "Michael Collins", le cinéaste signe "Ondine" en 2009. Dans ce nouvel opus, il tente de puiser dans le folklore irlandais à travers l'histoire de ce pêcheur épris d'une mystérieuse femme sortie des eaux. Néanmoins, malgré la présence de Colin Farrell en tête d'affiche, "Ondine" est un ratage, frôlant même par moment le nanar. Car le cinéaste ne nous livre finalement qu'une histoire d'amour à l'eau de rose, pourvue de lacunes. À commencer par la photographie d'une laideur exceptionnelle. Un tel cadre ne masque donc pas les personnages stéréotypés, noyés tous dans le pathos. Sans même parler de la dite surprise finale, prévisible à mille lieues. Tel est pris celui qui croyait emberlificoter son spectateur !
Dès le début, le filet ramenant la sirène avec cette caméra qui balaie large ou se recentre sur la capture, on part dans le fantastique. Et voilà qu'elle vomit cette créature, répond au pêcheur. Crainte de déboucher sur la platitude ou le désastre. Surtout que le filet d'après, cette prise saumonée inédite résultant du chant, déclenche l'hilarité. Là-dessus une petite handicapée, une famille qui sent le soufre, on a peur pour le réalisateur. Il reste à compter avec le caractère un peu à part du père (Colin Farrel), ce Syracuse, Circus, pour aller plus vite "le clown". Sa marginalité fait qu'on suit la petite pâlichonne (Alison Barry). C'est celle qui inquiète. Du chêne religieux lors des confessions à l'hôpital ou en pleine causerie sur route (joli plan de la petite tête de l'enfant vue de la voiture), on passe aux sauts dans l'eau pour moult raisons. Tout cela sur vie communautaire sur une île de buveurs envahi par toutes sortes de gros poissons. Brillante et brève plongée explicative justifiant le point de départ... Possible donc d'apprécier à condition de se laisser aller entre étrange et pince-sans-rire. La splendide Alicja Bachleda-Curus aurait gagné à limiter son chant de surface (si plat, si artificiel qu'on se boucherait bien les oreilles) et à le propulser tout de suite dans les profondeurs.