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Acidus
721 abonnés
3 709 critiques
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3,5
Publiée le 13 novembre 2021
Un joli petit film polonais plein de tendresse, d'une pointe de magie et non dénué d'humour. On est porté par cette histoire touchante qui ne sombre jamais dans le mélo mais, au contraire, conserve une certaine légèreté. "Un conte d'été polonais" véhicule la bonne humeur et, le temps de sa durée, on s'attache aux différents personnages. Bon film.
Une jolie histoire qui serait une tranche de la vie d’un garçonnet l’été qui joue a reconnaître son père dans cet homme mystérieux. Au milieu de sa petite ville, la sœur pense le distraire en l’emmenant à sa recherche de travail et lui observe et s’instruit sur la vie. Joli
Un jeune garçon (10 ans) vit dans une petite ville de Pologne, près d'une gare, où il regarde passer les trains. Son père à quitté la famille, il vit avec sa mère, très occupée par son commerce, et sa grande soeur. Il croit que son père va revenir à la maison en descendant d'un train. C'est l'été, il participe à divers évènements de la cité. On voit ici vivre une petite ville polonaise, avec les jeunes, les vieux etc. Assez bon film polonais, bien réalisé, avec une technique cinématographique sûre, avec aussi un bel accompagnement musical et des actrices très belles. Le petit garçon est bien choisi, ainsi que les décors d'une ville polonaise, les immeubles, les rues, les automobiles, les trains. Tout cela concourent à rendre agréable la vision de ce film, mais dont le scénario manque néanmoins de consistance et surtout de vraisemblance. Mais c'est un conte...
Le cinéaste polonais Jakimowski puise dans sa propre enfance pour cette tranche, attachante et chaleureuse, , de vie. Alliant humour et un soupçon de réalisme magique.
Stefek est un jeune garçon effronté qui n'a jamais connu son père. Il vit avec sa sœur Elka et leur mère , et traîne avec mécanicien Jerzy Elka. Stefek et Elka joue ensemble en essayant de tromper les dieux pour un peu d'aide. Et Stefek lance une campagne tous azimuts quand il aperçoit son père sur un quai de gare, et il met en place des événements qui permettront à son pere de retrouverla famille. Pendant ce temps, Elka essaie d'obtenir un meilleur emploi.
Le film a un ton babil qui obscurcit l'histoire soigneusement structurée. ça sent l' authentique, et les différents éléments sont réunis afin que l on ne remarque pas se qi il se passe sous nos yeux. En d'autres termes, c'est étonnamment drôle, délabré et impliquant .
Il ya aussi les performances naturelles et désarmantes de ses membres du casting. Tout le monde se sent comme une personne réelle, avec des traits subtils mais extrêmement révélateur. Ul, Walendziak et Guzniczak sont particulièrement bons dans les rôles principaux, et on ne peut s'empêcher de s'identifier àleurs aspirations tranquilles. Leur interaction est parfois très crus, mais elle comporte aussi une réelle compassion et affection.
Emballé avec des touches poétiques magnifiques, l'histoire explore délicatement le désir profond de l'homme pour améliorer sa vie envers et contre tout. Il ya beaucoup de discours sur la chance - de tirer le meilleur de soi meme et d'avoir ensuite l'initiative de donner aux choses un petit coup de pouce de temps en temps. 3,5/5
J'aimerais beaucoup voir ce film mais malheureusement il n'est pas disponible au canada ( québec) es ce que quel qu'un pourrait m'aider ... merci beaucoup !
Simple, intelligent, sans tomber dans les clichés qu'on pourrait craindre et bien interprété (notamment par Damian Ul et Ewelina Walendziak), ce film rappelle assez bien (je pense) le quotidien de ce genre de petites villes polonaises ...
Polonais c'est sûr vu l'horreur du village dans lequel se passe l'action mais de conte qui y'a-t-il dans ce film qui montre essentiellement le quotidien entrecoupé de zoom sur des anecdotes de tranche de vie ? Une étoile pour la photo qui m'a paru très belle, la soeur qui donne à elle toute seule envie de revoir le film malgré l'endormissement qu'il provoque et le petit garçon. Le tout dans des tons roux, orangés, verts qui sont vraiment très jolis. Bravo au photographe du film.
Excellent film. Histoire attachante. Jeu d'acteurs irreprochable. plein d'humour et de sensibilité. Filmé en été, il nous fait decouvrir une pologne paisible et multicolorée.A ne pas rater pour les amateurs du genre.
Je dirais plutôt 2,5 étoiles. Mais. c'est interessant comme souvent les films réalisés dans les ex-pays communistes qui sont trop peu souvent présentés en France. Voilà un secteur où la TV publique aurait un rôle à jouer en diffusant une série régulière consacrée à ces cinémas là. Pour ce qui est du conte, formidables les acteurs, drôle souvent, en autodérision ( Solarium now!!!), nous montrant une arrière Pologne absente des intentions européennes, et on pardonnera certaines apparentes longueurs qui en disent plus sur les langueurs des situations que tous les discours officiels ne veulent en reconnaître. On recommandera donc aussi pour les aspects "documentaires". Et puis, par les temps qui courent, cela ne fait pas de mal de revoir que la solidarité est sans doute le seul moteur possible du social.
Un petit bain de fraicheur dans la cinématographie de l'Est. Si le titre français lorgne sur Rohmer, le film s'inspire plutôt des premières réussites de Forman ou Jiri Menzel. L'ombre de l'exercice de style n'est pas loin mais on appréciera la sympathie du projet.
Evocation de Kieslowski dans Télérama, mélange de Chaplin et de Ken Loach d'après le supplément télé de l'Obs, qui croire dans la mesure où il est impossible que ce soit tout ça à la fois ? L'histoire d'un gamin de 10 ans qui n'a jamais connu son père et qui croit le reconnaître sur le quai de la gare de la petite ville où il habite. Dans cette période chaude d'été, il joue à influencer le cours des événements à coup de petits détails, comme le fait de jeter des pièces de monnaie au milieu des rails. Et si cela permettait de faire revenir au foyer familial ce père inconnu ? Ou bien à influencer le destin de sa soeur ainée qui aimerait bien se faire embaucher dans l'antenne locale d'une Société italienne ? Cette importance donnée au hasard dans les événements les plus importants d'une existence fait en effet penser à Kieslowski. Par contre, où sont Chaplin et Loach ? En tout cas, tout cela est filmé de façon très paresseuse et ce film de 92 minutes semblent durer 2 fois plus longtemps. On retiendra par contre la prestation du gamin (Damian Ul) et celle de sa soeur, jouée par Ewelina Walendziak, dont la ressemblance avec Scarlett Johansson est frappante, en moins vulgaire toutefois.