Dernière ligne droite avant le très (voire beaucoup trop) attendue Avengers, avec une incroyable flopée de star à l'affiche, pour ainsi dire un''The Expendables'' des films de super-héros.
Captain America met enfin en scène le dernier vengeur de l'équipe, sans doute le plus important, pas seulement un banal modèle pour les américains, un symbole tel que Superman connu de tous les amateurs de comics.
Devant une telle pression (non je ne suis pas fou tout va bien je vous assure), à vrai dire, je redoutais la sortie du film quant j'ai su qui était aux commandes, Joe Johnston, après un Wolfman bâclé, mes craintes étaient réellement fondées.
Pourtant, je fus agréablement surpris durant la projection, de voir peut être la meilleur adaptation de comics, pas en terme de qualité, en regardant les images défilées à l'écran, on a l'impression de lire un bon vieux comics.
C'est en cela que réside la force de Captain America, on ne cherche pas à changer les règles, un comics reste un comics,
pas de prise de tête, on va à l'essentiel. C'est en suivant cette ligne de conduite que Captain America tire son épingle du jeu, combinant une ambiance typique des années 40; avec la 2ème guerre mondiale mondiale, une ville de New York kitsch au possible ; au genre super-héroïque, regorgeant à la fois d'humour et de combats distrayants.
Le Cap détient en plus de nombreuses qualités scénaristiques qui font son charme : l'idée grandiose d'inclure la magie
de Thor (Red Skull mentionne même le père du dieu du tonnerre, Odin, incarné par Anthony Hopkins) et la technologie d'Iron
Man à travers le père de Tony, Howard Stark (le proverbe ''tel père, tel fils'' est ici on ne peut mieux approprié),
The First Avengeur porte bien son nom, il créer un véritable lien entre Iron Man, Thor et lui-même, mais de manière explicite cette fois-ci, un prequel pour the Avengers.
Maintenant discutons du casting, pour moi exemplaire : Chris Evans, qui à la base ne m’enchanter pas dans le rôle, m'a clairement renvoyer mes préjugés à la figure, impeccable du début à la fin, ce film marque clairement un bond en avant pour sa carrière, n'oublions (surtout) pas la magnifique Hayley Atwell, très représentative des pin-up de l'époque, mais au caractère bien trempée travaillant comme officier dans l'armée des Etats-Unis. Par ailleurs, j'ai trouvé une véritable alchimie entre Steve Rodgers et Peggy Carter,
touchant et amusant selon la situation évoquée. Hugo Heaving reste indétrônable dans les rôles de méchants et continue ici de le prouver. Les second rôles sont tout aussi convaincant, avec Sebastian Stan, Tommy Lee Jones, Stanley Tucci, Toby Jones, Neal McDogough...
Le film nous offre de nombreux clin d’œil à l'univers Marvel, pour ne citer qu'eux : Phineas Horton et son androïde, l'emblématique comics illustrant Cap frappant Hitler, bien entendu un malin plaisir
de retrouver le costume d'origine du Captain, d'ailleurs un très bonne transition entre son costume de spectacle et le passage à l'armure, l'habituel cameo de Stan Lee et j'en passent.
Passons aux points négatifs : Un petit temps mort vers la moitié du film, certains dialogues auraient du disparaitre au profit
de batailles épiques, ensuite le personnage de Crâne Rouge n'est pas assez approfondi, Red Skull est censé représenter la Némésis de Rodgers, bien que Heaving est parfait dans la peau de Schmidt, sa
''mort'' me laisse un peu perplexe, il reste probable qu'il ne soit pas réellement décédé (téléportation vers un autre dimension ?),en cas contraire, je trouve que ce personnage aura été grandement sous-estimer. Autre déception, la durée des combats qui est décidément courte, mais toujours plus longue que Thor vs Destructeur, c'est deja ça on va pas se plaindre.
Chapeau bas à Joe Johnston, un divertissement honorable, longue vie à Marvel.