Avis sur Captain America : First Avenger

On craignait le pire et pourtant "Captain America : The First Avenger" (2011) s'avère être l'opus le plus abouti de la franchise! Un film de super-hèros plaisant qui demeure efficace jusqu'à la fin avec des fans de Comics qui apprècieront sans doute le mèlange des genres : de l'action, de la S.F, une ambiance de guerre 39-45 avec des soldats pas forcèment au front, des allures d'espionnage avec même en filigrane de la romance qui ne laisse pas de marbre! A trente ans tout rond, Chris Evans acquiert dèfinitivement une consècration et une renommèe mondiale! il incarne parfaitement ce gringalet qui n'a rien pour lui avant de devenir un super-hèros nationaliste et grand dèfenseur des citoyens amèricains manoeuvrant un bouclier aussi emblèmatique que rèsistant! Sous la direction de Joe Johnston, il dèfie Hugo Weaving alias le diabolique Crâne Rouge, redoutable crèation du Führer! Bref c'est joliment menè avec des F / X qui n'en font pas trop et des seconds rôles bien à leur place (Tommy Lee Jones, Hayley Atwell...).

Film très agréable à regarder avec des scénes d'actions assez impressionnantes et bien réalisés tout comme les effets spéciaux.

Il partait pourtant avec un sacré boulet au pied ce « Captain America » : un héros pas franchement ouvert sur le monde, pour ne pas dire légèrement réac. Joe Johnston s'en tire plutôt bien, car même s'il n'arrive pas totalement à faire disparaître cet aspect, il le nuance pas mal en lui apportant un vrai second degré, à l'image de la parodie musicale, probablement la meilleure scène du film. L'autre problème, c'est le méchant. Alors que je m'attendais à un « super-vilain » (oui j'écris comme un geek) de haute volée, nous voici face à un personnage proche du risible, tellement caricatural et peu charismatique qu'il en est presque énervant. Ce défaut majeur n'a heureusement pas pesé tant que ça, le réalisateur connaissant vraiment très bien son métier (les scènes d'actions sont de bonne tenue) tandis que le scénario s'avère digne de ce nom, certes pas exceptionnel, mais très correct, tout comme le contexte de la Seconde Guerre Mondiale, pas mal rendu. Tout ceci ne dégouline pas de subtilité, mais est bien rythmé, exploite son budget avec sérieux et nous offre quelques moments très réussis, à l'image d'une fin loin d'être attendue... Un blockbuster qui tient la route, un bon cru Marvel.

Pour les néophytes de l’univers Marvel, Captain America est un super-héros de comics créé en 1940 et qui a connu depuis, bon nombre d’adaptations, à la télévision (2 en 1979 sous forme de téléfilms mais aussi sous forme de série animée en 1966) ainsi qu’au cinéma en 1944 et 1990. Avec Captain America : First Avenger (2011), on découvre les origines de ce super-héros hors du commun, de sa création à son heure de gloire. On y fait la connaissance de Steve Rogers, un gringalet qui souhaite se porter volontaire pour combattre les nazis (l’intrigue se déroule durant la Seconde Guerre Mondiale). Ce dernier accepte de se porter volontaire pour une expérience expérimentale visant à le transformer en super-soldat. Passant de frêle à bodybuildé, c’est ainsi que Captain America voit le jour, fin près à mettre un terme à la diabolique organisation HYDRA dirigée par le redoutable Red Skull (qui travaille pour le compte d’Adolf Hitler).
Joe Johnston (Les Aventures de Rocketeer - 1991 & Jurassic Park 3 - 2001) est parvenu à mettre de côté (à moindre mesure), le côté patriotique et pro-américain du comic d’origine, au profit d’un film d’époque version blockbuster, à la fois fidèle et passionnant. Plus de 120 minutes dont on ne voit pas le temps passer, entre l’excellent prologue (où l’on découvre Steve Rogers, Dr. Abraham Erskine & Howard Stark), en passant par le tandem Red Skull & Arnim Zola et quelques séquences flirtant avec le second degrés (lorsque Captain America est engagé comme "homme-sandwich" pour inciter les américains à participer à la guerre), quelques séquences d’actions rudement menées (tels que celles de la libération des prisonniers ou celles du train), cette énième adaptation remet au goût du jour un super-héros méconnu en France (mais très populaire aux USA), une énième version efficace et parfaitement mis en scène, sans aucun temps mort et porté par d’excellents acteurs (Chris Evans, Hayley Atwell, Tommy Lee Jones, Hugo Weaving, Stanley Tucci ,Neal McDonough & Toby Jones), après cela, comment ne pas être impatient de découvrir The Avenger (2012) qui réunira entre autre : Captain America, Hulk, Iron Man & Thor.

Bonne surprise que ce nouveau Comics. Un héro qui a enfin droit à une écriture plus solide de son personnage avec une psychologie plus travaillé. Le scénario reste classique pour le genre mais s'attarde pas sur l'apprentissage pour prendre son temps sur la personnalité du héro (bon point). C'est le super-héro qui me touche le moins (trop américain) mais il faut avouer que le film est sacrément bien foutu et s'engage dans le top 5 des meilleurs films du genre. La fin s'offre malheureusement une scène avec des gros sabots énormes mais ne boudons pas le plaisir de ce divertissement efficace et réussit.

J'ai été vraiment agréablement surpris par ce Captain America : First Avenger (perso je le trouve meilleur à Avengers) notamment pour sa réalisation qui ne part dans des délires numériques ou forçant sur le too much. Le scénario n'est sans doute pas d'une folle originalité mais ça tient la route jusqu'à la fin et Chris Evans incarne bien un héros attachant qui sait garder son humanité malgré ses supers pouvoirs, il est bien entouré par les autres acteurs. Bien mené un super-héros dont les aventures se passent pendant la 2nde GM on ne voit pas ça tous les jours, ça donne une ambiance particulière à Captain America, l'action est au rendez-vous avec des scènes bien faites, on peut juste regretter l'absence d'une bataille plus grandiose et vaste mais sinon dans l'ensemble ce blockbuster est un divertissement réussi et prenant qui devrait plaire même aux réfractaires des comics.

Je ne sais pas si vous allez aussi régulièrement que moi au cinéma, mais avec ce "Captain America", voilà un énième blockbuster qui vient alourdir un mois d’août déjà très chargé en la matière. Autant dire que ceux qui n'en sont pas à leur première expérience de ce genre ce mois-ci pourraient très vite rejeter ce "Captain America" par simple overdose, car c'est vrai – principe du film de super-héros oblige ! – les structures sont connues et on est très vite sur des rails. Pourtant, ce sort serait un peu injuste car, des dernières productions du genre, c'est peut-être celui qui s'en tire le mieux. D'abord, je dois lui avouer un véritable univers, bien construit, qui a son épaisseur et son identité visuelle. Ensuite, il y a ce personnage principal qui, par son caractère atypique, à de quoi séduire. Commencer par un petit gars chétif et asthmatique, c'est quand même assez peu courant ! Et puis il y a surtout cette plongée dans l'ambiance de la Seconde guerre mondiale qui, je trouve, réussit super-bien au film. Mais bon, "Captain America" traîne aussi un sacré paquet de casseroles, tous liés à son comic d'origine à vrai dire. Le premier qui me vient est bien évidemment ce patriotisme pro-américain qui, bien que le film prenne du recul dessus, est quand même assez outrancier. Il y a aussi cet opposant au Captain America qui est assez minable en soit. Mais surtout, il y a cette philosophie propre au film qui, même si elle cherche à s'en éloigner, s'écrase toujours dessus : une sorte de culte malsain du surhomme qui, moi personnellement, m'a fait tiquer pendant tout le film. Paradoxalement, le fait que ce "Captain America" soit adapté d'un comic parvient à l'excuser pas mal de choses et rend le spectacle regardable. Mais bon, pour ma part, annuler un mal ne créé pas forcément un bien. Ainsi, c'est avec un sentiment des plus neutres que je laisse ce bon capitaine...

Déjà, n'étant pas très fan du personnage il est tout de même un des super-héros les plus cultes. Donc, je délaisse pas complètement. A la réalisation, monsieur Joe Johnston (Jumanji), dont j'aime plus du tout son cinéma depuis 2004 et cela continu encore. Chris Evans est un bon Captain, mais de voir le personnage en costume à l'écran est pas un chouette, en action pas des masses non plus. Pire encore, une fois qui chevauche genre une moto avec gadgets bienvenu dans le monde Playmobil, en avant les moments ridicules ou décevant. Celui qui tient tête dans ce divertissement sous fond de guerre, l'acteur Hugo Weaving une fois de plus dans un personnage qui l'habite. Un second volet du super-héros va se faire et Johnston ne le réalisera pas. Rassurant ? Je verrais, je reste en garde, mon bouclier au bras.

Allez, dernier film avant les avengers, ouf, bientôt fini les supers héros et on pourra passer à autre. Il est grand temps que le public se rende compte de la supercherie. Faisons un peu le bilan de cette décénnie où on a lobotomisé la jeunesse avec les supers héros : on a deux Batman de Nolan pas mauvais, voir même bon (enfin surtout TDK, l'autre restant trop classique), des spiderman qui même si je n'aime pas spécialement sont superbement mis en scène, deux X-Men sympatoche signés Singer, et deux Hellboys que j'aime beaucoup (on peut parler aussi de Green Hornet, et Hulk de Lee dans les bons films, ainsi que de Iron Man, même si ce dernier ne brille pas pour sa mise en scène, mais plus pour le capital sympathie de son personnage). Et le reste à jeter. Ça fait beaucoup.
Il est évident lorsqu'on voit Johnston (ouais Jurassic Park 3, Wolfmen, c'est lui) à la barre ça ne rassure pas, mais on se dit que c'est un yes man qui même s'il n'y arrive pas, essaye de mettre en scène proprement, je veux dire on est loin de Thor ou X-Men origins et de leurs scènes d'actions illisibles.
Alors Johnston filme platement tout ceci, c'est très convenu, très con tout court d'ailleurs.
Je veux dire je pourrai vomir ce film pendant des heures, tant il est débile. Alors on va commencer par ce qui frappe, esthétiquement c'est dégueulasse. Le mec est incapable de faire vivre ses personnages dans ce numérique, et on est pas dans la parodie qui assume sa débilité comme Green Lantern, non c'est pris très au sérieux. Je veux dire le mec se prend des rayons Vita dans la gueule à 100% ! ça veut dire quoi des rayons vita à 100% ? 100% ? mais 100% de quoi ? 100% de la puissance ? ça sert à quoi ? une longue exposition ça ne suffit pas ? Bref.
Et puis on a un méchant très méchant, mais il ne peut pas être normal, non il faut qu'il ait une tête rouge. Géniiiallll. Voilà pourquoi ce genre d'adaptation ne marche pas au cinéma. Ce qui marche dans un comics (et la sous culture qui peut aller avec) ne marche pas au cinéma.
Et puis le deus ex machina le plus improbable du monde "lol lé diE on mi un cuB ki fourni dlénergi", j'ai envie de vomir, tellement c'est con.
Sinon question mise en scène, c'est plat, les scènes d'actions sont certes lisibles, mais molles, on se tape des ralentis à la con, moches et inutiles, plutôt ridicules.
(en parlant de ridicule on peut parler du début et de la fin, Barjavel se retourne dans sa tombe, ou bien on met des boschs, alors forcément il écoute Wagner à fond :
Cliiichhhééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééé
ééééééééééééé)
J'ai honte pour le réalisateur d'oser foutre ça.
Et le plus ridicule de tout, c'est de le salut de l'Hydra, on lève les deux poings comme superman. Culte. ça flirte avec le bon nanar XXL. "Heil Hydra"
Mais le mieux reste les incohérences, genre ils attaquent une base sur la fin, on voit juste avant des milliers d'hommes de l'Hydra, et hop 10 minutes plus tard dans le film ils ne sont plus là… Une poignée de soldats américains les dégomment hors champ !
Ou bien l'espion qui agit une fois que tout est fini… il sert à rien le mec, mais il est pas au courant qu'il vaut mieux tout détruire avant la formation du super héros, plutôt qu'après, parce que après le super héros il existe. Mais bon les spectateurs lobotomisés s'en foutent et ne le remarquent pas.
Bref on a un film débile, mais vraiment ras des pâquerettes, et qui ne l'assume pas, avec une reconstitution des années 40 hideuse, bavant ce numérique, comment y croire ?
On se tape tous les clichés à la con de ce genre de films.
Mais on a droit à une scène de 30s à la fin du générique le fan service est assuré, ainsi qu'une BA épileptique de the avenger, qui laisse présager le pire, mais bon qui pouvait encore espérer quelque chose ?
Et voir un héros se battre pour se payer et aimer ça, c'est d'un ridicule, ce genre de type simple d'esprit ne comprenant pas grand chose à la vie en fait qui ne mérite que le mépris, mais bon faire d'un mec qui est maladivement nationaliste c'est quand même culotté.
On peut sauver le générique de fin plutôt marrant à base d'affiches de propagandes.

Dernier des Vengeurs a débouler sur grand écran pour son aventure solo,"Captain America" laisse une impression mitigée.Faisons un peu le tri.Symbole de l'Amérique conquérante et triomphante face aux Nazis,ce super-héros a toujours pâti d'un manque d'altérités.Steven Rogers est un garçon chétif,aimable,qui veut absolument défendre son pays.Une sorte de gendre idéal.Heureusement,il reste attachant,car Chris Evans joue habilement sur la candeur et la générosité du personnage.De plus,l'effet spécial qui le rend maigrichon au début du film,est plus que saisissant.Le ton adopté est indéniablement le bon.L'action se situant dans les années 40,l'esthétique est délicieusement rétro et glamour.Quant au costume de Captain America que l'on pouvait craindre kitsch,il est judicieusement inséré dans l'histoire.On salue aussi les prestations de la prometteuse et très jolie Hayley Atwell et du toujours irréprochable Stanley Tucci.Par contre,tout cela est filmé avec la passivité d'une tortue.Joe Johnston filme de façon impersonnelle,faisant tourner la seconde partie à un empilage de scènes d'action impensables,illisibles et ennuyeuses.Le traitement de Red Skull est bêtement manichéen,avec un Hugo Weaving qui cabotine excessivement sous son masque rouge.Là encore,cette aventure,qui ressemble à un bon serial,se prend trop au sérieux,alors que les quelques notes d'humour font constamment mouche.Un comics qui manque de personnalité.

Encore un film de super-héros ? Oui mais pas n'importe lequel, celui du First Avenger qui continue de poser les bases pour le film à venir de manière très habile. "Captain America" puise tout d'abord sa force dans son époque, il est rare de voir un film de super-héros se dérouler dans les années 40 et cela permet une reconstitution très plaisante avec en prime un contexte intéressant et l'occasion d'avoir une belle photographie doublée d'une mise en scène solide. Le seul défaut du film vient du scénario très classique avec un méchant qui pourrait figurer dans un James Bond par son côté génie fou qui veut changer le monde. Mais le scénario permet aussi de nous faire découvrir des éléments de l'univers Marvel intéressants et justifie avec humour l'utilisation d'un costume aussi ridicule. Le second point fort du film repose dans son casting, Chris Evans campe à merveille ce justicier au grand coeur, Hayley Atwell a beaucoup de charme, Tommy Lee Jones est toujours aussi excellent, Dominic Cooper a un charisme fou en Howard Stark, Stanley Tucci est irrésistible en vieux médecin et Hugo Weaving est décidément toujours aussi doué pour jouer les méchants et c'est même quand il a son visage humain qu'il est le plus terrifiant. Malgré une deuxième partie un peu plus basique, "Captain America" est un film réussi, rempli de charme et qui nous fait languir la sortie du tant attendu "The Avengers".

Bon film d'action, atmosphère similaire à "Capitaine Sky et le monde de demain", je trouve. Bien sympathique malgré quelques incohérences gommées par l'aspect "fantastique" et tous les gadgets modernes qui s'en suivent, comme les armes à énergie. Captain America se regarde facilement, sans prise de tête. Un bon film dont le héro voit son costume amélioré par rapport à son époque (Je l'avais toujours trouvé ridicule, voir inutile jusqu'à ce film).

Etant fan des Marvel, j'ai plutot été décu de Captain America, je m'attendais à quelque chose de plus spectaculaire. Cela reste quand même un bon film, mais ils auraient plus pousser plus loin, c'est trop basique.

Dans l'ensemble, 'Captain America : First Avenger' est un film moyen, un Marvel et un blockbuster assez décevant... Je m'attendais à beaucoup plus aimé, puisqu'en général je suis pas trop compliqué pour ce genre de film (par exemple, j'ai beaucoup aimé 'Thor' et 'Green Lantern')... Heureusement, quelques scènes sont prenantes et divertissantes, mais je trouve que le film ne décolle vraiment jamais. De plus, le ton est trop sérieux (et ça passe mal car Captain America n'est pas Batman, et Joe Johnston n'a pas la talent de Christopher Nolan) alors qu'il aurait fallut un style beaucoup plus décomplexé et osé. Au vu de l'affiche, je m'attendais à un film plus "fun". Bon après, ça se laisse facilement regarder et apprécier grâce à un bon casting et à de superbes effet-spéciaux. Cependant, ce long-métrage n'est pas un coup de cœur, loin de là ! Et pourtant je suis fan des films de super-héros...

On tient ici le dernier long-métrage de la longue saga Marvel servant à introduire au cinéma le délire du geek, le fantasme du fanboy, Avengers, l'oeuvre réunissant pour la première fois la plupart des personnages cultes et populaires de la célèbre franchise de comics.
On retrouve Chris Evans dans le rôle titre, celui du super-héros au bouclier, que l'on avait au paravant aperçu dans les Quatre Fantastiques, par exemple. Son interprétation est toujours autant de qualité et sa conviction encore palpable. Il s'est approprié le rôle à la manière d'un Robert Drowney Junior dans un Iron Man et semble être naît pour l'incarner au cinéma.
Pour résumer ce long-métrage, il suffit de le diviser en deux parties: la première est kitsch, ultra coloré, old school et constitue un véritable hommage aux comics des années 50 du personnage éponyme; la seconde est beaucoup plus explosive, nous permet de découvrir les véritables traits du visage du méchant principal et se montre être plus mâture, plus sombre et plus moderne, à l'image des armes à plasma, si je ne me trompe pas, de l'Hydra, la société militaire vouée à détruire Captain America et à contrôler le monde. Mais sur ce dernier point, je peux me tromper.
La mise en scène apporte énormément au film, ainsi que ses effets spéciaux et ses dialogues finement ciselés. Un ravissant long-métrage qui nous offre un avant-goût du niveau du prochain Marvel tant attendu: Avengers.