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dominique P.
846 abonnés
2 027 critiques
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4,0
Publiée le 2 octobre 2017
C'est un petit polar français bien sympa et surtout qui tient bien en haleine. L'histoire se passe pratiquement que sur une soirée et une nuit. Un mec, sa soeur et un ami qui sont pauvres et galèrent, décident d'aller chez un homme riche lui prendre une mallette contenant énormément d'argent. A partir de là, avec tous les autres protagonistes (famille et amis de nos trois compères et relations de l'homme riche) cela va être une suite d'évènements inattendus, chacun réagissant comme il le peux et surtout selon ses besoins, ses priorités. J'ai bien aimé, c'est divertissant et il y a du suspens.
Je voulais vraiment y croire, le début était accrocheur, et puis patatra, les incohérences s'accumulent, la réalisation patine dans la semoule, la direction d'acteur se porte absente, et même la musique n'arrive pas toujours à coller avec les scènes. Quelques bons acteurs, d'autres moins bons, mais surtout ce manque de cohésion, de fil directeur, ce qui est plutôt gênant pour un thriller, même fauché. Quant à la fin, je préfère m'abstenir... Quand même dommage, ce film avait un grand potentiel.
Un très beau Thriller mené tambour battant par trois jeunes qui rêvent de changer leur vie et une opportunité va se présenter sous l'aspect d'une belle valise remplie d'argent et ils vont tout faire pour se l'approprier mais ils ne savent pas qu'elle appartient à un personnage de l'état haut place pas très net et la leurs ennuis débutent à voir absolument
Armé de moyens franco-géorgiens limités, Gela Babluani parvient à réaliser un film de genre assez convaincant. En avant-séance, le réalisateur qualifia son film de thriller social dans lequel le politicien (incarné par Louis-Do de Lencquesaing) représente un système qui poussera les protagonistes à un choix cornélien : la mort ou l’emprisonnement. La description faite du long-métrage par Louis-Do de Lencquesaing en ces termes, « film fauché de luxe », paraît des plus appropriées alors que Benoît Magimel évoquait son personnage, un rôle insolite pour lui. Et, si l’intrigue n’est pas sans faille, elle affiche une certaine complexité preuve d’une attention particulière apportée à l’écriture d’un scénario ne souffrant d’aucun temps mort.
J'y suis allée sans grande attente et j'en suis ressortie très surprise dans le bon sens du terme ! Sans grande prétention, ce petit polar noir se révèle étonnement efficace et surtout très réaliste. On sait bien que l'argent ne fait pas le bonheur, eh bien cette phrase résume complètement ce film. Trois jeunes rêvent d'une meilleure vie, décidant alors de voler une mallette d'un secrétaire d'Etat (mais ça, ils ne le savent pas encore...) Décidément trop gourmands, ces jeunes vont s'embourber dans un cercle vicieux où les conséquences seront fatales. Le rythme est prenant, réaliste j'insiste bien (pas de gros films de braquages bondés de clichés, au contraire), et la fin nous réserve donc cette juste morale. Avec en prime une petite touche d'humour dans des moments assez graves, « Money » est une belle découverte à visionner dans les sorties de cette semaine !
Hum, synopsis accrocheur, Vincent Rottiers, thriller french touch, tous les ingrédients semblaient réunis pour une agréable surprise, mais comme vous l'imaginez bien vu ma note, ça fait rapidement pschitt. S'il n'y avait que cette absence de talent à la mise en scène, ça passerait encore peut-être mais non ! Les comédiens y sont allé de leur petite pierre à l'édifice en jouant pour les 3/4 comme des manches, pas aidés il faut le reconnaître par des personnages creux et inintéressants. En outre, l'ensemble, pas crédible pour un sou, est truffé d'incohérences et prête même à sourire parfois. Après la longue mise en place peu passionnante, j'étais persuadé que ça décollerait mais on reste continuellement au même niveau, on s'ennuie profondément et on se demande à quel moment cette farce qui n'a que trop durée prendra fin. Allez, deux points positifs tout de même : l'engrenage infernal qui était une belle idée et une certaine morale, pour le reste, on frôle le néant.
Trois jeunes gens dans l'impasse voient l'opportunité de gagner beaucoup d'argent en volant une mallette à un politicien corrompu du Havre. Ils ont mis le doigt dans un engrenage qui va les dépasser.
Money est une bonne surprise dans le panorama du thriller noir à la française. Le film voit trois jeunes mettre la main sur la malette d'un million d'euros d'un secrétaire d'Etat en devenir qu'ils sauvent de la pendaison. Mais les choses vont se compliquer singulièrement lorsque l'un d'entre eux va avoir les yeux plus gros que le ventre...
Money se déroule l'espace d'une nuit. Le métrage multiplie les contrepieds et les retournements de situation et j'ai été favorablement surpris par ce film réalisé par Gela Babluani, un réalisateur français d'origine géorgienne. Tous les protagonistes du film ont un besoin vital de la malette d'un million d'euros et ils ne reculeront devant rien pour mettre la main dessus.
Le film est bien interprété par les acteurs (Vincent Rotiers et Louis-Do de Lencquesaing notamment). Money ne compte aucun temps mort. Bref, un thriller efficace!
L'histoire est pas mal. Le début est plutôt passionnant. Le thriller est "noir", l'humour aussi. Ensuite je suis plus sceptique. Il y a un moment ou j'ai décroché. Quelques scènes sont presque ridicules, d'autres incohérentes. Et Benoit Magimel, (je suis fan), campe un personnage caricatural, trop. C'est dommage car l'idée était vraiment bien. Ce petit truc qui fait que tout part en vrille... L'histoire est pleine de rebondissements. Le trio persuadé que l'argent va changer leur quotidien va être vite dépassé. L'argent rend fou enfin c'est le message. Le casting est parfait. Le trio de malfaiteurs George Babluani, le frère du réalisateur, l'excellent Vincent Rottiers et Charlotte Van Bervesselès donne la réplique à Louis-Do de Lencquesaing, Benoit Magimel et Olivier Rabourdin L'argent, le pouvoir, la corruption ... dans ce film noir qui va de rebondissement en rebondissement et finit par nous lasser Framboisemood wordpress
Alexandra (Charlotte Van Bervesselès), son frère Eric (Vincent Rottiers) et son amoureux Danis (George Babluani) vivotent au Havre et rêvent d'une vie meilleure. Ils croient pouvoir y accéder en dérobant à un notable local (Louis-Do de Lencquesaing) une valise remplie de billets de banque. Mais leur larcin entraîne une réaction en chaîne qui risque de les broyer.
L'affiche de "Money" est doublement trompeuse. D'une part, sa couleur, le rouge, annonce une histoire riche en hémoglobine, sur les traces du précédent film du réalisateur franco-géorgien Gela Babluani "13 (Tzameti)". Or, "Money" est un film noir dans lequel le sang ne coule guère. D'autre part, ses trois héros pris dans le nœud coulant d'une corde qui menace de se tendre font trop penser aux héros naïfs et positifs qui découvrent par hasard un magot alors que Alexandra, Eric et Danis sont des petites frappes pas si honnêtes que cela.
Il aurait fallu une affiche plus réaliste, un titre moins clinquant pour faire connaitre ce petit film noir qui ne manque pas de caractère. Certes, son scénario est particulièrement rocambolesque. Alexandra est serveuse dans un restoroute minable où l'édile havrais et une bande de mafiosi corses se donnent rendez-vous pour conclure un pacte de corruption. Ayant repéré la valise, Alexandra saute dansa sa vieille voiture, file celle du politicien véreux, pénètre dans sa riche propriété et l'y découvre... sur le point de se pendre (d'où peut-être la subtile présence d'une corde sur l'affiche ci-dessus).
Ainsi racontée, l'intrigue manque passablement de crédibilité. On se demande comment le scénariste va s'en dépêtrer. Et on admire son habileté à le faire. Mieux : on est surpris du tour que prend l'histoire, évitant de s'engager dans la direction où on l'attendait, acceptant de sacrifier un des personnages principaux (je vous mets au défi de deviner lequel) et se concluant par une scène qui, si on la réduit à son dernier plan, pourrait sembler totalement loufoque alors qu'elle fonction très bien.
C'est qu'outre son scénario bien huilé, Money a un second atout de poids : l'interprétation de ses acteurs : Louis-Do de Lencquesaing en salaud haïssable, Benoît Magimel en nettoyeur fatigué et surtout Vincent Rottiers - qu'on a vu cette même semaine dans "Espèces menacées" - qui confirme tout le bien que ses précédentes apparitions laissaient augurer de son jeu racé.
Totalement catastrophique. Je mets quand même 1 étoile pour les fous rires que le film m’a procurer. Le problème c’est que ce n’était pas le but. Le scénario n’est absolument pas crédible. Ça brode autour de rien et les clichés sont omniprésents. Ce n’est pas très bien joué et la réalisation est très basique. Vraiment rien à sauver.
Encore un polar français qui tente de la jouer à l'ancienne mais échoue à renouer avec le suspense vintage. Des personnages plus que caricaturaux, du malfrat avec accent de malfrat au banquier malhonnête, ils sont tous stéréotypés à outrance. Combien de fois va-t-on encore voir Benoît Magimel s'auto-parodier dans ce genre de production ? L'intrigue ne brille pas non plus, vaguement passionnante puis franchement inintéressante. Un réel embarras à la sortie de la projection: pourquoi un tel ratage ? pourquoi un casting aussi sympa pour se planter autant ?
scandaleux de nullité, pauvreté des dialogues jeu médiocre de certains acteurs Magimel très mal grime ( un cousin sur le ventre pour faire illusion qu il est enrobé , inutile) photo sur éclaire ( reflet d un projecteur dans une vitre ) scénario tire par le cheveux on y crois pas déçu très déçu ...
Mocky aurait écrit ce film qu'il se serait souvenu de son titre fard "Noir comme le Souvenir". Car tout est noir ici. La nuit est épaisse, l'or sent mauvais, le Havre est parcourue de baraques malheureuses où la pauvreté côtoie le désespoir, la drogue circule, et même les grandes maisons bourgeoises, dramatiquement vides, respirent l'effroi. Gela Babluani ne nous a pas habitué à un cinéma gai. D'origine géorgienne, il ne fait pas dans la nuance pour raconter la mafia de l'Est, les parcours migratoires où l'on renonce à soi-même, à ses idéaux et à sa culture. Même le jeune Danis, qui semble pourtant le moins abimé, avec son air juvénile et ses cheveux hirsutes, ne peut pas échapper au déterminisme macabre qui hante les vies ici. Avec ses presque amis, Alex et Eric, il commet la pire des bêtises que de s'attaquer à la valise remplie d'argent d'un secrétaire d'état corrompu, en passe de se suicider dans sa demeure immense. Ce qui est certain, c'est que les acteurs ne font pas dans la dentelle. Vincent Rottiers, de plus en plus présent au cinéma pour notre plus grand plaisir, s'implique corps et âme dans cette histoire de meurtres, de vols et de corruption. Mais hélas le scénario n'est pas à la hauteur des ambitions du réalisateur. Là où un Hitchcock excelle dans la mise en scène de l'emballement narratif et de l'engrenage, le film se perd dans une série de quiproquos totalement invraisemblables. Le risible l'emporte sur les effets dramatiques voulus par le réalisateur, tant les situations flirtent avec le grotesque et l'absurde, au point d'ailleurs qu'on ne finit par ne plus voir que les défauts de mise en scène et les erreurs du scénario. Pourtant, la participation intense d'une Anouk Grinberg ou d'un Benoit Magimel, trop rares sur le grand écran, aurait pu sauver ce film de ses errements narratifs.
Très vite on rentre dans l'action; les scènes s'enchainent sans temps mort dans l'action. Chaque moment est important. La violence n'est pas choquante, parce que sans débordements...quelques pointes d'humour viennent détendre l'atmosphère...Bref, j'ai aimé!...