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    Deux heures à tuer
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    Frederic Koster
    Frederic Koster

    80 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 mai 2013
    Absolument pas passionnant. Une ambiance "Cinq dernières minutes" periode Raymond Souplex, avec des acteurs qui cabotinent à mort !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 janvier 2013
    L'ambiance est réussie et l'interprétation est bonne. L'idée de greffer une intrigue sur une autre est bonne aussi (une affaire de meurtre vient de superposer à une autre). Mais la fin est décevante : le film termine brutalement, en queue de poisson, sans clarifier vraiment la situation. Dommage, on est passé pas loin d'avoir là un véritable grand film.
    halou
    halou

    110 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 août 2012
    Huis clos se déroulant sur 2 heures dans une gare de province avec une ambiance de suspicion dûe aux crimes d'un maniaque . Certes Yvan Govar n'a pas marqué le cinéma mais il met en scène 2 monstres, Brasseur et Michel Simon, et arrive finalement à prendre le spectateur dans l'histoire.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 068 abonnés 4 113 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2023
    Rapidement après sa naissance à la fin du XIXème siècle, le cinéma est devenu une industrie qui s’est en quelques années répandue à travers le monde, mobilisant de plus en plus de moyens, se transformant aussi parfois en outil de propagande. Hollywood est l’archétype de la production de films pensés et conçus en fonction de la rentabilité potentielle qu’il peuvent générer. Les carrières des réalisateurs, acteurs, scénaristes et techniciens de premier plan sont alors indexées sur leur capacité à mobiliser le public. Diverses subventions publiques viennent parfois équilibrer l’hyperréalisme du système en place, notamment en France. Mais certains réalisateurs farouchement indépendants et souvent iconoclastes ou pour le moins originaux ont su à travers les décennies se frayer un étroit chemin en restant en marge des grands studios. Souvent condamnée à la marginalité, l’œuvre singulière de ces « excentriques », curieuse, originale, parfois confuse mais souvent attachante, fait le plaisir des cinéphiles aimant à se laisser entraîner de temps à autre sur les chemins de traverse. Ivan Govar, fils de l’artiste-peintre belge Jean Govaerts fait partie du nombre de ces réalisateurs la plupart du temps restés dans l’ombre qui sont parfois redécouverts longtemps après leur période d’activité. Né à Uccle en 1935, Ivan Govaerts se destine tout d’abord à la carrière d’acteur de théâtre pour s’orienter très vite vers la réalisation. C’est à 22 ans qu’il dirige son premier long métrage, devenant alors le plus jeune réalisateur européen de son époque. Cahin-caha, pendant une petite décennie, Ivan Govar au moyen de co-productions franco-belge très modestes parvient à mettre en scène sept films qui ont été taillés en pièces par une critique française n’ayant d’yeux à l’époque que pour Nouvelle-Vague . Profondément blessé par l’accueil réservé à son travail fait avec sincérité, application et sans prétention, Ivan Govar abandonne définitivement le cinéma à seulement 30 ans pour demeurer en Belgique où sa fortune familiale lui permet de se consacrer au théâtre et à l’enseignement jusqu’à sa mort en 1988. Il aura malgré cette carrière météorique infructueuse réussi à attirer devant sa caméra une belle brochette d’acteurs en ascension comme Jean-Pierre Marielle, Philippe Nicaud, Michel Le Royer, Jacqueline Maillan, Annette Stroyberg et Catherine Sauvage ou d’autres très renommés mais un peu en perte de vitesse comme Michel Simon, Pierre Brasseur, Jean Servais ou Raymond Rouleau. Œuvrant principalement dans le domaine du film à suspense qu’il soit policier ou d’espionnage, Ivan Govar avec la faible expérience et l’échelle qui étaient les siennes tentait de s’inspirer de cinéastes renommés venus des années 1935 à 1950 comme Henri-Georges Clouzot, Christian-Jaque, Jacques Becker et parfois encore Pierre Chenal. Laissant la bride sur le cou à des acteurs plus expérimentés que lui ou cabotins comme Brasseur ou Simon, Govar sincère et très appliqué dans l’apprentissage de son métier, se concentre sur le déroulement de ses intrigues qu’il tente de rendre le plus fidèlement possible. Pari le plus souvent réussi spoiler: même si certaines lacunes narratives peuvent déstabiliser un instant le spectateur trop exigeant. Ainsi « le toubib, médecin du gang » (1958) qui voit un médecin rayé de l’ordre devenu le toubib du milieu, accepter de participer à un hold-up pour sauver son fils. « Y’en a marre » (1958) où des agents secrets à la recherche de la liste de tous les malfrats influents se font abattre jusqu’à ce que l’un d’entre eux plus coriace et retors ne face irruption. « Un soir…par hasard » (1963) film très étrange au parfum fantastique dans lequel un célèbre savant atomiste victime d’un accident de moto est recueilli par un couple semblant hors du temps. « Que personne ne sorte » (1964) huis-clos tragi-comique inspiré du « Dernier des six », roman de l’écrivain belge Stanislas-André Steeman qui met en scène le fils du détective Wens héros du film éponyme de George Lacombe (1941) mais surtout du fameux « Assassin habite au 21 » (1942) d’Henri-Georges Clouzot. Enfin « Deux heures à tuer » (1965), dernier film de Govar, scénarisé par le poète Bernard Dimey, « who done it » astucieux, confiné dans la salle d’attente de la petite gare d’Auvernaux (Essone) aux abords de laquelle sévit un tueur en série
    . Cinq films tous plaisants qui sans être des chefs d’œuvre dégagent une atmosphère très particulière mais aussi reconnaissable de l’un à l’autre qui peut laisser penser que si Ivan Govar avait reçu plus de soutien et surtout moins d’opprobre, il aurait certainement pu étoffer un talent qui ne demandait qu’à éclore. Cette critique est donc un hommage d’ensemble rendu à la courte filmographie d’un homme qui aura fait de son mieux malgré pour s’inscrire modestement dans les pas des grands maîtres qui l’ont précédé. C’est déjà beaucoup dans une vie.
    Estonius
    Estonius

    2 745 abonnés 5 317 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2018
    Ne parlons pas de la réalisation, ni des décors, complètement minimalistes. Les polars à énigmes sont de deux sortes, ceux qui laissent trainer des indices, parfois faux afin d'exciter le spectateur, et ceux qui n'en laissent pas. Et puis il y a aussi le truc de charger tellement un protagoniste qu'on se dit :"ça ne sera pas lui". Ici on se demande, et on se demande tellement qu'on veut savoir, et là vient se greffer spoiler: l'histoire dans l'histoire,
    le film devrait alors monter en intensité, mais ce n'est pas le cas… et cela jusqu'au final raté qui laisse un goût amer. Dommage parce que retrouver la plume de Bernard Dimey, si rare au cinéma… Dommage parce que quand même Brasseur et Simon, qu'est-ce qu'il sont bons !
    Gonnard
    Gonnard

    226 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juin 2010
    Une quasi-pièce de théâtre qui repose entièrement sur les épaules de deux monstres sacrés du cinéma français, Pierre Brasseur et Michel Simon. Les joutes oratoires sont jouissives. La musique est par ailleurs sympatoche. En dehors de ça, il faut bien reconnaître qu'on s'ennuie un peu. Des dialogues quelconques, pas assez de révélations relançant l'intérêt du spectateur, et surtout une fin que je considère comme ratée. Elle me laisse bien perplexe, du coup je garde du film un goût amer.
    Max Rss
    Max Rss

    179 abonnés 1 724 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2012
    Tourné à Avernaux, «Deux heures à tuer» est un quasi huis-clos se déroulant dans la gare de cette petite ville de province. Se déroulant sur deux heures (dans le film), l'histoire nous conduit donc dans la salle d'attente de cette petite gare dans laquelle règne une ambiance particulière. En effet, un maniaque sévit dans les alentours et ces agissements alimentent les discussions de tous ces badauds attendant le dernier train de nuit. Mais progressivement, tout le monde vient à suspecter tout le monde. Réaliser par Yvan Govar, qui n'aura pas laissé une trace énorme dans l'histoire du cinéma, «Deux heures à tuer» reste tout de même un moment convenable de cinéma malgré une fin maladroite pour ne pas dire râtée. Bien entendu, si ce film reste appréciable c'est grâce à ses acteurs, notamment Pierre Brasseur et même s'il pousse l'éxagération à son maximum, il reste tout à fait crédible. Sans oublier Michel Simon qui campe un personnage un peu bizarre. Dans ce film, c'est le casting qui fait tout.
    Nelly M.
    Nelly M.

    84 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2016
    Dialogues truculents autour d'un poële dans une petite gare en clair-obscur; Poussiéreux peut-être, un peu éparpillé quant aux conclusions mais si admirablement interprété !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 16 octobre 2013
    Je ne pensais pas qu'un jour je pourrais être déçu d'une telle distribution ! Simon et Brasseur en font des tonnes sans pour autant donner un véritable sens à leurs actes. Cà jacasse sans but précis, et on se perd un peu dans des dialogues sans queue ni tête. Une histoire de meurtre en série, mélangée aux problèmes existentiels des voyageurs qui attendent leur train dans une petite gare de province, cela aurait pu être un film culte, mais c'est raté !! Mal filmé, mauvais script, et des acteurs qui grossissent volontairement les traits propres des personnages, comme si chacun tenait à tirer la couverture sur lui !! La fin est idiote, l'histoire est molle, et chose rare pour un film de cette époque, je me suis royalement emmerdé !! A ne retenir que pour Pierre Brasseur, qui sans sauver le film, écrase tout le monde de son aura .....
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 juillet 2015
    Voilà un petit film de série B comme on n'en fait plus et qui fleure bon l'ambiance d'antan d'une petite gare de province. Et puis quel plaisir de retrouver Pierre Brasseur et sa gouaille particulière ainsi que l'excellent Michel Simon et son faciès inoubliable ! Les répliques entre les deux acteurs font mouche et ce sont eux qui portent le scénario à bout de bras, car, il faut bien l'avouer, il ne se passe pas grand-chose durant 1h20. Ce n'est pas du grand cinéma, toute l'intrigue se déroule dans un hall de gare tel un huis-clos et, hormis les dialogues savoureux, l'action est inexistante. Les rôles secondaires sont tout autant énigmatiques les uns que les autres. Il faut attendre la toute dernière séquence pour comprendre le pourquoi du comment. Au-delà de cette histoire assez banale, il reste le charme désuet d'une époque révolue.
    Prad12
    Prad12

    81 abonnés 1 085 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 juin 2018
    Une intrigue solide, un casting lourd, des dialogues assez bons mais l'ensemble ne retient pas l'attention.... la faute à l'implication de tout le monde, on a l'impression que personne n'a peur de ce sadique qui tue des femmes la nuit. D’ailleurs, les femmes et les hommes continuent à se promener la nuit comme si de rien n'était... et le policier qui mène l'enquête ne pose pas vraiment les bonnes questions. Bref, tout est facile et on dirait que le seul intérêt du réal est juste de filmer des gens.... c'est long, c'est lent....
    kibruk
    kibruk

    122 abonnés 2 441 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 juin 2023
    Oh, un film avec les immenses Pierre Brasseur et Michel Simon ? Ca doit être vraiment bien ! Que ce "Deux heures à tuer" soit totalement méconnu aurait dû me mettre la puce à l'oreille... Cette sorte de pièce de théâtre filmée laide qui ressemble plus à un film des années trente qu'à une réalisation des années soixante, ce huis-clos policier inconsistant, soporifique et inconséquent au final pathétique, a été douloureux à regarder malgré une durée d'1h23.
    Ghighi19
    Ghighi19

    58 abonnés 1 807 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2024
    Un film plutôt bien écrit qui tient sur la présence incroyable de Pierre Brasseur qui était un immense acteur. Michel Simon livre également une belle prestation. Un thriller un peu bavard mais attachant.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    19 abonnés 1 882 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 février 2024
    Deux heures à tuer, c'est à quoi s'apprêtent divers voyageurs dans la salle d'attente d'une petite gare de province, à l'extérieur de laquelle un escadron de gendarmes s'active dans la nuit pour dénicher un tueur de femmes.
    Pour le spectateur, c'est quasiment 1h23 à tuer devant cette pâle adaptation d'une pièce du dénommé Vahé Katcha. On devine entre les lignes, et en dépit de la terne mise en scène du tout aussi méconnu Yvan Govar, la singularité, l'humour décalé et sombre peut-être, et la dimension surréaliste de l'oeuvre originelle, qu'on n'imagine pas aussi pauvre et insignifiante que le film.

    Dans ce huis-clos nocturne épousant presque la durée de l'action, où le tueur en question pourrait être un des voyageurs et sa prochaine victime une voyageuse, Govar ne produit ni un quelconque suspense ni ce sentiment d'inquiétude dont un narrateur nous dit, pourtant, au début du film qu'il est bien réel dans la petite bourgade. Le réalisateur saisit des conversations -des dialogues pas vraiment brillants- initiées par la curiosité et les indiscrétions du personnage central (journaliste? policier?) que joue un Pierre Brasseur ironique et cynique spoiler: (tandis que Michel Simon compose un employé de la gare).

    Ce film étrange accouche de petits incidents artificiels et prosaïques, met en scène des personnages sans saveur, anesthésiés par une réalisation qui, de toute évidence, n'a pas su capter et reproduire l'esprit insolite du sujet.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 juin 2011
    Auvernaux, petite ville tranquille jusqu'au jour où sévit un meurtrier collectionneur de chaussures. Un narrateur appuyant le drame des événements ouvre pour notre grand plaisir cette intrigue qui va se dérouler en attendant le train de nuit à la gare. Divers personnages vont se confronter, se révéler... Bonne mise en bouche, mais le huis-clos n'est jamais inquiétant tant Pierre Brasseur y va de toute son emphase, tant la seconde intrigue venant s'y greffer manque de finesse. Si "Deux heures à tuer" n'est pas un thriller palpitant, il reste un policier honorable et même si sa petite chute semble sortie vite fait d'un tiroir, elle a son petit impact sympa, grâce, notamment à la troublante et énigmatique Julie Fontaine.
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