Les flamants roses se reconnaissent instantanément à leurs couleurs vives, leur long cou et leurs longues pattes, sans oublier le bec tombant à l'extrémité noire. Il en existe environ six millions dans le monde, répartis en six expèces différentes : le flamant rose, le flamant des Caraïbes, le flaman du Chili, le flamant des Andes, le flamant de James et le flamant nain, vedette des Ailes pourpres. Les flamants roses vivent dans différentes régions d'Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique.
Le réalisateur Matthew Aeberhard explique pourquoi il a décidé de s'intéresser aux flamants roses. "Ils sont très colorés et dynamiques", raconte le documentariste. "Ils vivent et se déplacent entre ces habitats stupéfiants. Au début de leur vie, ils sont assez peu séduisants avec leur couleur marron terne, ils sont plutôt maladroits, puis ils se métamorphosent en être élégants de ce magnifique rose... (...) Ils ont ces grands rituels qui permettaient des scènes pleines d'action, de couleur et de musique rythmée. Ils doivent également lutter contre la rigueur de leur environnement, le sel, la chaleur... Le contraste entre la vie et la mort est très fort en ces lieux."
Melanie Finn, la scénariste des Ailes pourpres, explique que l'un des objectifs du documentaire était "de montrer que les animaux ont une vie secrète qui n'a rien à voir avec les humains, et que cette vie est certainement bien plus complexe que ce que nous pouvons imaginer. J'espère que les gens sortiront de ce film avec une impression de mystère, le sentiment que les oiseaux n'ont pas été expliqué de A à Z, qu'ils n'ont pas été "résumés"."
Au lieu d'être un film portant uniquement sur le comportement des oiseaux, Les Ailes pourpres raconte une histoire, celle, selon la scénariste Melanie Finn, "de la naissance, la vie, la mort, et la régénération. Nous avons toujours eu envie de raconter cette histoire du cycle de la vie. C'est une idée qui peut sembler évidente et familière, mais c'est aussi une histoire très forte parce que chaque être accomplit ce voyage au cours de son existence."
Leander Ward, le réalisateur des Ailes pourpres, explique que la nature est "un endroit magnifique mais très dur. Vivre ici vous apprend que la nature est vraiment cruelle. Il y a des tas d'insectes qui vous piquent, des bêtes qui vous mangent, des buissons à travers lesquels il faut se frayer un chemin. C'est dur de vivre ici pour les humains, dur pour les gens d'ici se se procurer ce dont ils ont besoin pour survivre. Et c'est aussi dur pour les animaux : tous ne sont que proies et prédateurs."
Les Ailes pourpres est le premier film produit par Disneynature, nouveau label de production de films des studios Walt Disney basé à Paris. Un label créé et dirigé par Jean-François Camilleri dont la vocation est de produire de grands films sur la nature. Sont actuellement en développement par Disneynature les documentaires Orangs-Outangs : Minuit moins une (sortie en 2010), Les Fleurs de l'amour (sortie en 2011), Félins (sortie en 2012) et Chimpanzé (sortie en 2012).
Les Ailes pourpres a été tourné en Tanzanie, en Afrique orientale, dans les magnifiques paysages du lac Natron, l'un des plus grands lacs salés de la Vallée du Rift. Ses huits lagons à haute teneur en sels de sodiums couvrent une région d'approximativement 80 kilomètres carrés.
La narratrice des Ailes pourpres, dans la version française du documentaire, est l'actrice et réalisatrice Zabou Breitman. Récemment à l'affiche du Premier jour du reste de ta vie, elle a notamment mis en scène Se souvenir des belles choses et L'homme de sa vie, deux films emmenés par Bernard Campan.
Le renommé Paul Webster, producteur des Ailes pourpres, était jusqu'alors connu pour son travail sur des films de cinéma classiques tels que Le Patient anglais, Will Hunting, Shakespeare in Love, Orgueil et préjugés, REVIENS-MOI ou encore Les Promesses de l'ombre.