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traversay1
3 570 abonnés
4 860 critiques
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2,5
Publiée le 9 avril 2009
Une môme et son chien. Soit Wendy et Lucy. La jeune femme perd son compagnon, le nord (c'est sa destination) et ses repères : il n'en faut pas plus pour qu'elle devienne marginale. Pour un peu, on se croirait projeté dans un film de l'époque de la Grande Dépression. L'argument est minimal, Kelly Reichardt, plus qu'une cinéaste prometteuse, en tire le maximum. Tourné avec des moyens très, très réduits, le film réussit à serrer le coeur sans recourir à aucun stratagème mélodramatique. Bon exemple du cinéma indépendant américain, cela reste tout de même un film un peu court, d'une part par sa durée (1 heure 20, génériques compris), d'autre part par son scénario qui reste un tantinet en dedans et qui rappelle sur un mode modeste l'Into the wild de Sean Penn. Crier au chef d'oeuvre semble donc quelque peu abusif.
Un petit film tout simple, mais touchant, et ô combien réaliste. On perçoit tellement toute la solitude du personnage principal, ainsi que son impuissance à se débarrasser de la poisse qui l'entoure. Michelle Williams joue extêmement bien, (comme d'habitude).
beau film sur l'amérique des désenchantés avec une actrice exceptionnelle et une économie de moyens qui s'entâche en rien le propos de l'auteur. Quelque part entre "sans toit ni loi", ken loach et gus vant zant, à voir!!!
Une espèce d’OVNI, dans lequel Michelle Williams confirme son extraordinaire capacité à rendre vrais des personnages ordinaires — après l’angelot de Terre d’abondance et la femme d’un sheep-boy de Brokeback Mountain, elle fournit une nouvelle prestation extraordinaire de naturel et de simplicité —, portée par une réalisation sans connerie prétentieuse mais au contraire blindée de réalité brute. Pas besoin d’un éclairage compliqué, pas besoin d’effets spectaculaires, si on sait filmer…
Au-delà, on peut voir ici le pendant de Terre d’abondance (« la pauvreté en Amérique, c’est la dernière chose dont on parle en Jordanie… — La pauvreté en Amérique, c’est la dernière chose dont on parle à la Maison Blanche ! »), qui suit cette fois non le témoin, mais le sujet — une Américaine paumée, fauchée, qui rêve de trouver du travail en Alaska, où la main-d’œuvre manque, mais se retrouve coincée dans un trou hostile de l’Oregon… C’est aussi la version féminine du petit homme qui ne pouvait manger qu’une One meat ball (écoutez Calvin Russell), bref, c’est un film humaniste qui laisse un sentiment étrange, mais vraiment réussi.
Ah, faudra quand même aimer le contemplatif. Ici, j’ai vraiment accroché de bout en bout, mais je pense que les amateurs de Fast and furious risquent d’avoir un peu de mal à supporter certains plans-séquences.
Je viens de sortir de la projection...Et j'ai le souffle coupé. C'est très juste, très émouvant, très beau et très actuel. Michelle Williams porte le film de bout en bout. Je le conseille vivement aux fans de Gus Van Sant et Jim Jarmusch...Et aux amoureux du cinéma. La réalisatrice a vraiment un style et une sensibilité à part. Un film qui réussit à dire beaucoup de choses sans être bavard.Une prouesse.
Attention, chef-d'oeuvre! Un film minimaliste mais qui touche la vérité sur cette Amérique des laissés pour compte. Michelle Williams est formidable, le reste du casting impeccable. A voir absolument.
Heureusement, aujourd'hui encore, il n'est pas indispensable d'avoir un gros budget pour réaliser un excellent film. Allons plus loin : ce 2ème long métrage de cinéma de Kelly Reichardt, présenté dans la sélection "Un Certain Regard" à Cannes 2008, est même un véritable petit bijou. Avec un scénario très simple qui narre les problèmes rencontrés par Wendy, une jeune femme qui veut se rendre en Alaska en compagnie de sa chienne Lucy, Kelly Reichardt réussit un film chaleureux dans lequel on s'attache très vite aux personnages et dont on sort à la fois chamboulé et heureux. Une petite anecdote pour les amateurs de folk/rock/pop : on note la présence dans la distribution de Will Oldham, alias Palace, Palace Brothers, Palace Music, Bonnie Prince Billy, etc.. On note cette présence au générique, mais, quant à le reconnaître ... !
Cela fait longtemps que je voulais voir ce film et heureusement il est passé dans ma ville. Tout d'abord je dirai que c'est un très joli film. Ce film vaut ne premier lieu pour la merveilleuse interprétation de Miichelle Williams qui est bouleversante dans le rôle de cette jeune femme perdue qui cherche à tout prix à s'en sortir. Ensuite la mise en scène est aussi très intéressante assez intimiste d'une certaine manière même si au final on pourrait trouvé le film lent cela donne une atmosphère intérréssante car on ressent la tension du personnage . Ce qui est le plus important c'est le message derrière le film. En effet, la réalisatrice parle de cette manière des nombreuses personnes qui sont dans la précarité aux Etats Unis. Le personnage de Wendy est touchant car au final c'est juste quelqu'un qui veut s'en sortir et l'on peut facilement s'identifier à elle. La relation avec son chien est très importante bien entendu dans le film car Wendy étant quelqu'un d'isolée c'est le seul amour qu'elle reçoit dans la vie et elle est vraiment au comble du désespoir quand elle l'a perd. J'ai vu que le film était comparé plusieurs fois à Into the wild (film magnifique). Je ne suis pas d'accord avec cela car le héros de Into the Wild est d'une certaine manière contre la société et la rejette il veut la solitude tandis que Wendy ne rejette pas la société, elle aimerait simplement s'y intégrer et ne fait pas cette route par conviction mais par choix. Donc hormis l'Alaska je vois pas trop le rapport. Pour conclure je dirai que c'est un joli film que je conseille même s'il parait un lent parfois.