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Votre avis sur Wendy et Lucy ?
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Très beau film plein de tendresses et de réalité. Je l'ai trouvé très juste dans sa simplicité. A voir...
Un très beau film sur la relation d'amitié entre Lucy la chienne et sa maîtresse Wendy interpété par Michelle Williams ( I'm not there) , l'ex-femme du regretté Heath Ledger et Jason Segel puis maintenant avec l'artiste contemporain Dustin Yellin qui a déja joué dans "Lassie : Des amis pour vie " pour son tout premier film !!!
C'est le deuxième film de Kelly Reichardt sorti en France, après le très prometteur Old Joy. La réalisatrice creuse son sillon dans le cinéma indépendant US. Wendy et Lucy a été tourné rapidement, avec peu de moyens. Sur le plan narratif, c'est le strict minimum pour que le film tienne debout. Dépouillement absolu de l'histoire. Le tableau brossé est celui d'une Amérique des laissés pour compte, présentée sans misérabilisme ni pathos. L'actrice Michelle Williams (aperçue dans Le Secret de Brokeback Mountain) tient la baraque à elle seule. Mais il est difficile de maintenir un intérêt constant face à une telle pauvreté dramatique. On plonge parfois dans un certain ennui qui plombe la compassion que l'on pourrait éprouver pour le personnage principal, solitaire et dans la dèche. Seule la fin est émouvante... et déprimante.
Présenté à Cannes dans la section Un Certain Regard, "Wendy et Lucy" a reçu un excellent accueil de la critique, Le Monde le qualifiant d'"un des plus beaux films du Festival de Cannes". A la lecture des critiques, on relève pêle-mêle : "minimaliste", ""humilité", "géostationnaire", "fil ténu" ou "minimum" ; dans Dvdrama, Romain LeVern synthétise cet avis quasi unanime : "Reichardt guette la sincérité à fleur de peau de l'actrice, comme l'éclat du non-événement".
L'éclat du non-événement. Diantre. Le non-événement, je l'ai clairement identifié : une lointaine cousine de Christopher McCandless perd son toutou, 80 minutes. L'éclat, plus difficilement. On comprend certes le propos de Kelly Reinhardt, montrer à travers cette histoire simple l'état d'une certaine Amérique, et sur ce plan, elle y parvient plutôt bien avec des détails qui s'intègrent au récit : un homme très âgé forcé de travailler comme vigile sur un parking, un handicapé en fauteuil qui gagne quelques dollars en revendant des canettes vides au recyclage, un jeune employé qui fait la morale à Wendy pour avoir volé deux boîtes de nourriture pour chien avant de la remettre à la police, autant de visages de la crise des Etats-Unis après 8 ans de présidence Bush.
Parce qu'elle partage avec Gus Van Sant son goût pour Portland, certains évoquent une proximité avec le réalisateur d'"Elephant". On peut effectivement repérer des similitudes factuelles, comme les balades dans la forêt de "Last Days", ou les trains de marchandise de Portland de "Paranoïd Park" ; mais la comparaison s'arrête là, car on ne retrouve pas la capacité d'envoûtement propre à GVS, vu la sécheresse de la réalisation et du jeu de Michelle Williams revendiquée par Kelly Reichardt.
Une nouvelle fois, on se retrouve confronté à l'équation impossible : comment rendre intéressant le quotidien et l'anodin, sans plonger le spectateur dans l'ennui ? A coup de longs travelings latéraux en plan large sur Wendy qui joue à la baballe avec Lucy, de plans fixes lointains sur Wendy qui sillonne la ville à la recherche de son animal, de toilettes sommaires dans les W.C. d'une station service, Kelly Reichardt place une telle distance par rapport à son personnage qu'il faut vraiment en vouloir pour ne pas s'en désintéresser.
http://www.critiquesclunysiennes.com
L'éclat du non-événement. Diantre. Le non-événement, je l'ai clairement identifié : une lointaine cousine de Christopher McCandless perd son toutou, 80 minutes. L'éclat, plus difficilement. On comprend certes le propos de Kelly Reinhardt, montrer à travers cette histoire simple l'état d'une certaine Amérique, et sur ce plan, elle y parvient plutôt bien avec des détails qui s'intègrent au récit : un homme très âgé forcé de travailler comme vigile sur un parking, un handicapé en fauteuil qui gagne quelques dollars en revendant des canettes vides au recyclage, un jeune employé qui fait la morale à Wendy pour avoir volé deux boîtes de nourriture pour chien avant de la remettre à la police, autant de visages de la crise des Etats-Unis après 8 ans de présidence Bush.
Parce qu'elle partage avec Gus Van Sant son goût pour Portland, certains évoquent une proximité avec le réalisateur d'"Elephant". On peut effectivement repérer des similitudes factuelles, comme les balades dans la forêt de "Last Days", ou les trains de marchandise de Portland de "Paranoïd Park" ; mais la comparaison s'arrête là, car on ne retrouve pas la capacité d'envoûtement propre à GVS, vu la sécheresse de la réalisation et du jeu de Michelle Williams revendiquée par Kelly Reichardt.
Une nouvelle fois, on se retrouve confronté à l'équation impossible : comment rendre intéressant le quotidien et l'anodin, sans plonger le spectateur dans l'ennui ? A coup de longs travelings latéraux en plan large sur Wendy qui joue à la baballe avec Lucy, de plans fixes lointains sur Wendy qui sillonne la ville à la recherche de son animal, de toilettes sommaires dans les W.C. d'une station service, Kelly Reichardt place une telle distance par rapport à son personnage qu'il faut vraiment en vouloir pour ne pas s'en désintéresser.
http://www.critiquesclunysiennes.com
Un drame social fort et dur. Michelle Williams porte sur ses épaules cette histoire et elle est poignante, une fois de plus un film indépendant (enfin je suppose !) cible avec beaucoup de justesse la "société moderne".
Il ne se passe pas grand chose pour ne pas dire rien, mais le film n'est pas si désagréable à regarder. L'héroïne n'est pas très sympathique je trouve, elle remercie à peine le type qui n'arrête pas de l'aider et ne se préoccupe que du sort de son chien. Mais bon le but du film c'est juste de montrer qu'il y a des pauvres aux Etats-Unis, ce dont on se doutait.
Un bon film, calme mais disposant d'un scénario crédible et intelligemment mise en place qui nous embarque tout le long. Une petite surprise plutôt sympathique!!
Excellent ! Le scénario du film peu sembler relativement simple, mais c'est justement cette "simplicité" qui rend le tout aussi dramatique et efficace. On nous plonge réellement dans les failles de notre société : les drames qui arrivent à Wendy dénonce en quelque sorte une société égoïste, et déprimante. Bravo à Kelly Reichardt car son film est percutant, et nous fait réfléchir. Et je félicite également Michelle Williams, car elle prouve une fois de plus avec ce long-métrage son talent, c'est vraiment une valeur sure. 'Wendy et Lucy' est à voir, ce n'est pas une perte de temps.
Voici le genre de film dont le scénario pourrait tenir sur à peine trois lignes. Mais l'intelligence de ce scénario sur trois lignes, c'est de jouer sur un facteur émotionnel fort à savoir l'attachement d'une personne infortunée pour son chien, ce qui rappelle un peu le "Umberto D." de Vittorio de Sica, qui suffit largement à faire la matière d'un film. L'autre qualité de l'oeuvre tient certainement sur la très belle performance de l'actrice Michelle Williams pleinement crédible dans la peau de son personnage. Et donc grâce à ce facteur émotionnel et à Michelle Williams, on ne s'ennuie pas devant ce portrait sans la moindre complaisance de l'Amérique qui tient a-priori sur pas grand-chose.
"Wendy and Lucy" c'est la vraie vie mit sur pellicule.
Le rêve Américain revu et corrigé.
L'histoire d'une jeune femme partie de chez elle, pour se rendre en Alaska afin d'y trouver du travail, mais voilà les choses ne vont pas ce passé comme prévu.
Réalisation classique à la Dardenne, je dis ça mais ce style me fait toujours penser au cinéma des frêres Dardennes bien que ça ne soit pas eux qui aient inventer le style, mais on peut trouver dans ce film certaines similitudes avec "Rosetta" ne serait ce que pour le courage et la volonté des personnages principaux.
Le scénario est très simple, mais toute se force réside dans la vérité et l'authenticité et on en ressort conquis par cela.
L'émotion est placée au bon moment.
Voici tout ce que j'aime au cinéma.
Un petit film sans aucune prétention, honnête et sincère devient un très grand film beau et émouvant.
Coup de coeur.
Le rêve Américain revu et corrigé.
L'histoire d'une jeune femme partie de chez elle, pour se rendre en Alaska afin d'y trouver du travail, mais voilà les choses ne vont pas ce passé comme prévu.
Réalisation classique à la Dardenne, je dis ça mais ce style me fait toujours penser au cinéma des frêres Dardennes bien que ça ne soit pas eux qui aient inventer le style, mais on peut trouver dans ce film certaines similitudes avec "Rosetta" ne serait ce que pour le courage et la volonté des personnages principaux.
Le scénario est très simple, mais toute se force réside dans la vérité et l'authenticité et on en ressort conquis par cela.
L'émotion est placée au bon moment.
Voici tout ce que j'aime au cinéma.
Un petit film sans aucune prétention, honnête et sincère devient un très grand film beau et émouvant.
Coup de coeur.
Attiré par le dernier film de la réalisatrice (la dernière piste), ce Wendy
Touchant. Le journal Libération parle du film comme d'une nouvelle, je ne saurai dire mieux tant le film s'en rapproche par son aspect sobre et sa durée. L’histoire de cette fille en panne de voiture et à la recherche de son chien, peut se voir comme une métaphore sur la place à se chercher dans un monde mercantile et dur, généreux quelquefois et interessé souvent. Michelle Williams fait une très belle composition pouvant faire glisser une larme ou un sourire dans un même moment. Les relations sociales y sont dures même si un gardien d'aspect dure ("le visage de la bonté" disait Proust) saura se montrer généreux.Et Kelly Reichards emballe l’ensemble de sa sensibilité, de cette facon posé de montrer les choses de facon naturaliste et détaillé. Cette petite chronique fait son effet sur le spectateur
J’ai été bluffé par ce film. Par la mère Williams et par l’habilité de Kelly Reichardt à éviter l’écueil du film social (quasi), indé-arty et misérabiliste. Ok, il est assez facile de capter l'émotion en présentant un personnage merveilleux assailli par les difficultés (cousinage Rosetta). Mais le film dégage une certaine rudesse et un certain courage qui annule la sensation d’être pris en otage. C’est donc un petit film sans grand enjeu narratif mais absolument vivant qui ne raconte pas grand chose mais bien davantage que les boursouflures actuelles dégueulantes d’esbroufe (Inception, Avatar…) 81%
Un road movie d'une grande finesse. Une histoire minimaliste qui nous tiens vraiment tout le film. Une justesse dans le jeu d'acteur qui frise la perfection. Michelle William, qui on le sait n'est pas un arriviste, devient au fil du temps une grande dame du cinéma.
Le film-type sundance, un road-movie qui fera pleurer dans bien des chaumières avec peu de rebondissements mais doté d'une grave intensité. Hélas le fait que Wendy et ses errements ne s'interessent surtout qu'à leurs chiens en général peut etre rédhibitoire pour certains et il est vrai qu'on a déja vu ce genre de synopsis quelque part: Toutefois la qualité et le soin apporté au jeu d'acteur est indéniable.
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