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    Limitless
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Limitless" et de son tournage !

    Une virée à la librairie

    La scénariste Leslie Dixon parcourait les rayons d’une librairie d’occasion quand elle est tombée par hasard sur le roman Le Champ de ténèbres. L'idée de base de ce thriller l’a immédiatement intriguée. Elle raconte : "J’ai acheté le livre et je me suis plongée dedans. Arrivée à la moitié, j’ai ressenti un frisson d’excitation : cela pouvait devenir un film extraordinaire. J’ai acheté les droits avec mes fonds personnels et j’ai écrit le scénario parce que je ne voulais faire aucun compromis sur l’histoire. Les prémices de l’histoire pourraient laisser penser que l’on tend vers la science-fiction, mais ce genre de trouvaille scientifique n’est probablement pas si éloignée de la réalité. Je suis persuadée qu’en ce moment même, des chercheurs dans des laboratoires tentent de mettre au point des produits permettant de développer l’intelligence, d’améliorer la mémoire, les fonctions cognitives et les réflexes."

    Changement de titre

    Limitless devait originellement s'appeler The Dark Fields, qui est le nom du roman dont il est tiré et qui est sorti en France sous le titre Le Champ des ténèbres.

    Un coup de coeur

    Leslie Dixon a tout de suite donné le scénario de Limitless à Scott Kroopf, un producteur qu’elle connaît depuis qu’ils ont fait équipe sur le premier film qu’elle a écrit, Outrageous Fortune. Rapidement, il a été emporté par l'histoire : "C’était un concept très fort, remarquablement traité et riche de l’exceptionnel sens de l’humour de Leslie. Elle m’a raconté comment elle avait découvert le livre et avait décidé d’écrire le scénario toute seule sans le moindre financement. Le script m’a plu tout de suite."

    Choisir un réalisateur

    Lorsque Leslie Dixon et Scott Kroopf ont décidé de faire le film, ils sont partis à la recherche d'un réalisateur. Neil Burger, metteur en scène de L' Illusionniste et Interview with the Assassin, les a impressionnés par son approche originale et novatrice. Le réalisateur explique : "Je voulais que l’histoire soit totalement crédible, l’aborder comme quelque chose de réel. Et je désirais aussi entrer dans la tête d’Eddie, montrer comment il perçoit le monde quand il est sous l’emprise de la drogue, comment il traite l’information et ce qu’il ressent à être aussi intelligent. J’avais des idées de techniques visuelles inhabituelles pour montrer sa perception de ce qui l’entoure."

    Universalité

    Ce qui a séduit Leslie Dixon dans cette histoire, c'est son universalité et son aspect critique : "Je pense que la plupart des gens, moi y compris, prendraient ce comprimé si on le leur proposait. À mon sens, cela reflète ce qui se passe actuellement dans notre société. Des gens prennent des substances comme l’Adderall, un psychostimulant, pour aiguiser leurs facultés intellectuelles. Je trouve assez ironique que l’on envisage désormais les drogues comme un moyen d’améliorer nos performances plutôt que comme un moyen de s’amuser…" Neil Burger ajoute : "Le film est très contemporain et très new-yorkais. Mais il est aussi plus universel que cela. Il parle d’un homme qui a soif de réussite et qui n’arrive jamais à étancher cette soif. La question est de savoir ce qu’il est prêt à faire pour satisfaire ce désir. Je voulais que le public soit à ses côtés dans son voyage, avec lui quand il fait ses choix. C’est un personnage attachant que l’on a envie de suivre, quand il plonge dans les abîmes comme quand il atteint les étoiles."

    Merci "Very Bad Trip"

    Le rôle d’Eddie Morra, particulièrement exigeant, nécessitait un acteur capable de dominer l’écran. Le personnage devait être magnétique. Le choix de Bradley Cooper était évident pour les producteurs et le réalisateur, mais à l'époque il n'était pas très connu. Heureusement Very Bad Trip est passé par là, comme le raconte Neil Burger : "Nous avions tous en vue Bradley Cooper, mais les studios se demandent toujours s’ils peuvent risquer le financement d’un film sur le nom de tel ou tel acteur. Heureusement, Very bad trip est sorti au moment où nous faisions notre casting, et soudain, tout est devenu possible. J’ai rencontré Bradley à New York, nous avons passé une soirée ensemble à discuter du film, de la vie, de tout. C’est quelqu’un qui a du charme, une vraie personnalité, et il était évident qu’il était parfaitement adapté à notre projet."

    Un travailleur acharné

    Bradley Cooper a gagné le respect de ses collaborateurs grâce à son énergie inépuisable. Neil Burger raconte : "De toute l’équipe, Bradley est celui qui a travaillé le plus dur. Il est à l’image quasiment en permanence dans le film. Son personnage vit des changements extrêmes. Il est la personnification de l’échec, puis celle du succès, puis il se trouve en danger de mort. Toutes sortes de choses lui arrivent. Nous avons eu l’occasion de voir toutes les facettes du talent de Bradley en tant qu’acteur avant ce film, mais ici, tous ses talents se conjuguent en une seule et même histoire. Il livre une performance d’acteur absolument époustouflante."

    Un rôle étoffé

    Neil Burger a rencontré Robert De Niro peu après la sortie de L' Illusionniste, et les deux hommes ont eu envie de travailler ensemble. Le réalisateur raconte : "Au début, le rôle de Van Loon ne me paraissait pas assez important pour Robert, mais nous nous sommes dit que nous devions au moins tenter le coup. Je lui ai parlé du film et il a dit qu’il aimait bien le rôle mais qu’il n’avait pas suffisamment de choses à faire. Nous avons discuté un peu, avons échangé des idées pour modifier le rôle, il a aimé certaines propositions et m’a laissé la porte ouverte. J’ai parlé de tout ça avec Leslie et elle a réécrit le rôle en l’enrichissant avec des dialogues formidables." Leslie Dixon ajoute : "Au départ, Van Loon était plus proche d’un second rôle classique. Mais nous étions fous de joie à l’idée que De Niro puisse jouer le personnage. Je me suis enfermée pendant une semaine et j’ai imaginé Robert De Niro en train de le jouer et de dire ces répliques. Et j’ai écrit quelque chose de bien plus coloré."

    Quand Bradley Cooper rencontre Robert De Niro

    Pour Bradley Cooper, jouer avec Robert De Niro représentait l’accomplissement d’un rêve de longue date : "Bob est l’une des raisons pour lesquelles je suis devenu acteur. Travailler avec quelqu’un d’aussi bon rend votre travail excessivement simple. Tout ce que vous avez à faire, c’est réagir à ce qu’il fait."

    Les mêmes méthodes

    Selon Scott Kroopf, le producteur de Limitless, Bradley Cooper et Robert De Niro étaient sur la même longueur d'ondes durant le tournage : "Bradley et lui ont la même façon de travailler. Ils sont tous deux incroyablement inventifs. Ils collent au texte, mais ils trouvent toujours de petites choses qui maintiennent leur partenaire sur le qui-vive."

    Un rôle clé

    Abbie Cornish, la jeune actrice australienne révélée dans Bright Star, interprète le rôle de la petite amie d'Eddie alias Bradley Cooper. Un rôle tout sauf secondaire comme l'explique l'actrice : "Neil a toujours considéré ce rôle comme un rôle-clé, même s’il est moins important que les autres. Lindy est la seule qui prenne la drogue et soit capable d’en saisir les conséquences." Selon Neil Burger, Abbie Cornish apporte "le juste équilibre de finesse d’esprit et de beauté au personnage".

    Les acteurs au coeur du film

    Pour Neil Burger, Limitless est avant tout un film d'acteurs : "La première chose qui compte pour moi, c’est l’interprétation des acteurs. Comment peut-on créer le lien, construire cette relation émotionnelle aux personnages qui nous guidera tout au long du film ? Travailler avec les acteurs est l’un des vrais plaisirs de mon métier. Comme dans mes autres films, le but est d’obtenir des performances d’acteurs inspirées et différentes. Ici, il s’agissait de façonner le rôle de Bradley Cooper à travers chacune des phases de ce parcours tumultueux et de soutenir visuellement son interprétation."

    Deux films en un

    Les deux vies d'Eddie correspondent à deux styles visuels bien distincts : "Quand il n’est pas sous l’influence du NZT, tout est brut, cru, déplaisant. Mais quand il est sous NZT, tout est fluide et facile", confie Neil Burger. Le directeur de la photographie, Jo Willems, et lui ont mis au point différents vocabulaires visuels correspondant aux deux états d’esprit d’Eddie. Jo Willems explique : "Nous avons filmé Eddie «version normale» avec une caméra à l’épaule et un objectif à longue focale, ce qui donne une image brute, peu soignée, pas toujours très jolie. La lumière est un peu sale, un peu glauque. Nous ne voulions pas qu’il ait l’air trop net, trop propre. Il ne devait pas paraître à son avantage." Sous l’effet du NZT, Eddie connaît une transformation spectaculaire. Le directeur de la photo précise : "Il a le sentiment de tout contrôler, donc la caméra l’est davantage. Les images sont plus lisses, plus léchées. La lumière est plus douce. Nous avons utilisé des objectifs à focale plus courte, et le point est un peu plus précis. C’est comme si nous étions dans sa tête. Puisque nous développions un personnage de manière visuelle, nous n’avions pas peur d’être très subjectifs avec les images afin de faire entrer le public dedans."

    Une décoratrice oscarisée

    Patrizia von Brandenstein, chef décoratrice sur Limitless, a obtenu l'Oscar de la Meilleure direction artistique en 1985 pour le film Amadeus de Milos Forman. Décoratrice de renom, elle a aussi créé les décors de Larry Flynt, Man On the Moon, Les Incorruptibles, Working Girl et bien d'autres encore.

    Une scénariste à succès

    Leslie Dixon, la scénariste de Limitless est aussi celle de nombreux films à succès dont Madame Doubtfire, Hairspray et Freaky Friday, dans la peau de ma mère.

    Saint-Thomas était un sage

    Une rumeur persistante donnait Elizabeth Banks dans le rôle de Lindy à la place d'Abbie Cornish. La réalité l'a démentie.

    Pushing Daisies

    Anna Friel est plus connue des amateurs de séries pour sa prestation dans la série loufoque Pushing Daisies, pour laquelle elle fut nommée au Golden Globes de la Meilleure actrice dans une série comique, en 2008.

    La série "Limitless"

    Le succès de Limitless en salles (162 millions de dollars de recettes dans le monde pour un budget de 27) donna lieu à une série télévisée d'une saison de 22 épisodes reprenant le même principe que le film. La série est produite, entre autres, par Bradley Cooper et son personnage principal interprété par Jake McDorman qui avait joué dans American Sniper aux côtés de Cooper. A noter que ce dernier y avait repris son rôle d'Eddie Morra (qui est devenu sénateur). En mai 2016, le créateur de la série Craig Sweeny a annoncé son annulation.

    Shia LaBeouf pressenti

    Lorsque le projet en était à ses débuts, Shia LaBeouf était pressenti pour incarner le personnage principal d'Eddie Morra. Mais la tête d'affiche des trois premiers Transformers a finalement dû laisser tomber en raison d'une blessure à la main résultant d'un accident de voiture. Il fut remplacé par Bradley Cooper. Par ailleurs, une rumeur persistante donnait Elizabeth Banks dans le rôle de Lindy à la place d'Abbie Cornish.

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