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Simon1310
150 abonnés
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5,0
Publiée le 19 août 2021
Adaptation d'une nouvelle de Stephen King, le film suit un journaliste cynique qui enquête sur les méfaits d'un vampire qui se déplace en cesna, et fait un carnage partout où il passe. Malgré quelque longueurs surtout dans la partie enquête, on a droit à un parallèle intéressant entre le parcours du journaliste qui à soif de scoop et celui du vampire en effet si ce dernier se nourrit du sang de ces victimes; le plus monstrueux est en définitive le journaliste qui fait peu cas des victimes du vampire; si on peut regretter que le vampire n'apparaisse pas suffisamment, la dernière partie rattrappe le tout nous donnant une fin digne des "Contes de la Crypte".
Pour que je parle à la première personne, il faut vraiment qu'un film m'ait touché. Et il faut bien que je dise que c'est la première fois qu'on me fait accepter le gore comme un élément constructif d'une oeuvre. On s'y noie avec un plaisir redoublé par l'absence de jumpscare, ce qui aurait fait un écho bon marché et pas convaincant au choix des entrailles qui dégoulinent. Pourtant, à la base, je suis loin d'être adepte des fontaines de sang et des effets graphiques gluants dont on dote les monstres et les blessures. Mais c'est une des innombrables erreurs faciles que Les Ailes de la Nuit ne commet pas, et ça c'est convaincant.
Dans un rythme et une ambiance rappelant un peu le style d'Agatha Christie, on suit un journaliste peu recommandable mener son enquête dans un mystère épais (qui n'est d'ailleurs - petite erreur d'adaptation, peut-être - pas tout à fait résolu). L'homme travaille pour un magazine interlope, Inside View, relatant des histoires bizarres et le plus souvent barbouillées de sang et de bouts de cervelles. Et là encore, sans parler de la justification du thème que constitue Inside View à lui tout seul, c'est une des rares fois où on a réussi à me faire m'attacher à un vrai c*****d sans scrupules, méchant sans ambiguïté mais qui ne finit pas dans l'injustice.
Encore un bon point d'une importance capitale : au moment où le visage du monstre doit être montré (un des stéréotypes que les Américains s'imposent : on voit toujours le visage du monstre à la fin), le film se plie à la règle en s'expliquant de fort belle façon, simplement en faisant dire au monstre que « c'était inévitable, [...] tu me cherchais dans le visage des morts et des mourants, [...] toute ta quête se résumait à ça ». Un petit grain de folie parfait a ensuite permis de donner du caractère aux idées et de diriger les acteurs avec un tel brio que leur talent méconnu les transforme en des personnages plus que palpitants dont le charme réside dans des petits gestes qu'on croirait naturels. Une petite production qui échappe ainsi à la pudeur des novices mal à l'aise aussi bien derrière la caméra que devant. Bravo !
Adaptation d'une nouvelle de Stephen King, les ailes de la nuit offre une variante de la mythologie du vampire en mélangeant le folklore autour de ce personnage a la modernité actuelle, en le faisant circuler sur un Cesna se nourrissant sur des petits aerodromes isolés. Le film instaure une ambiance cotonneuse qui nous fait ressentir cette impression d’être dans un rêve éveillé que le journaliste incarné par Miguel Ferrer, n'a pas conscience faisant peu cas de la morale et étant sans scrupule, il se révélera plus monstrueux que le vampire, lui même et subira un sort à la hauteur de ses vices. Le film a quelque problèmes de rythme et donne la sensation de tourner en rond mais son visuel, son ambiance et l’interprétation de Miguel Ferrer ainsi que le design du Vampire qui a des similarité avec celui du film Morbius, offre un des meilleurs de Vampires originaux. Et aux vue des films de Vampires actuels, c’était pas mal, en plus il a un petit coté contes de la crypte qui est assez plaisant, il aurait eu tout a fait sa place dans un des épisode de cette série culte.
Ca commence par une critique des tabloids bien placée par un héros fatigué comme seule la série B nous en offre. Puis les scènes chocs s’alignent, imperturbables (et ce, dans les aérodromes. Original). Alors on s’aperçoit qu’un film d’horreur avec un scénario fort, des personnages ambigus et un réalisateur qui nous en donne pour notre argent (visuel grisâtre, gore, bonne technique) peut être sérieux, critique, trash et écoeurant. Un OVNI dans le monde ringard de l’horreur ; ici l’intrigue vous fait grimper aux rideaux, l’horreur n’est jamais gratuite et le personnage principal ne hurle jamais… il prend des photos. La morale est claire : les journalistes à scandale sont des vampires qui succombent à l’horreur qu’ils cotoient. Un film aussi envoutant que dérangeant et intelligent. Mais qui interessera un public plutot restreint. Pour ma part, je suis septique.
Un film d'horreur honorable, plutôt à ma grande surprise (je m'attendais vraiment à un gros nanar), adapté d'une nouvelle de Stephen King, "Les Ailes de la Nuit" raconte l'histoire de deux journalistes rivaux se disputant le scoop d'une affaire de meurtres sanguinaires dont l'auteur s'apparenterait à un vampire. L'intrigue est plutôt bonne et la présence de Miguel Ferrer au casting amène un plus, je l'avais vraiment adoré dans la série "Twin Peaks" et je l'ai trouvé très crédible en journaliste pugnace et sans scrupules. La réalisation est acceptable, plutôt fidèle à l'univers de King d'ailleurs, et les maquillages sont très réussis, j'ai été bluffé à ce niveau là. Par contre le rythme est très inégal, on patauge un peu dans une majeure partie du film, alors que les dernières 20 minutes sont vraiment excellentes, quoi qu'un peu what-the-fuckesques mais perso j'ai adhéré à fond. Je pense que cette histoire aurait été parfaite dans un format d'épisode de série style "Les Contes de la Crypte", le film parait au final trop long. A découvrir pour ceux qui aiment l'œuvre de Stephen King.
Noire, sans concession, très cynique et plutôt bien interprétée, cette série B horrifique tirée d'une nouvelle de Stephen King vous tiendra en haleine d'autant plus qu'elle est bien réalisée. Comme quoi certaines bonnes séries B sont plus intéressantes que des blockbusters!
Film de vampire et adaptation d'une nouvelle de Stephen King dans le recueil Reves et Cauchemar, il s'agit d'un des meilleurs films d'horreur quel que soit l'approche que l'on fait. Si c'est du prisme du film de vampire, il s'agit a la fois d'une enquête et de la traque d'un vampire qui sème la mort dans des petits aérodromes, par un reporter de troisième zone d'une revue à sensation, dont le manque de scrupule ne manque pas, prêt à profaner des tombes et des corps pour tirer plus de sensationnel, il apparait en définitive plus monstrueux que le Vampire lui même. Du point de vue de l'adaptation de Stephen King, il s'agit surtout de tirer à boulet rouge sur la presse à sensation, assoiffés par le scoop, quitte à s'introduire dans la vie de personnes qui n'avait rien demandé, peut être que Stephen King a t'il vécu cela; toujours est il que Miguel Ferrer malheureusement décédé le joue superbement bien, le coté veule, et immonde du personnage lui allant très bien. Pour un film de vampire qui n'est pas sorti en salle, il dispose d'une mise en scéne vraiment classe, qui offre une atmosphère éthéré à l'ensemble comme si l'on regardait un rêve éveillé, la mise en scéne de Mark Pavia étant pour beaucoup dans la réussite de cette ambiance. Malheureusement peu prolifique, il n'aura pas la carrière qu'il mérite, le film étant sorti en 1997, il aurait pu participer aux conte de la crypte tant le sujet si prête bien, de plus l'acteur Miguel Ferre fait partie des rares acteurs à avoir joué deux fois dans la série avec Michael Ironside. En définitive un film de vampire qui mérite d’être visionné et une des meilleures adaptations de Stephen King, ce qui n'est pas aussi fréquent que l'on croit.
Vu il y a fort longtemps sur RTL9. A l'époque, cette série B m'avait fait forte impression, j'ai souvent cru que c'était en rapport avec mon jeune age de l'époque. Je l'ai donc revisionné il y peu, et bien mon constat n'a pas changé, Les ailes de la nuit se révèle être un petit thriller fantastique sans prétention, avec une ambiance très sympa, et un Miguel Ferrer très cynique. On se laisse vraiment porté par cette histoire, à la fois originale et envoûtante !
Entendons-nous bien, ce n'est pas un chef-d'oeuvre, cela dit, dans le registre de la série B, c'est du très bon.
Une fois n'est pas coutume, une bonne série B, histoire de se détendre, ça fait du bien ! Ce film, qui est plus un téléfilm qu'un film, très bien réalisé, la narration est très professionnelle, tirée d'une nouvelle de Stephen King, n'a pas été éreintée par la critique. On aurait tendance à penser qu'il soit sorti directement en vidéo, mais non ! Les comédiens sont très professionnels, les effets spéciaux (assez gores) sont très bien fait. Bref, une très bonne série B qui mérite sa place dans votre vidéothèque !
Tiré d'une nouvelle extraite du recueil 'Rêves et cauchemars' de stephen King, cette énième adaptation ressemble dans son déroulement et son montage à un téléfilm. Une sensation de déjà-vu et peu d'originalité dans le traitement cinématographique de cette histoire de vampires. Cela dit, Miguel Ferrer, qui incarnait à merveille le bras droit du diable dans le téléfilm fleuve 'Le fléau' (Toujours d'après le maître de l'horreur), est à nouveau brillant dans son rôle de cynique; et la chute finale ré-hausse le niveau de l'ensemble.
Au tiers du film je pensais voir encore un film sans intérêt mais par la suite cela s est avéré mieux , très bon jeu de Miguel ferrer pour une bonne histoire de stephen king. La fin est excellente....
Adaptation d'une nouvelle de Stephen King, les ailes de la nuit est probablement l'une de ses meilleurs film. Loin de l'image glamour des vampires, à la annie rice ou de la chair à canon comme dans la serie Buffy, le vampire de ce film retrouve l'image effrayante qu'il a peu à peu perdu au fur et à mesure qu'on cherchait à l'humanisé. Cette reconstruction du mythe du vampire est soutenu par une mise en scène qui offre une ambiance éthéré comme dans un rêve, que parcours le journaliste a la poursuite du vampire, pour un scoop mais qui ne se rend pas compte du danger qu'il court. Le film jusqu'a sa fin est avare en terme de morts, pendant une bonne partie du film et il faudra attendre la fin du film pour avoir une confrontation mémorable entre le journaliste avide de scoop et le vampire avide de son sang. Le film est malheureusement tombé dans l'oubli, ainsi que son réalisateur et il mérite plus d'attention que les récents remakes des Stephen King, tous aussi insipide que dispensable. Si il ne faut voir qu'un film de Stephen King c'est celui là.
Il s'agit surtout de l'enquête d'un journaliste à sensation avec des petits moments horrifiques. Dommage que les carnages du vampire ne soient pas plus et mieux exploités. Disons que si l'on recherche les frissons d'un film d'horreur, on sera un peu déçu. A part ça les investigations du journaliste sont assez bien menées et permettent de ne pas trop s'ennuyer.
Adaptation pas extra d'une nouvelle de Stephen King (tirée de Rêves et cauchemars) mais néanmoins prenante, l'histoire est bien troussée et le final est très sanglant.
Énième film tiré d'une œuvre de Stephen King, The Night Flier s'inspire de la nouvelle "Le Rapace Nocturne", tiré du recueil Rêves et Cauchemars. Une idée intéressante puisque l'histoire traite d'un journaliste bourru et obstiné travaillant pour un magasine sur le surnaturel, bien que lui-même ne croit pas en ces sottises. Pourtant embauché pour mettre à jour un serial killer agissant comme un vampire dans divers aéroports, notre héros va mener une enquête de plus en plus périlleuse avant de découvrir qu'il est finalement la proie et non le chasseur... Extrêmement fidèle au matériau de base auquel on a rajouté un personnage féminin (utile, croyez-le bien), le film s'avère très réussi et parvient à retranscrire à la perfection les lignes glaçantes du romancier. Malheureusement, confier les rênes de ce projet au budget limité à un yes-man sorti de nulle part tout en agrémentant l'écran d'acteurs sans charismes (Miguel Ferrer, déjà vu dans Le Fléau, Julie Entwisle, une totale inconnue, et même Dan Monahan, véritable sosie de Jeffrey Combs) revient à transformer le produit en un vulgaire téléfilm peu convaincant. De plus, comme toutes les adaptations de nouvelle, le long-métrage tire sur la corde et tourne légèrement en rond au bout d'une heure, avançant certes dans l'intrigue mais au prix d'un rythme très lent qui peut faire décrocher les plus hardis. Ce qui sauve clairement le film reste son scénario, pas très original mais fichtrement bien mené en dépit de ses longueurs. Cette histoire d'enquête journalistique où un homme sans cœur et sans morale découvre que chaque indice qu'il débusque l'emmène vers le fantastique a de quoi glacer le sang, d'autant plus qu'il devient témoin d'évènements surnaturels à le rendre fou. De bons moments frissonnants sont donc au programme, notamment lors d'un final exaltant et maîtrisé. Pour le reste, la mise en scène reste très académique et sans identité, le dénommé Mark Pavia (dont ce sera l'unique réalisation) n'étant clairement pas l'homme de la situation, ses effets étant très académiques. Au final, The Night Flier reste une bonne adaptation de Stephen King mais nullement une œuvre mémorable. On s'en doutait.