Pour ce... comment dirais-je... "truc"... j'ai utilisé une technique de visionnage que je n'utilise d'habitude qu'avec les "oeuvres" de Jess Franco ou de Andreas Schnaas, le 'AssWatch'. Technique révolutionnaire qui permet d'apprécier à sa juste valeur les étrons filmiques ! J'en ai l'exclusivité, j'ai déposé le brevet, et compte bien me faire autant de thune que l'inventeur de la Haute-Définition. Qu'est-ce que le 'AssWatch' me demanderez-vous, jeunes Padawans avides de saines connaissances ? Et bien lorsque votre téléviseur est rempli d'une telle merde que la rétine humaine ne peut plus assumer sa fonction sans risque d'altération sensible et irréversible, alors il faut trouver une solution de rechange qui permet de continuer le visionnage d'une pelloche bouZeuse jusqu'à son terme.
C'est là qu'intervient mon invention, ma création, mon oeuvre: le 'AssWatch', qui consiste à baisser son froc dos au "film", se pencher en avant tout en écartant généreusement les fesses, et utiliser son anus pour apprécier pleinement le spectacle merdique qui nous est offert, et lui rendre honneur... Cela semble difficile de prime abord, mais permet pourtant d'éviter des lésions graves au niveau de la rétine et du cerveau, toutes les informations merdiques étant d'abord soigneusement filtrées par le gros colon, puis l'intestin grêle. Et c'est là tout le génie de ma découverte: un film tel que "Five Across the Eyes" se retrouve immédiatement à sa place, parmi les excréments. J'opérais donc un très scientifique visionnage anal de cette merde, avec 5 pouffs aux QIs de géraniums qui gueulaient dans mon cul à n'en plus finir, offrant là tout l'étendue de leurs talents dans un splendide numéro de "Five Across my Ass"... Ces 5 "actrices" qui font plus peur que le film, tellement elles sont douées pour être à chier, méritaient donc pleinement d'avoir les faveurs de mon fondement !
Ce qui force l'admiration dans ce film, est que tout y est vraiment merdique: les actrices aux cerveaux déliquescents, moins malines que des poules sous emphétamines, le scénario tout juste bon pour nettoyer des toilettes turques, les images développées dans une fosse septique avec un tracteur, et la mise en scène (qui aura nécessité quand même deux gaulos) aussi belle et bandante qu'une coloscopie. Mais ce qui reste le plus ahurissant, outre un scénar débile, blindé d'incohérences et de situations grotesques, et une 6e pouff (la méchante, pas si vilaine que ça puisqu'elle essaie désespérément de libérer la Terre de 5 grosses connes) complètement ridicule; c'est l'INCROYABLE connerie des dialogues ! Festival totalement ahurissant de phrases d'une bêtise et d'une vacuité sans nom, que même le plus indécrottable des beaufs (le mâle dominant qui regarde le foot avec ses potes mongoloïdes, en pétant, rotant et gueulant "Vive la France" une main caressant son pack de bière, et l'autre bien au chaud dans son slibard), serait décontenancé par une telle déferlante d'inepties verbales, venant battre à plat de couture ses plus belles réflexions néanderthaliennes !!! Les dialogues atteignent de tels sommets d'imbécilité, que l'on suffoque, tellement l'air se fait rare à de telles altitudes...
Mais les personnages ne sont pas en reste pour honorer les dialogues (A une des bécasses qui saigne du nez: "- Mets-toi ça dans le nez !" "- Mais comment je fais pour respirer ?" "- Respire par la bouche !"), rassurez-vous, et tout est fait pour que l'on ai envie que d'une chose: QU'ELLES CRÈVENT ! VIIIIITE !!! L'une d'entre-elles, toujours très féminine en toutes situations, n'hésitant pas à couler un bronze très en harmonie avec la qualité du film, dans le but de le balancer sur la voiture de sa poursuivante pour la ralentir. Très classe, très efficace, plus besoin d'armes à feu ! Seul inconvénient, on ne tire qu'un coup... Donc la méchante, prisonnière d'un film de merde qui n'en finit pas, devient encore plus furax en en prenant dans la gueule ! Les situations les plus consternantes et invraisemblables vont donc continuer à s'enchaîner mollement, telle une dysenterie, et à dégager une odeur que même le fion d'un clochard ne pourrait plus supporter!
Pour ma part, j'ai passé 95 mn extrêmement pénibles, tellement j'en avais "plein le cul", et je me vois maintenant dans l'obligation de vous quitter pour aller aux toilettes, me vider de toute cette merde qui m'inonde impitoyablement les entrailles... Et ça risque de prendre des heures...