Ryan gosling se plonge parfaitement dans se rôle. La musique et la manière de filmer nous porte du début à la fin dans ce "monde de fous". Un réalisme surprenant qui rajoute la touche de perfection au film. Je dis "bravo"👏
J'ai vraiment adoré. L'acteur principal, sa façon d'être, son attitude, il en dit le moins mais n'en pense pas moins. Des fois vaut mieux être silencieux que de dire des choses futiles ou qui ne servent à rien. Et puis, son amour pour le gosse et la femme, tout en étant en retenue. Un homme qui sait exister et inspirer le respect en même temps.
Ça commence calmement, le temps de présenter les personnages, de mettre en place la situation, puis le calme laisse place à l'orage. Les scènes d'actions, brillamment orchestrées, s'imposent. Voilà ce que devrait être un bon film d'action : mise en scène lente, prenant son temps pour créer une ambiance inquiétante et qui, au fur et à mesure, monte en puissance.
Drive, un film culte, peut-être mon favoris, certainement l’un de ceux que j’ai le plus regardé (avec toujours le même coup de coeur). Le casting est parfait, la BO est magique (Cliff Martinez, Desire, Chromatics & cie), les plans et les couleurs me conduisent à dire que tout est esthétique dans ce chef d’oeuvre de Nicolas Winding Refn. Cet empire de la beauté fait que le scénario passe presque (ou carrément) au second plan, par rapport à cette atmosphère électrique. Les dialogues se font rares, courts, le superflu n’a pas sa place. Tout est dans le charisme des acteurs et l’intensité des jeux de regards. La scène d’ouverture est captivante et le générique qui suit est un véritable plaisir auditif (la fameuse « Nightcall » de Kavinsky) et visuel (ce contraste kitch façon « néons » des images bleuies et de la typographie rose.). Si toutes les scènes sont maitrisées à la perfection, chacun a sa petite favorite. La mienne est la célèbre séquence de l’ascenseur car à mes yeux, elle résume presque les 110minutes de Drive : spoiler: Le contraste entre le ralenti romantique, doux, la passion qui exalte ce long baiser…et la violence qui succède. Le côté sombre, la véritable nature du « driver » se dévoile à Irène. Le plan sur le scorpion qui semble prendre vie sur la veste est comme une signature. La scène est à l’image du personnage interprété par Ryan Gosling : taciturne, calme, puis violent. spoiler: Ce comportement versatile s’amorce déjà dans la célèbre scène du café. Ce versant de sa personnalité monte encore un cran au-dessus dans la scène du motel avec Blanche.
Par ailleurs le « gore », le « sanglant » n’est là que pour témoigner, Drive n’est pas un film d’action. A la violence incarnée par Ryan Gosling, s’oppose la douceur incarnée par Carey Mulligan (par ailleurs semblable à son personnage dans Gatsby Le Magnifique).
Le petit plus à mes yeux, aviez-vous remarqué la thématique de la chance ? Essentiellement liée à Bernie Rose, elle se distille discrètement dans le film. spoiler: Evoquée d’abord par le « fortune cookie » commandé dans le restaurant, la symbolique revient comme un écho dans la scène finale de Bryan Cranston : Bernie lui dit « This is just a question of bad luck » et la séquence s’achève avec un plan sur Shanon, mort. Sur son cou, un symbole de la chance est encré : un fer à cheval.
C'est beau, saisissant, cruel, sensuel, terrifiant. Photographie au top mise en valeur par de nombreux ralentis, comme les sentiment qui transpire dans un mot, lourd de gestes. Mention spéciale pour quelques scènes : celle après la fusillade dans la chambre où il disparaît lentement derrière le mur, celle de l'ascenseur avec ces jeux de lumière (le calme avant la tempête), celle du marteau dans le vestiaire (on pense que le chauffeur va perdre pied) et toutes celles où il... Conduit. Il est extra cet acteur !
Drive nous fait visiter Los Angeles avec The Driver, un personnage pas très causant et plutôt réservé, qui est doublure cascade le jour et chauffeur pour braqueur la nuit. Le film est lent et rythmé par les rares scènes d'action et c'est ce qui fait son charme. Le réalisateur, Nicolas Winding Refn, à parfaitement réalisé le film en y introduisant en plus une histoire d'amour entre notre cher Ryan Gosling et Carey Mullighan, sa voisine, mais cette relation se verra compliquée par certains éléments. En plus d'être une super mega giga bombe, la bande son est aussi super mega giga bombesque avec Kavinsky en scène d'ouverture. Drive c'est un film qu'il faut absolument voir, surtout si on aime les films noir ou les acteurs présents.
A vrai dire ma critique sera assez courte, c'est mon film parfait, il me procure des sensations incroyables, ses musiques, ses dialogues du regards, ses plans sur la ville etc me procurent plus d'émotions que n'importe quel autre film, un incroyable chef d'oeuvre.
Un véritable bijou, voilà ce qu'est "Drive". Quand j'ai vu ce film au cinéma pour la première fois, je me suis pris une claque monumentale, rien que la scène d'introduction m'avait scotché à mon siège. Un film beau et poétique, on se croirait presque dans un rêve à certains moments tellement les lumières sont belles. Le réalisateur à tout miser sur l'esthétique au lieu de l'action, et c'est justement là tout le génie de Refn. Certaines scènes sont tout simplement culte, comme la scène où le Driver embrasse Irène dans l'ascenseur, le baiser est filmé au ralentit et l'on voit les lumières de l'ascenseur qui diminuent de leur intensité petit à petit jusqu'à se ravivé soudainement comme si le cœur du héros se remettait à battre, suivit quelques secondes plus tard par un duel extrêmement brutal. Refn fait passer les dialogues par de long silence ou des regards, et on comprend tout à fait ce que les personnages ressentent. La B.O est tout simplement irréprochable, les musiques correspondent tout à fait à l'univers du film.
" Drive " que dire se ce film si ce n'est que c'est un Chef-d'oeuvre. Ce scénario très sombre est brillamment mis en scène par Nicolas Widing Refn, des acteurs excellent les brèves apparation de Bryan Cranston sont un réel plaisir, Carey Mulligan est excellente ainsi que le reste du casting et Ryan Gosling joue magistralement bien, des scènes mémorables toute les unes que les autres tout cela est servis par une BO d'exception. Une extraordianire oeuvre auquel j'ai adoré regardé.
Visuellement parfait avec de magnifiques plans et des couleurs très bien ressorties ce film nous séduit facilement et sans difficultés, associés tout ça à une excellente bande son c'est un voyage dans une époque résolument rétro et sexy que l'on nous offre. L'histoire assez simple se laisse suivre facilement, le rythme est très posé et au fur et à mesure le scénario monte crescendo, la bande son renforce encore l'impression rétro 70'. Les acteurs sont très bon à l'image d'un Ryan Gosling sensationnel, notamment la scène dans le café ou par le regard il dégage un tel sang froid et beaucoup de colère. Oscar Isaac est vraiment classe et ajoute beaucoup de fraîcheur. La scène du baiser dans l'ascenseur est très marquante tant la mise en scène est délicate. Assurément mon film préféré de 2011!
Ce conte de fée métaphorique réaliste apporte une ingéniosité filmée dans une adrénaline. Ryan Gosling signe une performance digne des meilleures prestations artistiques, un jeu dans lequel il ne peut s'appuyer sur un scénario écrit, s'accentue l'émotion. Le personnage solitaire dans une tristesse en pleine descente en quête de résurrection, le héros sans attache ni identité va rencontrer le changement. Cette bande dessinée seventies est un clin d'œil à tous les genres du septième art. Nicolas Refn le réalisateur, habille avec un pinceau les émotions. Carrey Mulligan est magnifique et fait passer les dialogues par son regard. Une ballade de nuit sur un standard rétro, en calligraphie rose, ne reste plus qu'à se laisser conduire dans cette fresque à montagne russe.
Porté par un Ryan Gosling fascinant et une musique envoûtante, ce polar planant multiplie les ralentis et alterne entre moments romantiques et ultra-violence stylisée. Le danois Nicolas Winding Refn, au sommet de son art, mérite amplement son prix de la mise en scène. Certainement un des plus beaux films américains de ces dernières années.