Là ! On sait pourquoi on aime tant aller s’asseoir dans les salles obscures de nos doux cinéma, et pourquoi on y retourne sans cesse : pour visionner ce genre de pépite « rare » qui nous époustoufle !
Drive est le type de film qui nous fait croire à une histoire, à un déroulé, à des personnages dans sa bande annonce. On pense aller voir un remake quelconque d’un Transporteur, mais au final, on est véritablement loin du compte, loin d’imaginer ce type de film. Pourtant tout est fait pour nous y faire croire, surtout lors des 10 premières minutes du film, où l’on voit notre homme assurer le covoiturage de malfrats comme boulot nocturne. Mais bien rapidement, on rentre dans le vif du sujet, et la page se tourne sur cette introduction, pour nous amener vers un délice visuel pour nos yeux bombardés chaque jour à tant d’atrocités !
L’histoire peut paraître des plus banale lorsqu’on y regarde de plus près, mais au final, celle-ci passe au second plan. On se laisse rapidement emporter dans une vague, d’amour, de psychose, de sang, d’émotion… pour admirer au fil du temps qui s’égrène des plans à couper le souffle. Car oui, en grande partie, ce film m’a touché par sa mise en scène, par son cadrage, par ses coupes qui nous emmène au cœur même de l’action, en nous donnant tout le loisir d’apprécier chaque instant.
Les acteurs ensuite ont aussi joué leur part du gâteau dans ce film. Aussi bien dans l’interprétation de leurs rôles respectifs, dans la gestuel, que dans l’attitude même de leurs personnages. Je ne sais pas vous… Mais quand Ryan Gosling entre dans la peau d’un psychopathe calculateur et méticuleux, il y a comme une lumière qui brille au dessus de lui, qui l’éclaire, l’encense, le rend humain dans sa cruauté ! On aime ou l’on déteste, mais il ne m’a pas laissé indifférent dans son interprétation. Les effusions de sang y sont aussi pour quelque chose me direz vous, mais passons. Et Carey Mulligan… elle est touchante et attachante dans sa « naïveté », mais aussi dans la dualité entre son mari et ce nouveau voisin quelque peu « perturbé ».
Si il y a une scène que je dois retenir dans ce film, je pense qu’il s’agira sans nul doute de celui de l’ascenseur. Si vous l’avez vu, vous comprendrez, sinon dépêchez vous d’aller le voir ! Les plans, la musique, les jeux de lumière, ce passage de l’ange au démon, ce déchainement de violence, pour conclure par l’éloignement des deux êtres sans pour autant engendrer le dégout ou la haine. Tout est réuni dans cet unique passage pour rendre n’importe qui admirateur du travail qui a été réalisé derrière !
Enfin… comme à chaque fois, un film se démarque toujours par sa bande son, ce qui peut le faire passer de bon film à très bon film à surconseiller. A l’instar d’une de mes autres B.O fétiches, à savoir celle de Kick Ass, celle de Drive est arrivée dans mes écouteurs pour un long moment. Il y a un quelque chose, je ne saurai vous dire quoi, les sonorités qui passent de très rythmées et entrainantes, à des tonalités plus douces pour vous amener vers un autre plan de conscience. La bande son apporte véritablement une autre dimension à Drive, poussant le spectateur à toujours apprécier chaque seconde de ce qu’il visionne.
Aucun mot supplémentaire n’est besoin pour décrire ce film d’une très bonne qualité aussi bien visuelle qu’auditive qui vous en donnera pour votre temps !