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G Pe
3 abonnés
32 critiques
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5,0
Publiée le 16 mai 2016
J'ai vraiment adoré. L'acteur principal, sa façon d'être, son attitude, il en dit le moins mais n'en pense pas moins. Des fois vaut mieux être silencieux que de dire des choses futiles ou qui ne servent à rien. Et puis, son amour pour le gosse et la femme, tout en étant en retenue. Un homme qui sait exister et inspirer le respect en même temps.
Interdit au moins de 16 ans à la télévision (c'est une blague ?), Drive bénéficie du label "film à voir au moins une fois dans sa vie". Et pour voir quoi au juste ? Une amourette à l'eau de rose, sur une musique vintage, et une histoire banale qui rend hommage aux films noirs d'antan. Pas très encourageant tout çà....... Oui mais seulement voilà, Nicolas Winding Refn a réussi à créer une ambiance, une atmosphère, propre à son film, et ça fonctionne du tonnerre. On oublie les faiblesses du scénario, pour se laisser transporter dans un univers sombre et crépusculaire, qui n'est autre que le nôtre en fin de compte. Alors oui, on aime ou on aime pas, mais je confirme que le film est à voir au moins une fois dans sa vie......
Histoire captivante, suspens, tension.. Assez violent dans l'histoire et qqs scènes. Belles images, beaux acteurs. Un peu lent, mais ça fait partie de l'ambaince
Ça commence calmement, le temps de présenter les personnages, de mettre en place la situation, puis le calme laisse place à l'orage. Les scènes d'actions, brillamment orchestrées, s'imposent. Voilà ce que devrait être un bon film d'action : mise en scène lente, prenant son temps pour créer une ambiance inquiétante et qui, au fur et à mesure, monte en puissance.
Drive, un film culte, peut-être mon favoris, certainement l’un de ceux que j’ai le plus regardé (avec toujours le même coup de coeur). Le casting est parfait, la BO est magique (Cliff Martinez, Desire, Chromatics & cie), les plans et les couleurs me conduisent à dire que tout est esthétique dans ce chef d’oeuvre de Nicolas Winding Refn. Cet empire de la beauté fait que le scénario passe presque (ou carrément) au second plan, par rapport à cette atmosphère électrique. Les dialogues se font rares, courts, le superflu n’a pas sa place. Tout est dans le charisme des acteurs et l’intensité des jeux de regards. La scène d’ouverture est captivante et le générique qui suit est un véritable plaisir auditif (la fameuse « Nightcall » de Kavinsky) et visuel (ce contraste kitch façon « néons » des images bleuies et de la typographie rose.). Si toutes les scènes sont maitrisées à la perfection, chacun a sa petite favorite. La mienne est la célèbre séquence de l’ascenseur car à mes yeux, elle résume presque les 110minutes de Drive : spoiler: Le contraste entre le ralenti romantique, doux, la passion qui exalte ce long baiser…et la violence qui succède. Le côté sombre, la véritable nature du « driver » se dévoile à Irène. Le plan sur le scorpion qui semble prendre vie sur la veste est comme une signature. La scène est à l’image du personnage interprété par Ryan Gosling : taciturne, calme, puis violent. spoiler: Ce comportement versatile s’amorce déjà dans la célèbre scène du café. Ce versant de sa personnalité monte encore un cran au-dessus dans la scène du motel avec Blanche.
Par ailleurs le « gore », le « sanglant » n’est là que pour témoigner, Drive n’est pas un film d’action. A la violence incarnée par Ryan Gosling, s’oppose la douceur incarnée par Carey Mulligan (par ailleurs semblable à son personnage dans Gatsby Le Magnifique).
Le petit plus à mes yeux, aviez-vous remarqué la thématique de la chance ? Essentiellement liée à Bernie Rose, elle se distille discrètement dans le film. spoiler: Evoquée d’abord par le « fortune cookie » commandé dans le restaurant, la symbolique revient comme un écho dans la scène finale de Bryan Cranston : Bernie lui dit « This is just a question of bad luck » et la séquence s’achève avec un plan sur Shanon, mort. Sur son cou, un symbole de la chance est encré : un fer à cheval.
C'est beau, saisissant, cruel, sensuel, terrifiant. Photographie au top mise en valeur par de nombreux ralentis, comme les sentiment qui transpire dans un mot, lourd de gestes. Mention spéciale pour quelques scènes : celle après la fusillade dans la chambre où il disparaît lentement derrière le mur, celle de l'ascenseur avec ces jeux de lumière (le calme avant la tempête), celle du marteau dans le vestiaire (on pense que le chauffeur va perdre pied) et toutes celles où il... Conduit. Il est extra cet acteur !
30 min. C'est le temps qu'il m'aura fallu avant d'être séduite par Drive. Le film est relativement court - 1h30 - mais la gestion du temps est savamment pensée. Le début du film ne laisse pas présager la suite des événements, beaucoup plus intense et violente. C'est un peu comme si on changeait de voiture : on passe d'une citadine à un bolide lancé à pleine vitesse. J'adore l'atmosphère des eighties, l'aspect léché des scènes de cruauté et les arrêts sur image assez surprenants. C'est comme des montagnes russes : on arrive doucement en haut, mais une fois le train lancé, la pente ne s'arrête pas. Une expérience cinématographique mémorable, agrémentée d'une bande-son enivrante.
"SUPER". Drive est un super thriller. La première scène nous met déjà dans le bain. La prestation de Ryan Gosling, ici la tête d'affiche,est très bonne, il apporte une certaine efficacité au scénario. Il dégage un tel charisme. Les autres acteurs aussi sont bons , les dialogues sont intéressants, même les silences dans certaines scènes sont captivants. Un scénario qui monte en puissance au fur et à mesure. Les scènes d'actions/courses poursuite sont impressionnantes. La bande originale est époustouflante, la musique "nightcall" de kavinsky est superbe. À noter aussi la chanson "a real hero " de College et Electric Youth m'a donné des frissons, ça colle bien avec l'atmosphère du film. Drive c'est aussi de l'amour dans l'air. La scène du baiser dans l'ascenseur que je trouve culte est très bien élaborée avec beaucoup de maîtrise. Du pur bonheur dans le fond et la forme.
Superbement filmé et servi par une très bonne musique et de belles vues de Los Angeles, ce film se suit avec intérêt mais sans vraie passion tant son histoire est simpliste - le scénario tient sur un ticket de métro, voire un permis de conduire pour rester dans le thème du film -, son rythme très lent et ses dialogues minimalistes. D’ailleurs l’acteur principal, Ryan Gosling, offre une prestation du même niveau que les dialogues précités. De plus, certaines scènes, sur la fin, sont d’une violence gratuite et inouïe ! Je trouve le raffut fait autour de ce film très exagéré tant ce film n’apporte rien au Cinéma mais c’est tout l’intérêt de la critique de Cinéma que de laisser chacun exprimer sa propre opinion d’un film…
La froideur de Ryan Gosling n'a d'égal que la richesse des effets visuels. On ne soulignera par ailleurs jamais assez l'impact d'une bande son sur la réussite d'un film (#kavinsky)
Drive nous fait visiter Los Angeles avec The Driver, un personnage pas très causant et plutôt réservé, qui est doublure cascade le jour et chauffeur pour braqueur la nuit. Le film est lent et rythmé par les rares scènes d'action et c'est ce qui fait son charme. Le réalisateur, Nicolas Winding Refn, à parfaitement réalisé le film en y introduisant en plus une histoire d'amour entre notre cher Ryan Gosling et Carey Mullighan, sa voisine, mais cette relation se verra compliquée par certains éléments. En plus d'être une super mega giga bombe, la bande son est aussi super mega giga bombesque avec Kavinsky en scène d'ouverture. Drive c'est un film qu'il faut absolument voir, surtout si on aime les films noir ou les acteurs présents.
Drive est THE film to see. Non pas pour son scénario qui reste assez conventionnel, mais pour sa mise en scène sublime, sa musique stratosphérique et le jeu de Ryan Gosling, qui incarne un cascadeur le jour, et un pilote hors pair participant aux braquages la nuit. Bad boy au grand coeur, attaché à sa voisine et à son petit, son désir de vengeance ira crescendo. Il trouve ici un rôle ambivalent qu'il maitrise complètement, oscillant entre la timidité et son talent de driver prêt à tout. Les seconds rôles sont excellents, on retrouve ici avec plaisir Ron Perlman et on découvre la touchante Carey Mulligan, en mère fragile secrètement amoureuse du mystérieux Ryan. Il manque ce petit quelque chose à le faire passer en chef d'oeuvre, peut-être un scénario trop convenu ou une violence qui peut choquée. A noter les vues magnifique des gratte-ciel et une scène hypnotique dans l'ascenseur. A voir et revoir.
Honnêtement, la seule agréable surprise que j'ai eue en regardant ce film, c'est l'apparition de l'inévitable Bryan Cranston, au delà, ce film heureusement que je ne suis pas allé le voir au cinéma, sinon je me serais endormi. Pas de dialogue, aucun dynamisme, aucun entrain montré par Ryan Gosling, qui est certainement devenu acteur plus pour son physique qu'autre chose. Même un scénario qui méritait meilleure exploitation. Enfin voilà, un film bancal et pas brilliant par son casting (à par chouchou Hal de malcolm, c'est pour toi que je met l'étoile).
Aussi mutique que distant, le personnage de Ryan Gosling ne semble retrouver son expressivité qu'au contact de Carey Mulligan et de son fils. Cette dualité rappelle la figure du héros de tragédie qui se bat spoiler: jusqu'à la mort (ou non) pour ses idées, qu'elles soient nobles ou non. En dehors des scènes à toute vitesse conduites par le feu enragé des voitures, le film use d'un certain calme qui n'est pas sans rappeler le caractère ambivalent du personnage central. La bande son magistrale enveloppe le film d'une atmosphère étoilée et sereine rendant possible cette sensation de froideur enivrante. Tout y est intériorisé, les émotions du personnage principal comme le film lui même. Cette distance voulue accentue une violence parsemée et maîtrisée donnant au film ce côté très énigmatique.