Derniers Avis : Gomorra - Page 24

Un film intéressant, instructif, avec de bons acteurs mais trop long, trop décousu, trop mou.

un film coup de poing! a voir
sur ce...

Cette peinture très réaliste, très crue de la Camorra est terriblement marquante. Le film manque peut-être un peu d'unité mais cela n'enlève rien à sa force, il n'en est pas moins passionnant.

Aux antipodes des œuvres de Coppola, Scorsese ou De Palma, Gomorra nous plonge dans ce sombre univers qu'est la mafia, dans un style épuré, au réalisme percutant, façon documentaire.
Une réussite.

Saisissant par sa violence, Gomorra retranscrit avec merveille la pression sans faille qu'exerce la comorra sur l'ensemble des activités et des vies des personnes vivants dans leur secteur. Cependant même si l'ambiance est certainement proche de la réalité, Gomorra n'est pas un film qui séduira un large public du moins en dehors de l'Italie, pays où a agit l'organisation criminelle. Certes le film aura eut sa palme pour son pouvoir dénonciateur et démonstratif, mais il manquerait peut être un soupçon d'explication sur les origines de ce mal et la possibilité au spectateur de laisser entrevoir des solutions au problême.

Gomorra est un de ces films qui "choc". Loin du documentaire comme on peut le lire sur certaine critique, ce film à une réel profondeur, un réel message. Tous ces petits bout d'histoire qui au fur et à mesure prenne forme et nous dévoile ces personnalités toutes victime de leur environnement et fréquentation. Gomorra ne laisse pas indifférent, on remarquera notamment ce climat constant de terreur, crainte et non respect, bien loin des film de mafia américain.

On entre particulièrement vite dans le film, en même temps vu la scène du début, on ne peut qu'être pris au dépourvu, ne pas réfléchir et se laisser emmener. Les 2h15, je ne les ai pas vues passer.
Gomorra est un film dur, entre documentaire et polar. Mais le spectateur n’oublie quand même pas que ça reste un film grâce aux histoires narratives qui s’entremêlent, dénonçant chacune un aspect de la mafia.
Les acteurs sont plus que convaincants ; ils semblent être ancrés dans ce milieu depuis leur enfance.
La réalisation est irréprochable. La plupart des plans sont réalisés avec une caméra mouvante qui donne au film cette ambiance lourde et pesante mais aussi très réaliste.
Le réalisateur a cherché à choquer. Il emploie souvent une musique moderne mais décalée par rapport aux actions. Les couleurs sont très sombres rappelant la réalité noire et sale. Les meurtres sont d’une grande rapidité. C’est provocant et ça choque.
Il faut avouer que le réalisateur, les acteurs et toute l’équipe du film ont fait preuve d’un grand courage pour tourner ce film sur la mafia italienne au cœur de Naples. C’est un film audacieux qui laisse le spectateur seul face à cette violence ! Ce film a une grande puissance et il est d’une grande efficacité. A ne pas manquer.

Gommora soulève un dur problème de société à savoir la mafia italienne et montre son implication dans une multitude de domaines et touchant toute sorte d’individus. Matteo Garrone a pour partit pris de filmer à la manière d’un documentaire, ce qui rend les faits encore plus crus, sauvages et impitoyables. Il montre tout sans peur. Le déroulement lent de l’histoire est ponctué d’explosions de violence caractéristiques de ce milieu.

L'idée de départ était plus qu'originale et attirante : réaliser un film-documentaire sur la mafia italienne à Naples tout en désobéissant aux codes du film de gangster, afin d'être le plus réaliste possible. Ceci est largement réussi, en particulier grâce à l'excellente mise en scène (caméra à l'épaule, longs plan-séquences) et à la description des personnages. Ceux-ci sont en effet loin d'avoir la beauté et le romantisme de KIM ROSSI STUART (ROMANZO CRIMINALE), la classe et l'élégance de MARLON BRANDO ou AL PACINO [la trilogie du PARRAIN, SCARFACE (ce dernier est d'ailleurs cité à plusieurs reprise, ce qui renforce le fossé entre le personnage de cinéma et ces personages "réels" )]ou encore l'empire luxueux et paradisiaque de ROBERT DE NIRO (LES AFFRANCHIS, CASINO). Après une première scène aussi efficace que violente, le spectateur doit attendre un peu plus d'une heure pour retrouver ce rythme brutal et entraînant ; car pendant cette période, il y a un certain nombre de longueurs, de segments que le réalisateur aurait pu supprimer (en particulier, dans les histoires, de plus un peu compliquées, de Pascuale et de Roberto). Seul le récit de Marco et Pisé est suivi avec beaucoup d'intérêt. Ayant remporté le grand prix du festival de Cannes 2008, GOMORRA mérite quand même le détour pour sa deuxième partie tenant en haleine et pour ses annonces finales qui font froid dans le dos. Voyons ce que vaut le roman dont il est inspiré.

Film hybride tenant du documentaire et du polar qui prend place dans un immeuble de Naples, laid, en béton des années 60-70 avec des coursives sans fin rappelant efficacement la prison.
Où l'on découvre que les malfrats ne sont que des petites frappes sans intérêt aucun, c'est là que réside tout l'intérêt et la force de ce film adapté d'un roman lui-même tiré de faits réels. Acteurs locaux plus vrais que nature, mise en scène digne d'un vrai polar. L'ensemble fait peur, très peur, le système politique est seulement aperçu à travers les malversations sur les déchets mais on se doute que tout le système est gangrené. Quelques personnages tournent le dos au système mafieux mais à quel prix! Réaliste, dur, peu d'espoir...à voir absolument. Grand Prix du Festival de Cannes amplement mérité.

ce film est ni divertissant, ni informatif, il est anti-esthétique, tout sauf une prouesse cinématographique, les acteurs sont mauvais. En plus c'est long et le rythme est décousu et lent... Bref, je m'interroge vraiment sur cette engouement général pour ce film qui est résumé par son affiche, tout simplement nul, nul, nul!

Plus de mal que de peur, dirais-je. Plus de mal que de peur, car, par écran interposé, le sentiment est amoindri. Mais du mal, il y en a. De l'absurde violence. Les seuls moyens de communiquer : le mensonge, la menace, voire le meurtre. Aucune autre issue possible que la mort, nous semble-t-il, si nous ne capitulons pas. Une représentation poignante, perturbante, de la "société" Sud-italienne. Les images sont belles, les mouvements de caméras sont très bien exécutés, bien que parfois écoeurants - si je puis dire -, et la seule musique est celle que les personnages écoutent.
Troublant.

Vraiment énorme. La vérité sur la mafia italienne est étalée comme un boucher étalerait un cadavre sanguinolant sur son établi. C'est froid, sale, cru et on va droit au but. Moi qui ai mes grand-parents qui habitent la baie de Naples, je trouve terrifiant de voir que la Camorra est absolument partout, touchant tous les âges (du gamin de 10 ans qui veut faire comme les grands au mourrant nonagénaire qui commande les opérations) et toutes les classes de la société; tout le monde, toute la ville est leur terrain d'affaire; de la drogue, des armes, mais aussi de la couture aux ordures dans la rue. Si un jour vous allez dans cette ville ignoble que je connais pas trop mal, Naples, les nombreuses anecdotes venant de ce film, pas forcément agréables pour un touriste d'ailleurs, vous reviendront automatiquement à l'esprit. Vous ne verrez plus jamais les robes portées par des stars comme par exemple Scarlett Johansson à Cannes de la même manière... Terrifiant mais extrêmement éclairant! A voir A-BSO-LU-MENT!!!

Matteo Garrone : "avant de tourner, j'ai regardé des documents animaliers du "National Geographique". J'ai conçu Gomorra comme un reportage sur des animaux vivant dans la jungle."

Ben oui on voit bien que le mafieux est un gros beauf avec un cervelle de Hyène, mais c'est à peu près tout, pour en savoir plus mieux vaut lire le bouquin. Quoi qu'il en soit, cela reste un bon divertissement!

Un film un peu long et sans trop d'action mais qui nous met bien dans l'ambiance des quartiers de Naples.
Le fait de savoir que c'est la réalité nous motive à le regarder.
Dommage que les petites histoires ne se rejoignent pas vraiment voire pas du tout, ce qui aurait peut être donner plus d'intérêt au film.