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Tendax_montpel
31 abonnés
631 critiques
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4,0
Publiée le 1 octobre 2010
Une chronique réaliste qui nous fait découvrir la mafia napolitaine à travers quelques destins. La réalisation ne s’embarrasse pas de fioriture et se concentre sur des dialogues qui ont un vrai accent d'authenticité.
Un film poingnant et fort. On ose imaginer que tout le monde pourra s'en sortir tant on est pris dans cet univers si sombre mais si vrai. Un grand moment. Sans trop en faire, ce film nous dépeint un univers de violence où chacun veut pouvoir se démarquer et on en sort troublé...
Un bon film malgré sa longueur non justifiée. Il y a plusieurs histoires parallèles qui, même si elles se déroulent au même endroit, ne sont pas reliées les unes aux autres. Et la finale n'est absolument pas bouleversante dans l'optique où on en parle une demi heure à l'avance. Je m'attendais à une autre fin. Je reste sur ma faim.
Mateo Garrone nous délivre ici une vision ultra réaliste de la mafia napolitaine au 21e siecle. Le spectateur suit ainsi l'évolution de personnages impliqués de prés ou de loin dans les combines de la mafia napolitaine. C'est d'ailleurs cette diversité de personnages qui fait défaut au film, avec un manque de rythme et une multitude de situation pas vraiment utiles qui peuvent à la longue embrouiller l'esprit du spectateur. Il n'en demeure pas moins que ce film "choc" a crée un véritable buzz lors de sa sortie, et mérite ainsi d'être vu...
Cette incursion dans les bas-fonds de Naples gouvernés par la Camorra ne fait que dénoncer une situation connue mais éternelle en illustrant les cas de six personnages, lesquels sont loin des clichés habituels. Ils nous entraînent dans les rues sordides de leurs quartiers gangrenés, essayant tant bien que mal à y vivre ou survivre. Loin aussi la vie de château des parrains qu'on ne voit jamais. Ceux-là ils financent les grands projets mondiaux avec ce que les fourmis italiennes ont récolté pour eux. Ce n'est pas le premier film traitant du sujet, mais son style proche du document le distingue nettement. Pas de fioritures, pas de temps morts, du cinéma efficace. Enfin efficace pour le 7ème art, car pour le reste c'est-à-dire la réalité, il n'aura aucunement à changer quoi que ce soit. C'est d'ailleurs impossible, la Camorra fait partie de la société italienne. Il s'agit d'une force économique et politique que personne ne veut ou ne peut vraiment dissoudre.
Découpé un peu à la forme d'un documentaire, Gomorra nous fait rentrer dans la Camorra par 5 portes differentes : 5 histoires qui, chacune à leur manière, nous montre la réalité de la pieuvre mafieuse en Italie du Sud. Il n'y a pas qu'un pouvoir occulte qui dicte ses ordres à une armée des ombres, mais bien des intérets défendus par des gens armés et qui essayent de vivre chaque jour à leur manière, avec leurs convictions. Nerveux, souvent violent, et superbement interprété par toute une kyrielle d'acteurs confondant de réalité, le film est très convaincant, et il nous plonge au coeur d'un univers où les clans, les familles et leurs histoires sont baignés de douleur et de vengeance à venir. Inextricable.
Décidemment pour l'instant je ne comprends pas le jury du festival de Cannes cette année. Donner le grand prix à ce film italien et rien à Valse avec Bachir ! Je ne sais pas pourquoi mais ce film ne m'a pas du tout touché. Après le passage triomphal sur la Croisette je m'attendais à être secoué, mais non. L'histoire est certes édifiante, nous présentant bien les ravages de la mafia sur les gens et l'environnement. Mais il n'y a pas d'émotion. Le tout est filmé nerveusement caméra à l'épaule à la limite de la nausée. C'est du franco : la corruption, la violence. Pas de chichis pas d'états d'âme. Mais pas vraiment de mise en scène, des successions de scènes sans rapport les unes avec les autres, ça part dans tous les sens... Façon documentaire l'image n'est pas très belle. Le tout est toujours gris, sale. Les acteurs sont plutôt convaincants (surtout les jeunes) mais vu la multitude de personnages on a du mal à s'attacher à un d'eux. C'est un peu le problème, trop de personnages, trop d'histoires parallèles. Parfois difficile à suivre. Dommage il manque un 'je ne sais quoi' pour emporter l'adhésion totale. En tout cas la mienne !
Tiré d'un livre de Roberto Saviano sur la Camorra, la Mafia napolitaine, Gomorra a été présenté en compétition à Cannes 2008 et a été couvert de louanges par l'ensemble de la Critique. Au palmarès, il s'est retrouvé vice-palme d'or en recevant le Grand Prix de la Critique. Difficile après ça d'aller écrire qu'on a trouvé ce film terriblement ennuyeux. En fait, le bouquin est certainement passionnant, mais, ici, au cinéma, on se retrouve face à quelque chose de trop touffu, avec une histoire qui part dans tous les sens et à laquelle on n'arrive pas à accrocher. Comme c'est la même chose avec les personnages, avouez qu'il ne reste pas grand chose ! En résumé, un sujet important, un film qui semble plaire à beaucoup de monde mais ... pas à moi !
L’adaptation du livre de Roberto Saviano montre une Naples qui, surtout pour ceux qui comme moi n’ont pas lu le livre, est loin de la carte postale. Tous les clichés malheureusement vérifiés sont présents : mafiosi aussi vulgaires que dangereux, emprise de la maffia sur toute la ville comme sur l’ensemble de la Campanie, recrutement des membres dès le jeune âges, règlements de comptes sanglants… Bref un cadre de vie désespérant et ce d’autant plus que si on ne connaît personne on a peu de chance de trouver un travail dans cette région déshéritée du Mezzogiorno et où la Camorra devient le seul moyen de gagner sa vie. L’emploi du dialecte napolitain dans le film rend l’immersion dans le film très efficace, de même que les acteurs qui donnent une véritable crédibilité aux personnages au point de faire ressembler le film à un documentaire plus qu’à une œuvre de fiction. L’histoire manque cependant un peu de tension du fait de la multiplicité des intrigues et le début un peu lent fait un peu languir le spectateur, mais si on prend la peine de dépasser ces menus défauts on passe un moment intéressant avec des personnages beaucoup plus hauts en couleurs et moins romantiques que les protagonistes du « Parrain » de Coppola. Une œuvre à la fois instructive et distrayante, ce qu’on attend d’un cinéma de qualité en somme.
J'ai vraiment pas accroché. Il y a un gros problème avec ce film, c'est qu'à mon avis le scénario manque terriblement d'enjeux. Je n'ai rien contre le fait de proposer un scénario qui se veut être le quotidien de quelqu'un / d'un groupe mais il faut une écriture très solide et autant dire que celle de Gomorra n'a pas réussi à me contenter. D'autant plus qu'à partir du moment où on a compris un peu le propos, tout est assez redondant. La mise en scène est en accord avec le sujet traité mais ne parvient pas non plus à maintenir l'intérêt tout du long.
Derrière les paillettes de la Mafia, il y a cette autre mafia. Plus crue, plus vraie, moins télégenique mais tout bonnement hallucinante. Dommage que le film manque tant de rythme.
En lisant les critiques, surtout presse, je me demande si j'ai vu le même film... Le réalisateur choisit de se rapprocher le plus possible du documentaire, jusque là on est d'accord, mais pour ce qui est du passionnant je comprends moins. Et il ne faut pas confondre "nerveux" avec "confus". Car on se perd dans une succession de scénettes auxquelles on ne comprend souvent pas grand chose. Même si la volonté était de supprimer totalement l'aspect fictionnel (et par conséquence de se démarquer totalement des grands films sur la mafia), il est très gênant qu'il y ait une perte totale des sentiments et émotions. Il y avait sans doute mieux à faire que ce fouillis qui ressemble plus à un brouillon sans âme qu'à un véritable film.
3 sur 5 = note technique. Utile de se déplacer pour connaître l'étendue des dégâts autour de Naples, car c'est un reportage. Rien de romancé, et on voit venir les traquenards, je me suis un peu barbée (au contraire, dans un autre genre de malfrats, de "Romanzo Criminale")... Ici, c'est à qui sera le plus abject pour traficoter. Pan pan, boum boum, froissement de billets, la petite guerre faite adulte... A chaque plan, on se demande à qui le tour, collègue aujourd'hui, à abattre demain... La loi du plus fort, du plus bête, les gros caïds ah ah ! Merci les enfants et bonjour les tests de recrutement ! Cela pouvait être dit en plus court, on a bien compris que c'est "du vrai et du présent" ! De ce fatras, un seul homme s'extrait après avoir viré des fruits, sur ordre, dans un fossé, une seule identification possible, et bien tiède... On sort de là expert sur la question mafieuse et édifié sur l'imbécillité humaine !
ce film réaliste est plus vraie que nature. Choquant, il aborde la mafia italienne avec une approche quasi documentaire et en fait un vrai brulôt. Gomorra a un tel impact que son réalisateur est aujourd'hui contraint de vivre caché et exilé.