Au bout des premières minutes, je me suis demandé pourquoi ce film avait bouleversé la Croisette et conquis la critique, qui en avait fait un classique instantané. Scénario confus, multitudes de persos aux occupations obscures, pas de lien narratif, bref, on n'y comprend rien. Puis, peu à peu, on est prit dans cette ambiance, on identifie chaque perso (chaque histoire est indépendante et parallèle) et chacun nous dévoile une facette de cette entité toute puissante. Le film joue sur les codes du genre avant de leur tourner le dos et nous montre cette criminalité quotidienne loin de toute glorification. La violence n'est que peu montré (du moins avant le dernier 1/4 d'heure) et on ressent une étrange sensation qui nous envahit progressivement. "Gomorra" n'est pas un film qui s'analyse, c'est un film sensitif, qui vous montre, de manière frontale, quelque chose d'invisible et que l'on voudrait ne pas voir ou ne pas connaître. Le silence qui suit la fin du film et les quelques lignes qui le conclut, c'est, au choix, de la honte, du désespoir, du dégoût. On est sonné et c'est tout. D'autres critiques sur
Magnifique descente aux enfers filmée presque comme un documentaire dans cette Italie gangrénée par la violence et la mafia, les personnages sont filmés avec talent, sensibilité et précision. Ici pas de pincette, mais la brutalité de la rue, la tension pure et dure, la violence puissante et déstabilisante. Grand Prix de Cannes en 2008 avec justesse !
Interessant... Le côté documentaire est un peu lourd pour une salle ciné et les acteurs sont un peu juste, surtout les deux apprentis scarface vaiment très mauvais. Reste que le film atteint son objectif, c'est fort, dénonciateur et change réellement des films de gangsters habituels ; ici les parrains parmi les plus puissants du monde s'habillent en joggings troués et marcels. La violence est froide et filmé sans effets de styles pour mieux s'ancrer dans la réalité. Un docu-fiction solide.
GOMORRA c’est d’abord un film simple, sans artifice, qui dénonce de manière crédible des clans mafieux scandaleux, sans morale et politiquement incorrect. Mais c’est aussi le film qui a reçu le Grand Prix à Cannes cette année et l’on comprend pourquoi lorsqu’on assiste à cette œuvre percutante multipliant les personnages et leur histoire pour ne construire qu’un seul récit cohérent. Filmée en grande partie caméra à l’épaule (pour les scènes les plus insoutenables et tendues), le choix n‘est pas anodin puisque cela rend la fiction intelligemment nerveuse et réelle. Il n’y a pas de petits ou grands trafics, tout est dénoncé, abordé avec minimalisme et anti-héroisme, le film ne fait que rendre compte de faits et situations véridiques au sein d’une microsociété corrompue par la soif d’argent et de pouvoir et c’est d’autant plus choquant lorsque l’on sait que la mafia contribue parfois à des investissements légaux dans le monde. En dépit d’une vision très négative et chaotique de cette face du monde qu’on ne peut que déplorer (insécurité, drogue, délinquance, criminalité, pauvreté…) GOMORRA relève d’une grande maîtrise cinématographique de la part d’un cinéaste qui choque et interroge par ce film politique nécessaire et qui a amplement mérité sa récompense au 61ème Festival de Cannes.
À Naples, dans un quartier urbain où s’entassent des familles et où grouille une organisation criminelle, cinq histoires se croisent dans «Gomorra» (Italie, 2008) de Matteo Garrone. Adapté du roman documenté de Roberto Saviano, «Gomorra» entend reproduire la même approche, celle d’une œuvre froide, quasi-reporter dans le sens tempéré du terme. Le sang qui jaillit et les malversations immorales ne sont pas livrées comme des actes heureux et jouissifs, hédoniques comme ils peuvent l’être chez Scorsese ou Tarantino, mais plutôt décrit selon leur plus simple présentation. Le croisement des intrigues tisse une communauté reliée, réunie dans la misère. En décrivant avec une telle objectivité semblable le lot quotidien des méfaits de la Camorra, Garrone ne porte pas de jugement et récuse toute invocation de la représentation, du spectacle. Touchant tous les âges, du jeune Toto, jeune garçon de 12 ans, fils d’épicier, attiré par les prestigieux devoirs qu’impliquent la Camorra, au vieil adjoint au maire Franco, la Camorra étale son influence néfaste sur tous les âges et toutes les classes, jusqu’à un grand couturier dont Scarlett Johansson vient à porter une robe au Festival de Rome. Réunis dans la région de Naples, tous ces gens viennent à se trouver impliqués, de loin ou de près, à la guerre que se livre deux clans. De là, dans un climat déjà dangereux, naît une condition insalubre. Le ton froid avec lequel Garrone met en scène les témoignages de Saviano applique une rengaine brechtienne qui entend que l’auteur ne doit pas juger sa pièce mais laisser au spectateur ce pouvoir de jugement. De ce fait, les balles tirées à bout portant dans le torse sont filmées en pleine frontalité. Pour traduire cette tension, Massive Attack vient nourrir le film de sa musique d’ambiance aux accents noirs et métalliques. Le métal semble être la matière dont est fait le film, semblable à une architecture de ferraille, aussi froid et gris.
Portrait sans concession d'une Italie gangrénée par le crime, ce long métrage est un chef d'oeuvre épuré (peu de musique et dispositif formel proche du documentaire) qui risque fort de marquer durablement les esprits. Il y aura à coup sûr un avant et un après Gomorra.
Film archi réaliste sur la mafia napolitaine, change des films où sont présentés seulement les côtés qui font "rêver". Cru et dur, comme il faut, un film docu à voir pour mieux comprendre la mafia d'aujourd'hui.
le sujet est bon on passe un bon moment mais je trouve le film un peu baclé comme j'ai lu le livre avant d'avoir vue le film j'ai trouver qui manque beaucoup de sujet important pas traité dans le film et je trouve sa dommage en tous qu'a le film n'ai pas a la hauteur du livre
Bon film mais j'ai été très déçu car je m'attendais à beaucoup mieux! Le sujet est assez original car la mafia italienne n'est pas beaucoup traitée au cinéma! Cependant, le film est un peu long par moments!
Du mouvement pour du vent et beaucoup de bruit pour rien. L'adrénaline d'un tournage "very exciting" dans las bas-fonds de Naples accouche d'une daube, une de plus.
c'est un supplice. Si c'est un documentaire je n'y ai rien appris. Qu'on ne vienne pas me dire que quelqu'un de censé à aimé ce film. c'est long dans les longueurs, c'est lent.............. et pour rien en plus... des scènes plates sans aucun intéret. Et ça parle ça déverse des tonnes de paroles comme un flot continu. les personnages sont criards j'avais envis de foutre sur la gueule à quelques uns. Dans les critiques 4 étoiles quelqu'un fait référence à HEAT !! Bien sur... et aussi si vous avez aimé brice de nice, starwars et la guerre des boutons vous adorerez ce film qui est dans la même veine.