Le jour de la sortie du film, la NASA a publié un lien sur son site où des scientifiques expliquent, au travers de questions/réponses, pour quelles raisons tout les fantasmes de "fin du monde" le 21 décembre 2012 sont faux. Vous pouvez voir le détail de leurs explications en cliquant ici.
Une scène de 2012 devait montrer des musulmans priant la Mecque être balayés par un des tsunami, mais Roland Emmerich décida de la retirer du montage final. Il déclare lors d'une interview "je ne voulais pas provoquer une fatwa et vivre avec des gardes du corps jusqu'à la fin de mes jours. Franchement ça ne valait pas le coup. Ce n'est que du cinéma."
"Nous étions prévenus", rappellent les quelques mots placardés sur les affiches promotionnelles. Saviez-vous en effet que l'idée originale du film s'inspire en partie de véritables théories scientifiques, basées sur une ancienne prophétie maya qui prédit la fin du monde... le 21 décembre 2012 ? Le calendrier maya arrivant à son terme, plusieurs chercheurs ont étudié les phénomènes qui ont été prédits et sont censés frapper la planète. Certains auteurs comme Lawrence E. Joseph, John Major Jenkins et Daniel Pinchbeck ont ainsi commenté plusieurs modifications terrestres possibles : changements cataclysmiques, inversion des pôles magnétiques, activité solaire hors norme, bouleversements climatiques et crise écologique... Et si tout cela avait une part de vérité ?
2012 marque une nouvelle fois la collaboration entre le réalisateur Roland Emmerich et les superviseurs des effets visuels Volker Engel et Marc Weigert. Volker Engel, après avoir rencontré Roland Emmerich en 1988, a notamment travaillé sur Moon 44 (1990), Universal Soldier (1992), Independence Day (1996) et Godzilla (1998). Marc Weigert, quant à lui, a entamé sa collaboration avec le duo Emmerich/Engel sur Independence Day.
Dans le film 2012, le président des Etats-Unis est joué par Danny Glover, mais il n'en a pas toujours été ainsi. A l'origine, le scénario prévoyait une "présidente" pour diriger les Etats-Unis pendant l'Apocalypse, mais devant les résultats des primaires des éléctions présidentielles américaines, Roland Emmerich et Harald Kloser ont été obligés d'admettre qu'un changement de sexe s'imposait pour ce personnage, afin d'être plus proche de la réalité.
Le premier scénario de Roland Emmerich prévoyait que le spectateur ne suive que des personnages ordinaires, n'ayant aucune connaissance particulière des catastrophes qui se produisent. Mais il a admis très vite qu'il était impossible de traiter un cataclysme de l'ampleur de 2012 sans parler des mesures extraordinaires que prennent les gouvernements.
Pour porter à l'écran 2012, Roland Emmerich a choisi de recourir à des effets purement visuels, mais également à des effets physiques "à l'ancienne" en assurant des cascades sur plusieurs plateaux et décors "mouvants". Plus de 500 000 tonnes d'acier ont été utilisées pour fabriquer ces décors mobiles. Le réalisateur précise : "Utiliser les deux m'a donné la liberté de choisir pour chaque scène ce qui servait le mieux l'histoire et le type d'effets le plus efficace pour rendre la scène crédible."
De toute évidence, Roland Emmerich s'est fait maître dans l'art de détruire la Maison Blanche dans des circonstances apocalyptiques ! On se souvient qu'en 1996, il avait déjà réduit le bâtiment en poussière par une attaque extraterrestre dans Independence Day. Cette fois, la résidence présidentielle se fait littéralement écrasé par le porte-avions J.F. Kennedy, lui-même emporté par un gigantesque tsunami !
Roland Emmerich insère dans son film, plus ou moins discrètement, des références à des personnalités connues. Par exemple, le conservateur du Louvre est tué par l'explosion de sa voiture sous le pont de l'Alma (le fameux pont sous lequel Lady Diana est morte en 1997). Autre clin d'oeil, lors d'une conférence de presse précédant un important seisme, le gouverneur de Californie assure qu'il n'y a absolument rien à craindre. Son très gros accent germanique rappelera le "gouvernator" Arnold Schwarzenegger.