Je mets une étoile et demi car ma fille à bien aimé. Personnellement je me suis ennuyée ... Beaucoup ennuyée. Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire qui pourtant semble intéressante. Il y a plusieurs choses que clochent avec ce film rythme trop lent, personnage pas ac creusés, esthétique plaisante mais au final emprunté à d'autres artistes ... J'ai également eu l'impression d'être dans un très long clip de dionysos moi qui aime bien ce groupe j'étais a deux doigt de l'overdose ... Quant à Olivia Ruiz ... Pitié n'en jetez plus ... Et c'est quoi c'est accent espagnol ?! Bref tout ça mis bout à bout il me tardait que le film touch à sa fin.
De la mécanique du cœur, on connait quasi parfaitement la plupart des chansons de cet album sorti en 2007 et décliné (déjà) en roman. Las, Mathias Malzieu veut développer un peu plus cet univers à la fois banal et particulier via Jack et la Mécanique du Cœur. Et alors qu’on aurait pu croire qu’il ait trop forcé la dose, miracle, la sauce prend étonnement bien durant les courtes 90 minutes de film. Car si le film puise allègrement dans quelques belles références du cinéma contemporain (Tim Burton, Pixar et Myazaki), Dyonisos est un grand garçon qui arrive à construire un monde féérique et mélodique. Ainsi, Jack et la Mécanique du cœur bat en permanence entre réalité et fiction, entre tirades enfantines et chansons d’adultes, entre tragédie et comédie romantique, le tout pour nous livrer un film d’animation démontrant, une fois de plus, tout le génie de l’animation à la française.
Ce film d'animation est excellent. Les images sont magnifiques, la bande son est exceptionnelle. Le scénario est rempli de poésie et de simplicité à la fois. C'est mélancolique, très sombre, mais tellement beau.
Long-métrage d'animation atypique et plus poussé, "Jack et la mécanique du cœur" est doté d'une histoire attirante aidée d'autant plus par une bande originale exceptionnelle. De ce fait, le scénario est bien écrit pour être musical et la réalisation effectue une mise en scène parfaite. Quant aux personnages, ils sont tous intéressants apportent chacun un plus au récit. Ainsi, le film est divertissant, vraiment plaisant et captivant jusqu'au bout soit réussi !
Bien trop pompé sur l'univers d'un Burton, Jack et la mécanique du coeur souffre aussi d'un trop plein de musiques et de voix trop familières (très gênant de reconnaître les voix énervantes d'Olivia Ruiz ou de Grand Corps Malade notamment) qui font presque oublier les personnages. L'intrusion brutale de chansons (au demeurant pas terribles) nuit également au déroulement de 'l'histoire étrangement hachée… Bref, bancal et ni terrible pour les enfants (trop glauque) ni pour les grands...
Magique, poétique, original et avec de très belles chansons. L'anti-Disney par excellence. C'est la France monsieur ! Comme quoi, quand le talent est là, l'animation française n'a pas à rougir face à ses homologues ricains ou nippons.
Mathias Malzieu nous propose un univers atypique, imaginatif et inventif, perclus de petits détails d'une créativité absolue. Une ode à George Méliès à plus d'un titre. Le design de l'animation peut paraître un peu sec mais renforce l'expérience et apporte de la fraîcheur à un genre qui a tendance à s'auto-parodier, à la limite de l'ecoeurement. Ici, pas de grosses ficelles mais des paquets de tendresse et de générosité. Et l'ambiance gothique et sombre offrira un parfum vénéneux et entêtant aux cœurs les plus serrés.
Quant aux chansons, le casting est intense. En sus de Malzieu et Dionysos, on retrouve Olivia Ruiz (aaahhhh Olivia...), Grand Corps Malade, Bashung, Emily Loizeau et j'en passe. De superbes ritournelles à l'élégance rare, perfusées de textes brillants et enlevées. Mathias Malzieu, quand tu veux pour un autre animé tiré de tes bouquins ! Tiens, et pourquoi pas celui du "Plus Petit Baiser Jamais Recensé" ? 3,5/5
Le film est esthétiquement sublime, et plein de poésie à la Tim Burton... Cependant les décors sont vides et le rythme de l'histoire va en dent de scie. L'univers de Dionysos est intéressant mais certains morceaux et textes sont décevant, car collant mal à l'univers. On n'est loin de la BO de Mathieu Chedid (M) pour un Monstre à Paris. Un bon film mais qui ne rentrera pas dans les annales.
Pour son premier passage derrière la caméra, Mathias Malzieu (le chanteur de Dionysos) ne se foule pas et adapte pour la seconde fois son roman "La Mécanique du Cœur" après avoir déjà sorti un livre et un CD. Épaulé par Stéphane Berla, dont c'est également le premier film, et produit par Luc Besson, le film s'avère être d'une qualité rare pour un produit d'animation français, les graphismes, mouvements de caméra et autres délires visuels étant tout bonnement époustouflants. Ainsi, Malzieu continue d'exploiter son unique histoire à ce jour et l'adapte sous un autre format : à la fois peu original dans le fond et très audacieux dans la forme, l'auteur-réalisateur réussit toutefois à nous surprendre pour un premier film... Dans un univers victorien très similaire aux précédentes œuvres de Tim Burton (Les Noces Funèbres notamment), Jack et la Mécanique du Cœur nous entraîne dans un monde magique où le jeune Jack, né dans la plus froide nuit d'hiver, a survécu grâce à un cœur mécanique (tout est dans le titre) mais qui ne doit ni se mettre en colère ni tomber amoureux. Un supplice pour le jeune homme qui, très jeune, tombe éperdument amoureux de Miss Acacia, une danseuse énigmatique. Pourtant, aidé de George Méliès himself, Jack va aller jusqu'au bout du monde pour retrouver l'amour de sa jeunesse et vivre la plus folle et la plus dangereuse aventure de sa vie. Très inspirée par le "Hugo Cabret" de Brian Selznick (et par conséquent par l'excellente adaptation de Martin Scorsese), l'histoire demeure néanmoins passionnante, entrecoupée naturellement de chansons envolées et dynamiques qui apportent une certaine identité au long-métrage. Animation bluffante, humour bien dosé, musiques entraînantes, doublages de qualité, scénario à mi-chemin entre le sordide et le féérique... Tout semble parfait. Mais le film ne l'est pas, malheureusement. Car outre ses qualités indéniables, il manque au long-métrage une originalité, quelque chose qui le démarquerait des classiques films du genre, un brin de folie sans nom (pourtant le film semble en avoir), ou peut-être des séquences plus abouties comme la relation entre Jack et Méliès ou encore la rivalité entre notre héros et son ennemi de toujours Joe, fortement sous-exploité. Dans tous les cas, Jack et la Mécanique du Cœur reste un film étonnant, bien plus lyrique que le décevant Un Monstre à Paris mais encore en deçà des grosses productions hollywoodiennes (quoique). En tout cas, bravo à Mathieu Malzieu qui, en dépit d'une certaine mégalomanie, s'est trouvé une nouvelle place artistique bienvenue.
Un film triste, terriblement triste, pas destiné aux plus petits, mais à tous ceux à partir de 10 ans qui veulent plonger dans une œuvre belle, forte et poétique.
C'est vrai que le film fait penser parfois à Tim Burton, mais de façon poétique et sans noirceur.... Cela devient donc autre chose, un film d'animation dont la musique est hélas le point faible, les mélodies de mademoiselle Ruiz et Grand corps malade, sont interprétées par eux, mais ne sont pas forcément accrocheuses... Les graphiques eux sont riches sans être excentriques, et possède une certaine douceur dans un genre peu facile....Pour moi cela confine hélas par instants à de la mièvrerie... Qu'importe le fond du film est son atout majeur avec une horloge qui tient lieu de cœur à un petit garçon, ce qui lui vaut de ne pouvoir tomber amoureux sans que ce soit fatal... le conte fonctionne, davantage je pense pour des enfants de 8 à 12 ans, et la fin laisse beaucoup de portes ouvertes, une poésie constante sur l'amour et comme il a été souligné un très joli clin d'œil à Georges Méliès.....Bien mais pas extraordinaire.....