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🎬 RENGER 📼
7 139 abonnés
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2,0
Publiée le 4 octobre 2010
Troisième long-métrage pour Jared Hess, après les très remarqués Napoleon Dynamite (2004) & Super Nacho (2006), il revient avec une énième comédie loufoque et déjantée adressée 100% aux inadaptés et autres geeks. Gentlemen Broncos (2009) rend un bel hommage aux films de science fiction des années 60/70, tout en s’adressant aux nerds purs et durs, lorsqu’il s’intéresse à un jeune écrivain féru de S.F à l’imagination débordante. Sortie dans l’hexagone en sortie technique, cette comédie délurée et (hélas) inégale tout au long, nous offre à la fois, des répliques cinglantes, des acteurs aux physiques improbables, des situations mémorables et une B.O mythique (dont : In the year 2525). On se souviendra aussi très longtemps de la prestation de Michael Angarano en geek prostré et Sam Rockwell chevauchant des rennes volant tirant des missiles anaux !
Autant j'avais détesté "Napoleon dynamite" (bien trop lent à mon goût) et assez peu apprécié "Super nacho" (avec pourtant l'un de mes acteurs fétiches, Jack Black) autant là, je me suis régalé. Il faut croire que l'humour a ses raisons que la raison ignore. "Gentlemen broncos" est une auto-parodie absolument kitch et complètement assumée comme telle. Il est dommage que si peu de gens, y compris aux USA (à voir les critiques calamiteuses sur Rotten tomatoes et sur IMDb, quoique un peu moins) n'arrivent à entrer dans ce genre d'humour décalé et pourtant rempli de références ciné et littéraires fort sérieuses pour ne pas dire pointues. Cela dit, pour pouvoir appréhender à sa juste valeur le côté: "c'est tellement mauvais que çà en devient grandiose", il faut avoir une très sérieuse culture "nanardesque" et l'assumer. Ce qui n'est pas facile à admettre. Personnellement, sachant depuis fort longtemps que le ridicule ne tue pas, j'affirme haut et clair que ce film est culte. Ni plus ni moins. Chose non négligeable, une BO discrète mais à tomber: In the year 2525 de Zager & Evans en intro, Carry on wayward son de Kansas au générique (l'un de mes morceaux préférés de tous les temps!) avec Wind of change de Scorpions et le mythique Paranoïd de Black sabbath au milieu. Faut avouer que "çà l'fait grave"! Parole d'ex baba rocker...
A noter pour ceux qui aimeraient parfaire leurs connaissances sur la définition de l'authentique nanar (à ne surtout pas confondre avec la bouse ou la daube) de série B, du sur-mesure massif taillé dans la pierre, l'excellent "Austenland" (2013), également l'un de mes films cultes et réalisé par la femme de Jared: Jerusha Hess.
Gentlemen Broncos se classe dans la droite lignée de Napoleon Dynamite. C'est totalement délirant et vraiment inédit !Jared Hess a su créer son propre univers où se bousculent des personnages totalement hallucinants certainement inspirés par John Waters. A ne surtout pas rater !
Un superbe hommage à l'imagination et à la création dans ce qu'elle a de plus pure et de plus bordélique, comédie décalée certes imparfaite mais pétrie d'humanité envers ses personnages loufoques interprétés par un casting de sacrées gueules (mention particulière pour Sam Rockwell et Jement Clement), le tout rythmé par une bande son magnifique.
Tout est laid dans ce film ! Les décors, les costumes et les gueules ! A part Michael Angarano que je découvre. Il a une bonne bouille. Il paraît qu’il a joué dans 24 heures Chrono. Je ne le visualise pas. Bref, tout est laid et pourtant voilà un nanar assumé assez réjouissant. Là encore, c’est audacieux de sortir un film pareil. Je le croyais sorti direct DVD. Il n’y aurait eu rien de surprenant. Ce n’est ni un film génial, ni un film décevant. Un hommage à la science-fiction des années 60 et 70. C’est aussi un hommage ou une charge contre ces films dit Turkish qui pompent allègrement les grosses cylindrées américaines. Il n’y a pas lieu de s’emballer, voilà un film qui mérite un peu d’indulgence. Nombre de films qui se prennent au sérieux et qui sont de vrais nanars. Celui-ci est un nanar sérieux et il suscite la curiosité.
Rien de nouveau dans le genre comédie américaine indépendante,les personnages se veulent décalés et drôle.Ils ne sont rien de tout ça,mais issu du piètre cerveau d'un scénariste idolâtrant Wes Andresson.
Je n'ai pas réussi à me mettre dans l'atmosphère étrange de ce film. Il m'est apparu donc très long, très très! Vraiment spécial, ce film ne plaira qu'à ceux qui sont ouverts à tous les délires sans forcément de scénario clair. Pour ma part, je n'ai pas réussi à finir le film... je répète: spécial, très spécial....
D'une certaine finesse, d'une nostalgie touchante, une comédie juste, qui rappelle la science-fiction de Barjavel, je conseille vivement de s'intéresser aux paroles de la chanson "2525" de Zager & Evans.
Le film se veut un hommage à nos vieilles séries de science fiction devenues un peu kitch (Cosmos 1999 ou l'âge de cristal par exemple), mais que c'est lourd et à aucun moment je n'ai trouvé ça drôle (pathétique oui du début à la fin).
Déçu. D'habitude, je ne suis pas forcément fermé aux ovnis cinématographiques, sauf que celui-là m'a profondément ennuyé. J'ai trouvé le scénario minable, la mise en scène pourrie malgré la volonté d'inscrire le film dans un registre loufoque et décalé, les personnages sont à la hauteur du jeu des acteurs (c'est-à-dire nul) et même la bande-son pue l'arnaque. Un nanar kitsch et lourd qui ne suscite aucun rire, aucune nostalgie pour les SF rétro d'antan. Bien sûr, ce n'est pas le film à mettre entre toutes les mains, sauf que dans notre cas Gentlemen Broncos se résume à : comment claquer 10 millions pour une comédie indépendante foireuse et prévisible.