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Bien que Revanche ait de nombreux atouts les défauts sont flagrants et les dialogues carrément stupides et le tirent vers le bas. Il commence bien et la réalisation est assez bonne. Nous avons un bon aperçu de la vie sordide des prostituées immigrées et de l'élément criminel associé à leur style de vie. Malheureusement le personnage principal est un goujat tellement égoïste qu'il est impossible de se soucier de ce qui lui arrive. De plus les chances que tous les personnages se retrouvent dans la même partie de la campagne pour que ce scénario ridicule puisse se dérouler sont pour le moins astronomiques. Le film entier est l'histoire d'un criminel débile qui fait tuer sa petite amie par la police puis tente de se venger du policier alors qu'il ne faisait que son travail et que c'était la faute du criminel et de personne d'autre. La raison pour laquelle la femme du policier entre en relation avec lui est un mystère car il n'est que grossier et carrément insultant envers elle. Sans compter que le dialogue entre le flic et sa femme est d'une fadeur et d'une improbabilité ahurissantes. Vous verrez ce que je veux dire si vous arrivez jusque-là dans cette histoire. Le seul personnage qui vaut une pincée de sel est le père du criminel qui est joué avec tendresse et douceur et qui finit par être le seul personnage à qui l'on donne de la profondeur ou de l'intelligence. Si vous aimez regarder des personnes couper du bois dans la campagne et jouer la victime cette sorte de voyage malsain est fait pour vous...
Film qui tarde à décoller et au final on s'ennuie. La fin n'est pas pire mais on a jeté l'éponge il y a belle lurette et cela ne suffit plus pour qu'on s'emballe. Le thème de la vengeance arrive trop tard, le personnage central est trop antipathique et je n'ai pas réussi à m'émouvoir pour lui. Décevant !
Film autrichien, genre mélo plutôt que thriller, d'une longueur excessive (2h) et d'une conclusion très prévisible, et cela malgré un scénario assez invraisemblable. Bref, c'est pas fameux, complaisance dans le sordide, prostitution, braquage, c'est lourd, long et lent, on ne sympathise pas avec ces personnages. La réalisation, si elle est honnête, ne casse pas des briques.
"Revanche" est un thriller autrichien efficace au suspense psychologique porté par des acteurs convaincants. Le rythme est soutenu. On ne s'ennuie pas une seule seconde jusqu'à la fin où l'on comprend pourquoi le film s'intitule "Revanche". Excellent.
Un film qui promet d'être malsain, mais déçoit sur ce plan, car il frise l'équilibre, ou son arrivée inhabituelle dans un film noir. Dans d'autre mains, cela aurait pu être un festival de course poursuites, de misères imprévues, de traque à l'homme, etc.. Ici, pas du tout, et c'est ce qui crée l'originalité de ce film. Composé de 3 parties assez distinctes ("Ma vie au Bordel""Mon Attaque de Banque Mode d'Emploi""Comment J'Me Soigne") avec d'excellentes transitions puisqu'on n'y voit que du feu. La gestion de la Haine reste un petit bijou, puisqu'elle devient progressivement une intrigue campagnarde, proche du vaudeville. Inédit donc, à ma connaissance. Jusqu'au bout, on savoure l'excellence du scénario, mais surtout la qualité des dialogues. Enfin pas chez Mr. Krish (notre héros), un peu chagriné et frustré,et qui préférera parler (par dépit?) avec "sa petite langue", ou ses gros bras rustres. Mais remarquables au travers de Mme Strauss surtout. Elle nous convie à un festival de surprises dès qu'elle s'exprime. Quelqu'en soit la façon d'ailleurs. Progressivement, ce personnage, initialement totalement secondaire et accessoire, devient même un élément essentiel sur lequel repose le film. Bravo à tout spectateur qui pourrait deviner la fin du film, ne serait-ce qu'à moitié du film. Totalement imprévisible. Cela reste un thriller assez progressif et pragmatique, mais j'ai beaucoup aimé car il demeure respectueux de l'aspect psychologique de la situation (plus que délicate), avec une fin assez décalée et savoureuse. L'arme de la revanche étant l'ironie de la situation. Soit un thriller à sang froid dans un genre trop rare, ce qui le rend particulièrement appréciable. Un film noir, qui termine sur un sourire, et pourtant sans aucun "happy end" soporifique. Difficile à prévoir complètement. Oh, j'oubliai le rôle apparemment assez mineur du flic (A. Lust), mais qui se révèle être suffisamment éloquent sur un aspect assez rarement traité du policier. Selon moi, un film qui concentre le(s) talent(s), à ne surtout pas rater.
A force de tendre le récit comme cela, on arrive à un résultat assez curieux, une tension diluée, un tempo au ralenti, un suspense minimal, une superbe économie de moyens, des plans austères et des dialogues de film français. Cela commence nerveux, un peu glauque, pour finir par ressembler à un mélo campagnard au son de l’accordéon. Le gars qui doit se venger coupe du bois pour l’hiver, et vu la quantité de bois qu’il coupe, l’hiver risque d’être très long. En même temps il pense de temps en temps qu’il a une tache à accomplir, c’est-à-dire se venger. Heureusement quelques rebondissements, et un malentendu soigneusement entretenu par le scénario, contribue à ne pas rendre cela inintéressant, ça ne suffit pas à embraser l’ensemble. La résolution très «réaliste» a plût semble-t’ il, mais moi ce mélodrame, qui se déguise en thriller ne m’a pas plus impressionné que ça. Apparemment le gars a tout misé sur le scénario, c’est bien si et seulement si il arrache tout, là ça se laisse regarder et puis on oublie, donc il n’arrache rien ou si peu, le scénar. Un rien moralisateur sur la fin, et surtout une intrigue qui se lit au premier degré du début à la fin. Cela fait histoire vrai, vécu, mais les faits divers ne sont pas cinématographiques, surtout si ils sont vrais (et ça ne m’étonnerait pas que se soit inspiré d’une histoire vraie). assez lent pour faire intello, et assez limpide pour faire tout public. Avis aux amateurs.
Deux films en un ! Le polar urbain, intéressant mais un peu sec dans son parti pris de mise en scène (aucun gros plan) bifurque de manière très heureuse sur une étude psychologique en milieu rural, avec un petit côté chabrolien en prime."Revanche" s'améliore graduellement et progresse en subtilité, dans la mise en scène notamment. Utilisation sobre mais efficace des jolis paysages de la campagne autrichienne qui ajoute une touche poétique très agréable pour l'oeil et l'esprit. Enfin, le casting est dominé par l'actrice qui joue la femme du flic : elle apporte émotion, fraîcheur et dynamisme dans un film beau et austère. Le film lui doit beaucoup de se réussite.
Film remarquable au point de vue du jeu des acteurs. Les personnages sont fouillés et profonds. La tension dramatique est palpable à chaque minute. Une oeuvre interrogative sur la vengeance, parfaitement maitrisée en tous points.
Nommé aux derniers Oscars en tant que meilleur film étranger, ce film autrichien arrivait avec une bonne rumeur et de bonnes critiques. Quelques bonnes choses. Un scénario intéressant, mais une mise en scène un brin figée, qui laisse peu de place à l'émotion et même pas du tout. Dommage l'histoire n'est pas assez bien exploitée. On reste à distance, beaucoup de mal à s'attacher aux personnages. Même si on peut comprendre les motivations d'Alex. C'est tout de même bien joué, mais ça ne rattrape pas. On s'ennuie plutôt (plus de deux heures de film) en sentant bien l'influence de Michael Haneke, grand metteur en scène originaire du même pays. Cela n'a pas la même force. Visuellement assez beau mais tournant parfois à l'exercice de style. Au moins c'est pas tourné caméra à l'épaule, et ça c'est agréable de nos jours.Pas mal malgré tout mais il manque quelque chose pour avoir un grand film noir et réussi. Le titre est mal choisi cela devrait s'appeler Vengeance..
J'ai beaucoup aimé, surtout la manière dont est traité le sujet: l'action est dans la tête, autant dans celle des personnages que du spectateur. C'est donc un film d'action, même s'il n'y a que 3 coups de feux dans tout le film.
Quand on pense au thème de la vengeance traité au ciné, on pense tout de suite à Park Chan Wook. Différent (quoique...) mais pas inférieur.
Quand on pense au thème de la vengeance traité au ciné, on pense tout de suite à Park Chan Wook. Différent (quoique...) mais pas inférieur.
A Vienne, l'univers d'Alex et de Tamara se résume au bordel où ils travaillent, taraudés tous deux par le désir de changer de vie : le braquage d'une banque de village et le tour est joué, mais contrôle de routine, balle perdue, et Alex, brisé, perd la femme de sa vie.La revanche sera-t-elle possible? La vie réserve des surprises et la complexité de la nature humaine aussi...Un film très riche qui aborde les thèmes de la culpabilité, de la vengeance, du pardon, de l'adultère aussi, et de la rédemption d'un homme qui changera de vie presqu'à son corps défendant, sur de superbes images de nature à la Magritte...
Une réalisation forte et originale et une reconnaissance méritée.
Une réalisation forte et originale et une reconnaissance méritée.
🎬 RENGER 📼
Voilà un film qui porte bien son nom, Revanche est un très beau drame social qui s’intéresse de près à une prostituée et un employé travaillant dans le même bordel, tous les deux quittant prématurément leur travail pour recommencer à zéro.
Mais pour cela, il leur faut de l’argent et ils décident de braquer une banque. Sur leur route, ils rencontrent un policier et la femme de celui-ci, c’est à partir de là que le film prend toute son ampleur. Il est ici question de revanche, suite à un homicide involontaire. Mais l’intrigue se complique par la suite et brasse divers thème tels que la culpabilité et la rédemption. La mise en scène se veut lente et parfois contemplative et les personnages tous très différents et brillement écrit. Götz Spielmann réalise ici un très beau drame, dure et passionnant.
Mais pour cela, il leur faut de l’argent et ils décident de braquer une banque. Sur leur route, ils rencontrent un policier et la femme de celui-ci, c’est à partir de là que le film prend toute son ampleur. Il est ici question de revanche, suite à un homicide involontaire. Mais l’intrigue se complique par la suite et brasse divers thème tels que la culpabilité et la rédemption. La mise en scène se veut lente et parfois contemplative et les personnages tous très différents et brillement écrit. Götz Spielmann réalise ici un très beau drame, dure et passionnant.
Revanche est un film dur qui aborde de nombreux thèmes comme la culpabilité, la rédemption et le pardon. Incontestablement un film noir.
Film sinistre de grisaille et d’ennui, gorgé d’intentions psychologiques gâchées par l’incapacité de l’auteur à porter sur orbite un récit aux péripéties trop conventionnelles et à densifier des personnages bien falots. Sauf, peut-être, celui de l’épouse du policier qui intrigue jusqu’à l’explication « rationnelle », en réalité invraisemblable, de ses motivations. Mise en scène molle et approximative, interprétation peu concernée.
Etrange film que cet imprévisible récit sur la culpabilité et le désir de vengeance. Partant d'une histoire banale (un braquage de banque qui tourne mal), Götz Spielmann décrit avec minutie et une grande qualité d'observation de la nature humaine, la noirceur des thèmes qu'il évoque. Le milieu de la prostitution, dans la première partie (qui n'est pas sans rappeler le "Import/Export" d'Ulrich Seidl), est filmé avec crudité mais non sans le recul nécessaire pour atteindre le public et l'installer dans un climat à la fois rebutant et accessible, inconfortable et paisible. Spielmann prend le temps, dans son scénario, d'explorer chaque univers qu'il met en scène, quitte à rebuter en détournant nos habitudes. C'est une réalité qu'il filme, à la fois sociale (notamment le milieu paysan autrichien dans la deuxième partie), mais aussi une réalité souvent oubliée du cinéma en général, celle de l'inattendu. Le scénario, impossible à anticiper, part dans des directions plausibles face aux personnages en jeu, et le cinéaste filme ce drame banal tel qu'il aurait pu l'être ; sans rebondissements excessifs, sans révélations, seulement des enjeux gardés secrets à l'intérieur du personnage au coeur de l'action. On savoure alors avec plaisir la lenteur et l'attente sur laquelle repose la deuxième partie, mystérieusement sourde et pesante, d'une froideur machiavélique. L'homme redevient un animal à la furie intérieure, son calme est troublé, et Spielmann, dans le subtil quoiqu'abrupte contraste entre les deux parties (très distinctes), utilise le travail en campagne comme une renaissance humaine ; l'homme nourrit les animaux, coupe du bois, bref, il retourne à son état naturel, ne vivant pour autre chose que pour son propre interêt. Les mécanismes humains paraissent alors bien plus crédibles ici que dans n'importe quel film de genre où le protagoniste, bêtement vengeur, abat ses proies. En figurant dans le deuxième acte la répétition quotidienne de gestes dans un milieu inhabituel au
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