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ffred
1 696 abonnés
4 019 critiques
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2,5
Publiée le 16 mars 2009
Nommé aux derniers Oscars en tant que meilleur film étranger, ce film autrichien arrivait avec une bonne rumeur et de bonnes critiques. Quelques bonnes choses. Un scénario intéressant, mais une mise en scène un brin figée, qui laisse peu de place à l'émotion et même pas du tout. Dommage l'histoire n'est pas assez bien exploitée. On reste à distance, beaucoup de mal à s'attacher aux personnages. Même si on peut comprendre les motivations d'Alex. C'est tout de même bien joué, mais ça ne rattrape pas. On s'ennuie plutôt (plus de deux heures de film) en sentant bien l'influence de Michael Haneke, grand metteur en scène originaire du même pays. Cela n'a pas la même force. Visuellement assez beau mais tournant parfois à l'exercice de style. Au moins c'est pas tourné caméra à l'épaule, et ça c'est agréable de nos jours.Pas mal malgré tout mais il manque quelque chose pour avoir un grand film noir et réussi. Le titre est mal choisi cela devrait s'appeler Vengeance...
Bonne surprise que ce film peu distribué, et très original. Démarrage en trombe dans le Vienne de la prostitution russe, braquage de banque, et tout cela pour finir dans un coin bucolique chez un grand père en fin de vie. Bien sur les ficelles sont un peu grosses dans la 2e partie et on se doute rapidement que la Vengeance ne sera pas celle annoncée, mais plutôt une vengeance clin d'oeil, mais ce film sur la solitude et la dureté de la vie vaut vraiment le détour.
D'une précision mathématique, aussi bien dans la narration que dans la mise en scène, cette histoire de vengeance, où finalement la vie triomphe sur la mort, surprend pas mal mais émeut finalement assez peu. Trop froid, trop clinique, y-a rien ni personne qui crève l'écran. Dommage.
Autrichienne de vie ! Revanche (Vengeance serait un titre plus approprié) débute comme une série B classique, gluante et crue jusqu'à l'écoeurement. Impossible alors de ne pas rapprocher Götz Spielmann, le cinéaste, de ses compatriotes Seidl et Haneke pour cette vision très noire de l'humanité, où argent, sexe et violence règnent en maître. Mais le réalisateur autrichien prend soudain des chemins de traverse et le thriller urbain se transforme en drame psychologique rural où le malaise, s'il persiste, se revèle d'une toute autre nature. Par la grâce d'un scénario madré, d'une mise en scène sobre et implacable, d'une interprétation intense, l'étude de caractères se fait de plus en plus prégnante et élargit considérablement l'horizon du film qui prend une direction inattendue. A l'inverse des films noirs traditionnels, la tension va decrescendo et débouche sur une sorte de sérénité retrouvée de l'ensemble des personnages, d'autant plus forte qu'elle est basée sur un faisceau de mensonges et de non dits. Revanche faisait partie de la short list des nommés à l'Oscar du meilleur film étranger. On comprend pourquoi.
Le fait de transformer intelligement un thriller urbain violent en drame psychologique rural fait déjà de ce film une originalité et l'interprétation des acteurs le rendent immanquable mais, au final, c'est l'intensité dramatique qui montent crescendo juqu'à un niveau trop rare qui en font un réel chef d'oeuvre qui méritait sa nomination à l'oscar du meilleur film étranger.
L'histoire est intéressante, mais à cause d'une mise en scène très épurée et très crue, sans aucun effet de cinéma, je n'ai eu aucune émotion. Et c'est bien là le problème !
Les aléas de la vie. - Que ceux qui croient que le cinéma autrichien se résume seulement à Michael Haneke se rassurent tant il faudra compter sur Götz Spielmann dans les années à venir. - L'Académie des Oscar ne s'y est pas trompée en le nommant dans la catégorie du meilleur film étranger (il aurait amplement mérité de décrocher la statuette; ce qui fut malheureusement le cas, l'année passée, des "Faussaires" !). - Des détails, apparemment anodins, prendront toute leur signification au gré du récit. - Admirablement construit, "Revanche" vire subitement à 180°, et on comprend que Spielmann nous a menés sur une fausse piste (le milieu de la prostitution), lorsque le poids de la ville (Vienne) est délaissé pour la quiétude de la campagne. - Sous ses faux airs de thriller, ce drame existentiel est d'une humanité déchirante, à l'instar de deux autres surprises récentes: "Frozen river" et "Boy A".