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    Night and Day
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    3,2
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    19 critiques spectateurs

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    Sabine
    Sabine

    9 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juillet 2023
    Quelle surprise de voir dans ce film coréen tant de lieux familiers, autant à Paris qu'à Trouville (dont je reviens tout juste...). J'ai donc pensé à "Un Homme et une Femme", mais aussi beaucoup à "l'Amour l'après-midi" et au "Rendez-vous de Paris". Savant mélange entre Rohmer et Lelouch donc avec toutefois un rapport à l'alcool très coréen tout de même. Il est question de fuite, de désir, d'infidélité, d'art et d'artistes, de talent et de médiocrité, de peur et de mensonge, de séparation et de retrouvailles... J'ai aimé la construction du récit comme un journal intime, mais j'ai trouvé le film inutilement long.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 octobre 2008
    Comme c’est agréable une pareille promenade dans Paris ; promenade sentimentale, touristique, les mains libres ou bien juste un petit sac. Une succession de petits riens, semble-t-il, plus d’images que de paroles, couleurs douces comme les voix,une histoire toute simple faite de petites complications, tout paraît simple ,anodin, naturel, un peu superficiel, eh !bien non, au contraire, c’est profond, à peine mélancolique. C’est nous, ce n’est pas nous ?
    On sent bien la façon asiatique de raconter, avec des silences et des paysages posés. Sauf la musique, pourquoi une symphonie dense, plutôt qu’un concerto ?
    Merci au Cinéma et Rien d’Autre de Montbéliard d’avoir fait connaître ce film sud-coréen .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 octobre 2008
    Je rentre après 2H30 de cinéma jamais ennuyeux : Évidement pas du cinéma américain...du cinéma coréen.
    Quelques mois d'un peintre qu'on ne verra jamais peindre, exilé dans un quartier de Paris non touristique et pris entre plusieurs femmes coréennes , juste un homme si loin de sa femme.
    En petites touches (jours), en petites tranches de vie, aidé par les impressionnistes du musé d'Orsay, Hong Sangsoo donne un point de vue aussi tendre que sans concession de cet homme qui n’est juste qu’un homme.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 août 2008
    Les cartons de «Bam gua nat» (Corée du Sud, 2005) de Hong Sang-soo remémorent les cartons de la Shôchiku. Voilà bien le seul indice asiatique auquel se réfère le film de Hong. Tout le reste n’est qu’hommage et emprunt à la culture occidental. De la 7ème symphonie de Beethoven qui ponctue le film et sert de pivot dans l’évolution du récit à Courbet et son scandale picturale en la présence de «L’Origine du monde», Hong se nourrit des plus grands artistes de l’Occident pour créer un film d’exilé. Sur les traces en rond d’un peintre perdu, le cinéaste pioche en même temps chez Rohmer l’ordinaire apparent, et chez Doillon la désinvolture amoureuse. Derrière tous ceux-là, reste-t-il un auteur ? Pas vraiment ou fort peu. Les déchirements tranquilles sur le littoral d’une plage du Nord évoquent ceux plus mouvementés du «Premier venu» de Doillon, de même que les promenades futiles du jeune peintre dans les rues de Paris, à la conquête d’un être pour combler son temps qui fuit, rappelle toute la Nouvelle Vague. Il y a une fraîcheur, une audace réaliste (et non pas naturaliste) que Hong duplique à partir du cinéma français. De là, il faudrait se réjouir de constater que le cinéma, à travers le monde, ne fait qu’un, unis par des ponts que dressent chacun des cinéastes les plus audacieux. Pourtant Hong, au cinéma français dont il témoigne son respect, n’apporte rien du cinéma sud-coréen, si ce n’est la physionomie de ses personnages. Rien même du jeu de ses acteurs. Kim Young-ho, interprétant le peintre, imite les micro-gestes attentifs de Léaud. Ce n’est qu’in fine, lorsque le peintre revient en Corée, que Hong retrouve le corps d’un cinéma coréen, régit par les structures harmoniques de la culture traditionnelle du pays. Mais le cinéma français a déjà fui, est resté dans les séquences d’avant. La légèreté plaisante de l’aventure de cet artiste exilé, image d’Hong à Paris, est en soi une œuvre réussie si elle ne s’alourdissait pas de trop d’héritage, aux dépens de la création.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 août 2008
    Non, non et non. Encensé par la critique, je m'attendais à un chef d'oeuvre, simple mais efficace à la fois. Quelle déception... Dialogues lourds et pesants... mise en scène insuffisante... Musique de qualité mais redondante... Trop long... (j'ai du regarder 5 ou 6 fois ma montre.) Pour résumer, je n'ai pas du tout accroché, et apparemment je ne suis pas la seule au vu de la dizaine de personnes qui ont quitté la salle...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 août 2008
    Voilà un réalisateur qui, en prenant Paris comme décor, nous fait redécouvrir ce que l'on pensait connaître ... Ce n'est pas tant l'histoire qui nous accroche mais davantage cette succession de petits riens, de rencontres, de découvertes, de déconvenues qui vont jalonner le parcours de ce coréen. Avec lui nous nous arrêtons autant sur les incontournables de la capitale comme dans les endroits plus reculés, révélant ainsi le contraste permanent et la diversité de Paris. Sous la forme judicieuse d'un journal, nous prenons le temps d'appréhender les lieux et de comprendre les personnages auxquels le spectateur s'attache immanquablement ... Toutefois, et bien que l'on ne cautionne pas tous les actes de ce peintre coréen, la fin semble assez malvenue ... comme si le réalisateur ne savait plus trop quoi faire de son héros. On ne saurait vraiment dire si la fin est heureuse ou malheureuse, chaque personnage le vivant différemment, tout au plus on peut affirmer qu'il n'y a aucune morale et que, finalement, cette escapade parisienne n'aura eu aucune répercussion pour le héros, comme lorsque l'on referme un journal en rentrant d'un voyage.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 août 2008
    Night and day, comme son titre ne l'indique pas, est avant tout un film plat, sans grand relief. Mise en scène minimale et dialogues théâtraux: voilà les principales armes du Coréen pour un film qui dure tout de même près de 2h30.

    Le héros, un peintre paumé, un peu gauche, se voit contraint de fuir la Corée du Sud pour fuir un délit mineur et se réfugie à Paris. Night And Day narre ses errences dans la capitale, son mal du pays mais surtout son besoin d'amour. Sung-Nam, baroudeur en herbe, s'éprend donc de la belle étudiante Yu Jeong.

    Mais Night and day, malgré quelques belles scènes, suffisamment cyniques pour laisser échapper un petit rire, souffre des même tares que Le Premier Venu, sorti quelques mois plus tôt.Les revirements amoureux sont peu crédibles, le rythme est trop lent et la narration pas assez soignée pour qu'on se laisse aller complètement.

    Kim Young-Ho joue avec un certain talent le mec perdu et certaines seynettes portent à sourire (l'ouverture devant l'aéroport, la visite au musée d'Orsay ou encore le refus d'honorer une ex en citant la bible). Ce qui fait un peu maigre. Dommage, pour un film qu'on voudrait aimer...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 août 2008
    Un peu long, quelques bonnes scenes, à voir plutôt comme un documentaire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 août 2008
    En tant que fan absolue du cinéma sud coréen je mets forcément une bonne notation à Hong Sang Soo, un des réalisateurs coréens les plus connus à l'étranger.
    On redecouvre une portion de Paris (le 14ème) au sein de laquelle se noue une relation amoureuse quelque peu compliquée.
    Le film est drôle mais un peu trop long.
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 avril 2013
    Les mésaventures de ce jeune peintre coréen déambulant dans les rues parisiennes sont certes bien filmées grâce à sa mise en scène qui est ouvertement inspirée de la nouvelle vague et sont accompagnées d’une belle musique mais, pendant deux heures et demi, la narration est lente et, au final, on se rend vite compte qu’il ne se passe strictement rien... Si le public asiatique sera ravi de profiter de ce beau voyage au cœur de jolies images de Paris, nous, qui marchons quotidiennement dans les rues de la capitale, nous ennuyons terriblement devant ce recyclage maladroit d’effets cinématographiques éculés.
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 665 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2008
    Hong Sang-soo n'a jamais retrouvé le souffle de la trilogie qui nous la révélé mais ce conte coréen et parisien ne manque ni de charme ni de finesse, en dépit d'un petit quart d'heure de trop. Plus qu'à Rohmer, auquel on l'a comparé pour ce film, le cinéaste est ici dans la lignée d'un Truffaut, les hésitations sentimentales du personnage faisant écho à celles d'Antoine Doinel. Merci au cinéma Variétés de Marseille d'avoir été la seule salle de la région à Paca à projeter cette œuvre (mais que font les cinémas d'art et d'essai de Nice?)
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 juillet 2008
    pas tip top

    le perso principal est ridicule d'infantilisme

    ce n'est pas etre artiste qu'etre puérile.
    rayonvert
    rayonvert

    22 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 juillet 2008
    Je suis allé voir ce film car il nous est vendu par les critques comme un Rohmer coréen. Etant un fan absolu de ce dernier, je pensais me régaler.
    Ce ne fut pas la cas, j'ai trouvé ce film très ennuyeux, trop long. La diiférence fondamentale avec un film de Rohmer, c'est que chez lui, les personnages ont des choses intéressantes à dire.
    Par contre, j'ai trouvé l'acteur principal vraiment excellent.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 juillet 2008
    C'est long et lent,qu'est ce qu'on s'ennuie.Une énorme déception, car la bande annonce donnait vraiment envie d'aller voir le film.Pas de mise en scène, pas d'émotion, que l'ennui. Si juste un truc positif, la très belle plastique des comédiens, sinon rien.
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2008
    Dernier opus libertaire du plus français des cinéastes coréens, à moins que ça ne soit l'inverse, "Night and Day" revendique haut et fort son attachement au patrimoine culturel français, et plus particulièrement l'héritage d'un cinéma Rohmérien, quand il ne prend pas les traits de Doillon. Filmé simplement, sans réel parti pris si ce n'est celui de ne pas chercher la complication, Hong Sang-Soo fait preuve d'un humour précieux et révolté, et d'une poésie qui prend ses racines dans la plus bête représentation du réel et de l'amertume qu'elle provoque. Il a beau filmer un homme qui pleure au téléphone ou des excréments de chien balayés par l'eau des égouts, il se dégage de l'image cette même contemplation de la simplicité. Ses contours deviennent presque bibliques tant la réalité est présentée dans toute sa formalité. Dénué de scénario aux aventures trop pimentées, "Night and Day" se veut juste le reflet d'un cinéma intellectuel et sobre, jamais prétentieux, et modeste dans l'alignement qu'il fait des valeurs littéraires dominantes. Paris, ici, n'est pas le lieu du cliché, mais le lieu de l'actuel, le lieu du 'vrai' ; les rapports du personnage à la ville sont lucides, et la créativité fantaisiste du cinéaste, dont le chemin n'est jamais obstrué par quelconques obligations cinématographiques, mêlant humour et tristesse, est enfin au coeur de son langage. Ces saynètes parisiennes qui composent le film, comme un journal intime qui ne serait pas tant intime que l'union de deux réalités opposables (la notre et celle du film), sont la preuve parfaite que ce dernier est un chant d'amour à la liberté artistique, dénué de contraintes (les grotesques zooms dans certains plans sont volontairement et audacieusement moches, mais ont pourtant pour but de prouver que tout cela n'est que du cinéma ; il ne s'agit pas d'un simple effet de marque), et une ôde à la femme, dont on sent bien qu'elle domine, vulgaire ou noble, environ les trois quarts de l'écran. De toutes ces visions, le
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