Comme d'habitude chez Hong sang-soo, on commence le film avec un personnage qui se trouve seul. Ainsi, il peut mieux "conquérir", comprendre le monde, l'autre. A part "en avant jeunesse", en 2008 je n'ai pas vu mieux au cinéma. CHEF D'ŒUVRE !
Hong Sang-soo garde la forme, même quand il tourne loin de chez lui. Le temps d'un film à Paris, il rejoue sa délicieuse petite musique. On sort de son film ravi et mélancolique à la fois.
Les errances sentimentales d'un coréen en exil à Paris. Hong Sang-soo nous épargne les clichés romantiques, et le film n'est pas écrasé par les références rohmeriennes (sans forcément être à la hauteur du modèle). On pouvait craindre que l'oeuvre de Hong finisse par tourner en rond, mais il nous prouve qu'il a encore de la ressource.