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officiel76
47 abonnés
411 critiques
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2,5
Publiée le 4 novembre 2008
le propos est d'un politiquement correct à hurler : un "méchant" blanc américain, étriqué et déprimé va découvrir la joie de vivre auprès de minorités ethniques en s'impliquant dans leur musique et dans leur integration en amérique...si vous ne comprenez pas le message, c'est que vous êtes un sombre crétin : aujourd'hui, la richesse culturelle d'un peuple passe par l'intégration...et gnagnagna et gnagnagna ...heureusement, c'est traité d'une manière assez détachée qui fait qu'on ne tombe pas trop dans les clichés ni dans le pathos. malheureusement, le rythme en souffre un peu, et il y a bien des moments qui semblent longs; bref, c'est honnête, un peu ennuyeux, le propos est très convenu, mais c'est bien joué et le coté revendication politique assez soft. ni à fuir ni à plébisciter.
Film très moyen. L'histoire est plate, et certaines scènes un peu trop longues. Seule l'issue du film, à laquelle on s'attend assez vite, laisse à réfléchir. Mais sûrement pas à s'en souvenir. Je crois que j'oublierai ce film assez vite.
Combinant les thèmes de l'amitié au-delà des frontières culturelles et des tentations liberticides aux USA, c'est un film sobre et juste, joué à la perfection, avec une mention spéciale pour la toujours sublime Hiam Abbas. Sans doute une mise en scène un peu moins lisse aurait donné davantage d'ampleur à ce qui est un compromis entre le cinéma de studio et le film indépendant. A voir.
La consécration de Richard Jenkins enfin dans un premier rôle à la hauteur de son talent! Un très beau film traitant habilement du système d'expulsion aux Etats Unis où j'ai pris beaucoup de plaisir à voir notre héro sur un djembé...
Sur le sujet de l'immigration clandestine, le réalisateur de "The visitor" met en scène une belle histoire d'amitié et un combat pour aider un homme intégré dans son pays mais qui n'a simplement pas eut la chance d'obtenir la nationalité américaine. Avec le personnage principal du film, on découvre ce couple sympatique qui n'a commis aucun autre crime que de vouloir venir vivre aux USA où il s'est parfaitement intégré. On s'attache aux personnages et on soutient le héros dans son combat face à une administration ne faisant rien pour aider les personnes confrontés à ce problème. La réalisation est très sobre, comme le jeu des acteurs, très naturels à l'écran. C'est bien écrit et bien mis en scène, même si c'est un peu mou par moment.
C'est pas folichon tout ça ! C'est un film qui se laisse voir mais qui s'oublit car il n'est pas traité avec assez de dureté mais il n'est pas assez réaliste non plus. Les gens sont bien trop gentils et l'admisnistration est bien trop stupide. Je mets quand même deux étoiles, parce que j'aime le jeu de Richard Jenkins, ce vieux veuf qui s'emmerde dans son boulot est finalement bien content que sa vie soit un peu bousculée même si ça fait le malheur d'un autre. Les scènes de djembé à Central Park sont quand mêmes assez jolies et cette musique sauve le vide des dialogues.
Vision un peu trop angélique de la rédemption de l'ours (R.Jenkins) par l'irruption fascinée de l'étranger dans son quotidien routinier. Cependant le film gagne en crédibilité grâce à une fin en pointillés, évitant la guimauve du "happy end", et le couple Jenkins/Abbass nous réserve de beaux, et justes, moments d'émotion.
Insipide et fade du début à la fin malgré des acteurs tous aussi attachants les uns que les autres. Le récit manque indéniablement de dynamisme pour nous emballer réellement, ce qui est bien dommage puisqu'il y avait pourtant matière à jouer sur les différences culturelles et les échanges entre les personnages pour relancer la machine de temps à autre et éviter de nous plonger dans l'ennui. Alors que la première partie pose bien le contexte, les personnages et les rapports qu'ils établissent les uns avec les autres, le rythme s'essouffle juste après s'être bien posé et on passe les deux derniers tiers du film à attendre qu'il se passe enfin quelque chose d'un petit peu prenant, mais ça ne vient pas.
Rien que pour revoir Nathaniel Fisher en vie, je me devais d'aller voir ce Visitor. C'est au final un film très beau dans son intention mais trop de longueurs pour complétement emporter mon adhésion. C'est brut, Mac Carthy n'use d'aucun artifice pour nous rendre plus faciles ces deux heures de galères pour les protagonistes. C'est la vie telle qu'elle est, chiante, garce avec des hommes animés de meilleurs sentiments que la moyenne quand même...(mais si ça doit exister pour de vrai)...
la fin du film est décevante. le film avait de bonnes bases pour réussir mais là le scénariste a foiré.En effet il aurait été plus subtil de mettre en avant l'amitié entre Tarek et Walter et d'essayer une fin plus luttante que la désillusion.je suis vraiment fâchée de voir un si beau film gâché par l'incompétence de la prod. Le film nous permet d'apprécier la musique du djumbé (ou appelé aussi drum).
The Visitor était présenté comme le film indépendant de l'année, congratulé par les plus grands festivals et consacré par la critique. Donc c'est la déception qui prime car côté réalisation ce n'est pas top niveau, beaucoup de plans longs, des acteurs pas toujours au point sauf Richard Jenkins qui est superbe. Même si l'histoire est attachante et que les personnages nous mettent le sourire aux lèvres, certaines choses manquent.
Soyons un petit peu honnêtes : si on se raconte l'histoire, ce film ne tient pas debout. Un professeur d'économie, américain, veuf et un peu dépressif, rentre dans son deuxième domicile à New York et y trouve un syrien et une sénégalaise. Que fait-il ? il n'appelle pas la police, il ne les chasse même pas. Il les garde avec lui et il apprend le djembé. Après il accueille même la mère du syrien et paye un avocat pour défendre celui-ci, menacé d'expulsion. C'est un film de science-fiction ? Bon à la limite ce n'est pas très grave, je veux bien croire au père noël si c'est bien filmé, mais là rien d'extraordinaire, et le scénario est plutôt pesant.