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THDMMD
5 abonnés
20 critiques
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4,0
Publiée le 8 mars 2011
Un petit polard un petit scénario = une bonne série B française. Ou dans l'autre sens, c'est comme on veut. Très bonne interprétation des premiers rôles. Effectivement, ça sent le Chabrol et c'est tant mieux. Bravo sur toute la ligne.
à la base je n'avais pas prévu d'aller voir ce film , bien m'en a pris voilà une vrai bonne surprise tout y est ce film plein de suspense est exellent de bout en bout tout comme les acteurs et les beaux paysages j'ai passé un très bon moment , dommage que la fin comme on dit me laisse unpeu sur ma faim
Vous aimez Derrick et son rythme lent? alors ce film lent et sans saveur est fait pour vous. Hatez vous pour voir Black Swan, pendant qu'il passe encore!!!
Excellent film policier qui se rapproche plus de l'étude psychologique et d' une réflexion sur les rapports de classes que d' un thriller , mais les comédiens sont géniaux, le scénario bien écrit et la mise en scène sobre et élégante. On pense souvent a Chabrol et Simenon dans l'étude du"charme discret de la bourgeoisie"... Décidément le polar français tient le haut de l'affiche en ce moment entre ce film, l'excellent"le roman de la femme" et " poupoupidou" sortit il y quelques semaines! Tant mieux et vive le cinema français si souvent injustement critique! Fallait le rappeler!!
Dans ce luxueux hôtel situé en pleine montagne, Frédéric prend sa pause et fume une cigarette. Jacques arrive pour le rappeler à l'ordre : il gêne le passage et il devrait se bouger au lieu de rester planté là à rien faire. Jacques le réprimande et dès que Frédéric obéit, Jacques lui tape sur l'épaule. Geste à la fois amical et paternel qui résume une relation dont on ne saura jamais si elle et sincère car basée sur le mensonge. Frédéric est un jeune repris de justice qui a eu la chance de trouver un stage dans l'hôtel que possède Jacques, on sent la colère et la frustration chez Frédéric, frustration de ne pas être compris à sa juste valeur. Le problème c'est que jamais il ne prouvera sa valeur, jamais dans le film il ne dira ou fera quelque chose pour faire avancer les choses. Il y a un peu de ça chez Jacques, une colère qui bouillonne depuis qu'il a aidé son fils Arnaud à cacher le corps d'un homme qu'il a tué accidentellement. Jacques bouillonne face à l'ingratitude de son fils et les allées et venues insistantes de la police dans son hôtel. Il sait que Frédéric les a vus et afin qu'il ne parle pas, il se montre affectueux avec lui comme avec un fils lui donnant un travail et en lui rendant plusieurs services. Cette relation est basée sur un intérêt mais on sent que chacun y trouve son compte. Car finalement, Frédéric et Vincent sont en manque d'affection. Jacques voit en Frédéric le fils qu'il aurait aimé avoir et Frédéric se sent enfin compris auprès de Jacques. Avant l'aube est plus une histoire d'amitié impossible entre deux hommes en mal d'affection et d'attention qu'un thriller montagnard. Le problème c'est que là où le scénario laisse à espérer le meilleur, il finit toujours par tomber dans le vide. « On ne va pas se dire des saloperies le jour de ton mariage » dira Jacques à son fils, et bien si on en voudrais des saloperies. On voudrait que Jacques hurle toute sa colère face à un fils ingrat, on voudrait que Frédéric arrête de se laisser faire et commence à réfléchir. Tout le film est basé sur ça, on ouvre une piste intéressante pour l'abandonner, on voudrait que le film aille au bout de son histoire mais jamais il ne le fait. Et paumé dans cette neige, Jean-Pierre Bacri est le seul acteur à bien s'en sortir et à insuffler une âme à son personnage. Car il est aussi question de ça, d'âme. Et celle du film est aussi glaciale que les neiges des hauts sommets des montagnes.
C'est un film que seuls les français savent faire: négativisme cultivé comme un rite sacré. Le cinéma d'auteur français est tout entier voué corps et âme à la flagellation par pure hypocrisie hystérico-politique. Consternant.
Contrairement à beaucoup de polars français, "Avant l'aube" séduit par la qualité de son écriture et la belle tenue de sa mise en scène. Jacoulot prend le temps de développer ses personnages sans pour autant perdre le fil dramatique de son intrigue. Il fait aussi preuve d'un beau sens de l'atmosphérique, exploitant pleinement les ressources de ses décors (l'âpreté de la montagne, le huis-clos de l'hôtel, l'enfermement des personnages dans leurs espaces propres) et maniant avec élégance le scope. On peut néanmoins regretter que la tension dramatique n'atteigne pas plus d'intensité dans la seconde partie, alors que tous les éléments étaient en place. La belle sobriété et l'élégant agencement de la première partie auraient gagnés à être bousculés, afin de mieux épouser la trajectoire des personnages qui arrivent tous à leur point de rupture. Le réalisateur aurait gagné à se mettre d'avantage en danger plutôt que de s'appuyer sur la mécanique (bien huilée mais un peu trop sage) de son scénario. Mais il ne faut pas pour autant bouder le bonheur de cette œuvre maîtrisée et séduisante.
Incontestablement, l’atmosphère de ce film, son écriture qui sous-entend autant qu’elle nous montre les événements, la partition impeccable d’un casting réussi (inquiétant mais vulnérable Jean-Pierre Bacri, Vincent Rottiers qui de film en film assoit sa force intérieure, impayable Sylvie Testud dans un rôle d’inspecteur de police décalé) envoûtent le spectateur. On pourra peut-être lui reprocher une pointe de lenteur mais cela n’enlève rien à sa qualité. De plus, le cadre naturel et l’image sont superbes. Très bonne surprise.
Un thriller excellent, tout en retenue à l'image d'un Vincent Rottiers une nouvelle fois sidérant... même l'apparition de Sylvie Testud en fliquette un peu déjantée apporte un plus à un film déjà remarquable...
On peut déguster ce polar glacé à la française, plutôt de bonne facture. L'atmosphère est grise et sale comme de la neige humide et le réalisateur a eu l'intelligence de cornaquer Bacri pour qu'il ne fasse pas pas QUE du Bacri. Le jeune comédien, dans le rôle casse-gueule du rebelle buté se révèle plutôt à la hauteur de son aîné… Classique mais efficace.
Très bon film français à la Chabrol, très bon jeu d'acteurs, l'action se passe dans un Hôtel cossu des Pyrénées. J'ai beaucoup aimé. Allez vite le voir.petit bémol les personnages fument (beaucoup) trop !!
Manque de nervosité sans doute mais une étude sans concession des personnages à travers leurs actes. Comme beaucoup on ne peut que regretter cette fin en ellipse choisie par le metteur en scène.