AlloCiné
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Un film pas mal dans l ensemble qui m'a énormément touché dans l histoire et le déroulement et sait un film d actualité
Surprenant de voir la cruauté de certaines critiques à l'égard de ce film auquel on fait le reproche d'un manque de consistance et de mouvement de caméra et de rythme trop nonchalant. Preuve que le cinéma devrait être spectaculaire, surprenant, pétri de surprises et d'effet spéciaux... Il est désolant de voir qu'un scénario sensible et juste, rapportant des faits aux quels de nombreuses familles ont été ou sont toujours confrontés, est trop rapidement qualifié de simpliste et convenu. Tout cela est consternant. La façon dont la cinéaste nous conte cette histoire famille est très juste, évitant des effets qui deviendraient rapidement artificiels et fabriqués, Il faut de la grosse artillerie pour plaire à certain. Sincère reconnaissance à la réalisatrice qui est sortie des clichés et n'a pas cherché à faire du cinéma à l'estomac, mais à attirer simplement notre attention sur la problématique de la double nationalité et du conservatisme de certaines sociétés encore enfermées dans des conventions culturelles et sociétales. Des acteurs très justes pour une histoire de famille sensible et très juste. Parfois la simplicité et la sincérité, sans volonté systématique de surprendre font vraiment du bien !!! Aussi juste qu'un conte de Maupassant contemporain entre France et Maroc
Quel gâchis que ce film !!! Un thème intéressant, une actrice prometteuse et talentueuse mais alors quelle platitude !! Il ne se passe pas grand chose et on s'ennuie ferme !! Les intentions sont bonnes et louables mais vraiment la réalisation est trop catastrophique et le résultat est inabouti et un peu pénible !! Vraiment dommage !!
Il ne faut pas confondre: encourager un film "attachant" avec un thème intéressant: "le cul entre deux chaises" à propos des racines et de la nationalité.
Quand même, le film n'est pas très "abouti" Je trouve que les situations sont "attendues" Le thème est intéressant mais ce n'est pas un bon film
Quand même, le film n'est pas très "abouti" Je trouve que les situations sont "attendues" Le thème est intéressant mais ce n'est pas un bon film
Monotone et long ! Qu'est-ce qu'on s'ennuie ! Bon, elle est née en France, son père retourne au Maroc, mais elle elle désire plus que tout revenir en France. Voilà le scénario : ni plus, ni moins !
Qu"elle revienne et qu'on n'en parle plus ! Pour une fois qu'en plus on n'hérite pas de la plus moche !
willycopresto
Qu"elle revienne et qu'on n'en parle plus ! Pour une fois qu'en plus on n'hérite pas de la plus moche !
willycopresto
BeatJunky
Pas trop mal, l'idée de départ est bonne et c'est pas trop mal mis en scène, l'essentiel passe. Le destin de cette jeune femme qui pense que son avenir sera meilleur en France de par le souvenir "crystalisé" qu'elle en garde. C'est son rêve, sa façon d'avancer mais celui ci se casse la gueule lorsqu'elle s'apercoit que la promesse de son père, inquiet ne sera pas tenu.... il faut alors qu'elle s'y fasse, les questions que soulève alors le film sont intéressantes et l'interprétation y contribue énormément, Hafsia Herzi y est une fois de plus excellente....
"Mais toi, tu es française, africaine, marocaine ou arabe ?" demande Elodie à Sofia quand la maîtresse veut démarrer sa leçon de géographie en demandant aux enfants les plus colorés de la classe où ils sont nés. On comprend qu'elle ait du mal à cataloguer sa copine, tant elles semblent partager la même vie, et son père l'autorise sans aucune réticence à passer une journée champêtre avec Sofia et sa famille.
Cette question de l'identité de ces enfants aux deux pays, Marocains en France et Français au Maroc, le coeur partagé des deux côtés de la Méditerranée, fournit un sujet passionnant et peu souvent traité au cinéma. Le point de vue de la réalisatrice n'est d'ailleurs pas celui de Sofia, mais celui d'Elodie qui disparaît pourtant après 20 minutes : "Le point de départ du scénario remonte à une expérience de mon enfance qui m'a énormément marquée. J'avais une petite copine algérienne qui, du jour au lendemain, a disparu. Aux nombreuses questions que je posais, la seule réponse qui m'était faite était : "Elle est retournée dans son pays." Pour moi, c'était l'incompréhension : elle était bonne élève, elle était née en France, elle ne m'avait jamais parlé de l'Algérie. Pour l'enfant que j'étais, c'était un paradoxe insoluble : comment peut-on avoir un pays qu'on ne connaît pas ?"
Louables intentions, et sujet passionnant : voilà donc les ingrédients d'un film intéressant. Malheureusement, on déchante très vite, car on n'arrive pas à rentrer dans cette histoire. La faute à la mise en scène, hiératique et schématique. Chaque plan commence avec des personnages figés, dans des attitudes artificielles, puis ils se mettent en mouvement, comme il leur a sans doute été demandé, trois secondes après le "Action !". Le père est malheureux à cause de sa situation financière : il traverse les scènes la mâchoire crispée et les sourcils froncés ; Sofia est heureuse parce que son père lui a promis de lui rendre son passeport : elle sautille comme Candy, un sourire extatique aux lèvres.
On a aussi du mal à comprendre Sofia, et on en arrive presque à approuver son entourage, tant son entêtement et sa façon de balancer sa nationalité française d'un air de supériorité dédaigneuse à la tête des "bledards", que ce soit sa camarade de chambre ou son petit ami, finit par agacer. Si, comme l'explique Souad El-Bouhati, "Le pays d'origine qui lui manque tant n'est pas la France, c'est son enfance", comme le montre la scène finale en trompe-l'oeil, son attitude n'en est pas moins très souvent incohérente, à l'image de sa fugue du foyer qui en l'empêchant de passer son bac, la condamne à rester au pays.
Hafsia Herzi, honorée du César du meilleur espoir féminin pour "La Graine et le Mulet", est ici en roues libres, et son jeu se limite trop souvent faute de direction à une démarche à la Rosetta et à des explosions du type "Vous pouvez pas comprendre !!!". Le reste de la distribution ne rattrape pas ce manque de naturel, loin de là ; parfois, le recours à des acteurs non professionnels ou novices peut devenir une force, quand la mise en scène joue de cette fragilité, comme chez Bresson, Dumont ou les frères Dardenne. Ici au contraire, elle en souligne la fausseté par sa pesanteur et un rythme perpétuellement à contre-temps.
Une nouvelle fois, de bonnes intentions ne font pas un bon film. La réalisatrice est restée au milieu du gué : n'ayant pas la maîtrise de la grammaire du cinéma qui permet la fluidité, elle ne s'est pas non plus affranchie clairement des règles canoniques, enfermant au contraire son récit dans le carcan d'une raideur narrative. Dommage, car le résultat va à l'encontre de l'intention, et l'agacement se dispute à l'incompréhension devant une aussi vaine agitation.
http://www.critiquesclunysiennes.com
Cette question de l'identité de ces enfants aux deux pays, Marocains en France et Français au Maroc, le coeur partagé des deux côtés de la Méditerranée, fournit un sujet passionnant et peu souvent traité au cinéma. Le point de vue de la réalisatrice n'est d'ailleurs pas celui de Sofia, mais celui d'Elodie qui disparaît pourtant après 20 minutes : "Le point de départ du scénario remonte à une expérience de mon enfance qui m'a énormément marquée. J'avais une petite copine algérienne qui, du jour au lendemain, a disparu. Aux nombreuses questions que je posais, la seule réponse qui m'était faite était : "Elle est retournée dans son pays." Pour moi, c'était l'incompréhension : elle était bonne élève, elle était née en France, elle ne m'avait jamais parlé de l'Algérie. Pour l'enfant que j'étais, c'était un paradoxe insoluble : comment peut-on avoir un pays qu'on ne connaît pas ?"
Louables intentions, et sujet passionnant : voilà donc les ingrédients d'un film intéressant. Malheureusement, on déchante très vite, car on n'arrive pas à rentrer dans cette histoire. La faute à la mise en scène, hiératique et schématique. Chaque plan commence avec des personnages figés, dans des attitudes artificielles, puis ils se mettent en mouvement, comme il leur a sans doute été demandé, trois secondes après le "Action !". Le père est malheureux à cause de sa situation financière : il traverse les scènes la mâchoire crispée et les sourcils froncés ; Sofia est heureuse parce que son père lui a promis de lui rendre son passeport : elle sautille comme Candy, un sourire extatique aux lèvres.
On a aussi du mal à comprendre Sofia, et on en arrive presque à approuver son entourage, tant son entêtement et sa façon de balancer sa nationalité française d'un air de supériorité dédaigneuse à la tête des "bledards", que ce soit sa camarade de chambre ou son petit ami, finit par agacer. Si, comme l'explique Souad El-Bouhati, "Le pays d'origine qui lui manque tant n'est pas la France, c'est son enfance", comme le montre la scène finale en trompe-l'oeil, son attitude n'en est pas moins très souvent incohérente, à l'image de sa fugue du foyer qui en l'empêchant de passer son bac, la condamne à rester au pays.
Hafsia Herzi, honorée du César du meilleur espoir féminin pour "La Graine et le Mulet", est ici en roues libres, et son jeu se limite trop souvent faute de direction à une démarche à la Rosetta et à des explosions du type "Vous pouvez pas comprendre !!!". Le reste de la distribution ne rattrape pas ce manque de naturel, loin de là ; parfois, le recours à des acteurs non professionnels ou novices peut devenir une force, quand la mise en scène joue de cette fragilité, comme chez Bresson, Dumont ou les frères Dardenne. Ici au contraire, elle en souligne la fausseté par sa pesanteur et un rythme perpétuellement à contre-temps.
Une nouvelle fois, de bonnes intentions ne font pas un bon film. La réalisatrice est restée au milieu du gué : n'ayant pas la maîtrise de la grammaire du cinéma qui permet la fluidité, elle ne s'est pas non plus affranchie clairement des règles canoniques, enfermant au contraire son récit dans le carcan d'une raideur narrative. Dommage, car le résultat va à l'encontre de l'intention, et l'agacement se dispute à l'incompréhension devant une aussi vaine agitation.
http://www.critiquesclunysiennes.com
Caine78
Vous écrire que « Française » est ce que je préfère au cinéma serait mentir. Toutefois, j'avoue ne pas avoir été insensible au portrait de cette jeune femme ayant quitté la France dans son enfance, et qui, à dix-huit ans, n'a qu'un rêve : d'y retourner. C'est un film sur l'espoir, l'idée d'un avenir meilleur, mais surtout sur la famille, la jeunesse, l'amitié. Ce n'est pas captivant, mais on échappe à l'ennui grâce à de beaux personnages, nuancés et imparfaits, tout simplement humains. La représentation du Maroc évite également la caricature, celui-ci étant décrit comme un pays pauvre, mais sans le folklore et les excès habituels, symbole d'un pays apaisé. Bref, une œuvre sensible, dont on sort touché à défaut d'être conquis : ce n'est pas si mal.
Ne se sentant plus chez eux en France, n'ayant plus les moyen d'y vivre, les parents de Sofia décide de partir au Maroc, dix ans plus tard, la jeune femme n'a toujours pas oublié son pays, n'arrivant pas à ce faire cette nouvelle vie, Sofia n'attend qu'une seul chose, que son père tienne la promesse qu'il lui a faite, retourné en France si elle réussit ces étude, mais toute les promesses ne sont pas toujours tenu ...
Souad El-Bouhati réalise un film sincère, avec le coeur et l'envie de bien faire de montré aux gens la vie d'une jeune française d'origine marocaine, et à travers ses parent, son frère et sa soeur des point de vu différent, elle veut montré aussi la différence entre les deux pays mais le résultat est décevant, le film s'approche bien plus d'un téléfilm qu'autre chose, l'émotion ne passe pas ou quasiment pas du moins, car si "Française" est plus que moyen, il aurai pu être bien pire sans la révélation d'une jeune actrice qui c'est surtout révélé dans la magnifique "la graine et le mulet" en la personne de Hafsia Herzi, elle porte et sauve le film à elle seule, si le film n'est pas touchant elle en revanche l'est, apportant non seulement sa beauté mais aussi son talent.
Souad El-Bouhati réalise un film sincère, avec le coeur et l'envie de bien faire de montré aux gens la vie d'une jeune française d'origine marocaine, et à travers ses parent, son frère et sa soeur des point de vu différent, elle veut montré aussi la différence entre les deux pays mais le résultat est décevant, le film s'approche bien plus d'un téléfilm qu'autre chose, l'émotion ne passe pas ou quasiment pas du moins, car si "Française" est plus que moyen, il aurai pu être bien pire sans la révélation d'une jeune actrice qui c'est surtout révélé dans la magnifique "la graine et le mulet" en la personne de Hafsia Herzi, elle porte et sauve le film à elle seule, si le film n'est pas touchant elle en revanche l'est, apportant non seulement sa beauté mais aussi son talent.
L'histoire d'une française qui veut partir de son Maroc natal, parce qu'elle est française... si vous arrivez à suivre.
Oh que la bande annonce était alléchante sur un sujet polémique que je suis du genre à trancher rapidement, adepte du déracinement pragmatique et de l'abolition des traditions en tout genre. Quand on plonge dans l'eau, seuls les binationaux s'attendent à ce qu'elle soit sèche !
Manque de chance, contrairement à son compatriote Nabil Ayou (« Whatever lola want »), le réalisateur n'a ni le budget ni le talent de faire autre chose qu'un film ultra plat et peu passionnant, genre auteur « à la Française ».
Par ailleurs, si le sujet explicite est bien la recherche du plaisir d'être française pour une jeune fille intelligente promise à un bel avenir professionnel, loin des obligations féminines des pays arriérés, on croit comprendre que finalement, c'est surtout l'opposition vie urbaine / vie rurale qui est traitée.
Et c'est dommage, parce que c'est un sujet encore plus d'arrière garde que le premier, et ce vide intersidéral de la vie campagnarde marocaine par rapport à la liberté et le fourmillement de la grande ville est depuis longtemps réglé en France comme dans tous les pays où les villes existent.
L'accès à la liberté, la culture et les divertissements sont forcément un truc indispensable pour toute une génération qui a appris à lire et à vivre. Entre regarder l'herbe pousser pendant une semaine à la campagne et passer une journée d'expo, de cinéma et de jardin public avec 200 personnes différentes : vous avez le résumé de l'excitation sensuelle, intellectuelle de la vie dans les capitales. Surtout pour une petite Française qui ne sait même pas ce que les mots Maroc, Afrique, Arabe peuvent bien dire quand le but d'une grande ville est de dévorer tous ces déterminismes dépassés face à l'anonymat urbain.
On regrette surtout le manque du point de vue d'un Français dans le scénario, ou un mutisme moins hermétique de la part de la petite teigneuse.
Les acteurs sont bons avec le peu de choses qu'ils doivent interpréter, et le portrait du Maroc de 2007 est aussi affligeant que celui de l'Algérie dans « Exils ».
C'est justement là que la fin en demi-teinte limite incompréhensible pose problème. Rêve, raccourci esthétique, espoir brisé ? On n'en sait rien et c'est bien le problème, déjà que ce n'était pas passionnant et mal filmé, ça fiche par terre le capital sympathie que la nouvelle star beur du cinéma Français était arrivé péniblement à construire. Mais ce n'est vraiment pas sa faute !
Oh que la bande annonce était alléchante sur un sujet polémique que je suis du genre à trancher rapidement, adepte du déracinement pragmatique et de l'abolition des traditions en tout genre. Quand on plonge dans l'eau, seuls les binationaux s'attendent à ce qu'elle soit sèche !
Manque de chance, contrairement à son compatriote Nabil Ayou (« Whatever lola want »), le réalisateur n'a ni le budget ni le talent de faire autre chose qu'un film ultra plat et peu passionnant, genre auteur « à la Française ».
Par ailleurs, si le sujet explicite est bien la recherche du plaisir d'être française pour une jeune fille intelligente promise à un bel avenir professionnel, loin des obligations féminines des pays arriérés, on croit comprendre que finalement, c'est surtout l'opposition vie urbaine / vie rurale qui est traitée.
Et c'est dommage, parce que c'est un sujet encore plus d'arrière garde que le premier, et ce vide intersidéral de la vie campagnarde marocaine par rapport à la liberté et le fourmillement de la grande ville est depuis longtemps réglé en France comme dans tous les pays où les villes existent.
L'accès à la liberté, la culture et les divertissements sont forcément un truc indispensable pour toute une génération qui a appris à lire et à vivre. Entre regarder l'herbe pousser pendant une semaine à la campagne et passer une journée d'expo, de cinéma et de jardin public avec 200 personnes différentes : vous avez le résumé de l'excitation sensuelle, intellectuelle de la vie dans les capitales. Surtout pour une petite Française qui ne sait même pas ce que les mots Maroc, Afrique, Arabe peuvent bien dire quand le but d'une grande ville est de dévorer tous ces déterminismes dépassés face à l'anonymat urbain.
On regrette surtout le manque du point de vue d'un Français dans le scénario, ou un mutisme moins hermétique de la part de la petite teigneuse.
Les acteurs sont bons avec le peu de choses qu'ils doivent interpréter, et le portrait du Maroc de 2007 est aussi affligeant que celui de l'Algérie dans « Exils ».
C'est justement là que la fin en demi-teinte limite incompréhensible pose problème. Rêve, raccourci esthétique, espoir brisé ? On n'en sait rien et c'est bien le problème, déjà que ce n'était pas passionnant et mal filmé, ça fiche par terre le capital sympathie que la nouvelle star beur du cinéma Français était arrivé péniblement à construire. Mais ce n'est vraiment pas sa faute !
Si le scénario du film nous sort de l'ordinaire, le reste nous laissera indifférent. Un jeux d'acteur moyen, une BO banal et quelque effort sur les plans de vue.
Un film sur la quête d'identité porté par Hafsia Herzi qui avait déjà crevé l'écran dans La graine et le mulet. C'est un vrai combat auquel on assiste pendant 1h30, un combat pour la liberté et contre les inégalités. Il manque un petit quelque chose pour en faire un "grand" film mais on passe tout de même un très bon moment.
JeremGar
Le sujet est bon, on traite d'un point sensible mêlant l'identité de chacun posant ainsi la question est-on originaire du pays où l'on est né ou bien où l'on vit avec nos attaches, notre famille? Est-il plus facile de partir pour réaliser son rêve et idéaliser une liberté (qui peut-être n'est pas)? Ce film pose de vraies questions. Seulement voilà, la distribution et la réalisation est faite de telle sorte que l'on s'ennuie fermement! Dommage!
Un thème en plein dans l'actualité, pourtant j'ai été plutôt déçu. La dénonciation est bien simpliste et superficielle : "bouh qu'ils sont rétrogrades ces Marocains, avec leur conception de la femme au foyer, donc pas besoin pour elle de faire des études, la question du mariage arrangé et patin couffin, heureusement qu'en France c'est différent". Merci pour cette brillante analyse, mais on aurait pu s'en passer. La question de l'identité nationale est complètement galvaudée, on a juste droit à : "je suis née en France donc je suis française" (ok, droit du sol), et "ici y a rien, en France y a tout !" (peux-tu être plus précise chérie ?). Autant lire "Oui-Oui décroche la lune", c'est aussi instructif. Cela dit, faut reconnaître aussi les qualités du film, notamment le jeu de l'actrice principale, même si son personnage finit par exaspérer. Mais ce n'est pas suffisant.
c'est rafraichissant .. les acteurs plus vrais que natures.. l'histoire pourrait être vrai ..c'est bien fait.. sans prétention.. pshhhiitt! ... ah ça fait du bien
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