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    Franz
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 813 abonnés 12 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2012
    La poèsie du chanteur belge Jacques Brel oscillant du côtè de l'onirisme donne lieu à une excellente surprise! Si Brel rèussit comme d'autres d'ailleurs, le passage du chanteur à l'acteur, il semble avoir eu moins de chance de l'acteur au rèalisateur. "Franz" a fait un bide à sa sortie en 1971, dans une indiffèrence gènèrale, et pourtant c'est un film sensible, dèsespèrè, où deux solitudes ont du mal à s'accorder! Le rythme est lent où l'art donne vie aux personnages et donc au film! Cet art sera le lien et le dètonateur des rapport entre Brel et Barbara, couple tragique et ètonnant de douleur! il les fera se rencontrer dans cette pension de famille au bord de mer du Nord puis se sèparer, condamnant cet amour dû à la bêtise humaine! Oeuvre injustement oublièe, Brel filme ces hèros dans cette station balnèaire hors saison pour une rencontre, des micro-èvènements rythmant la vie de cette petite communautè dont Danièle Evenou, surprenante! En tout cas la fin sur cette grande plage est admirable et certaines images nous font penser à l'atmosphère de "Ryan's Daughter" (on y sent presque l'odeur iodèe de la mer) avec une beautè plastique sans pareil! Un grand film mèconnu qui apprivoise la mort avec une force dramatique et èmotionnelle exceptionnelle! On n'est pas près d'oublier les protagonistes de cette pension de Blankenberge, les ballades sur la plage et à vèlo entre Brel et Barbara, et les images superbes de cette station balnèaire belge en bordure de la mer du Nord! Une rèhabilitation s'impose...
    Alexarod
    Alexarod

    283 abonnés 1 868 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 avril 2014
    Certes j’adore Brel et c’est pourquoi j’ai vu ce film, ainsi que Far West et mon oncle Benjamin entre autres, mais là non… La preuve que tous ne peuvent pas passer d’excellent chanteur à incroyable réalisateur/metteur en scène/acteur. Tout du moins Brel a fait ce qu’il a voulu, il voulait réaliser ses rêves et a pu le faire, tant mieux. Néanmoins si le résultat lui convient ce n’est pas forcément le cas pour tous. Au passage les critiques de l’époque étaient assassines, maintenant elles sont bien plus complaisantes, notamment celles qu’on trouve dans le DVD… Que d’hypocrisie, et on rappelle que les films de Brel (réalisés par lui) n’ont jamais trouvé de public.
    Si on me parle de film sensible, mignon, touchant, naïf, lent et mélancolique je dis oui, mais poétique, intelligent, exemplaire, non je ne vois pas, et tant de gens seraient passé à côté pendant des décennies ? Et puis est-ce intéressant en soit ? Cela fait-il un bon film ? Pour ma part je dirais non. Certes il faut certains de ces ingrédients pour faire un long métrage de bonne facture, mais là on a plutôt un film lent, mou, lourd à force, comme les dialogues tiens. D'ailleurs le texte on ne l'entend pas trop, je ne sais pas qui a géré le son mais c'est affreux, on a beaucoup plus la musique, les rires, les cris mais trop peu les paroles, ça rajoute un petit côté chiant...
    Par ailleurs si c'est un film sur une histoire d'amour j'attendais au moins de la voir venir, sentir les sentiments monter, ou un coup de foudre, mais là non, rien. Du coup le scénario est trop simple, ça fait trop film d'auteur inatteignable , puis c'est trop mou et plat dans l'ensemble. Autre gros problème : l'acting. Certes les acteurs jouent bien la bonhommie, mais ils semblent plus être des figurants qui passaient par là, sans volonté de bien faire (ni de mal faire) et avec un jeu trop plat (comme le pays me dira-t-on) encore. Barbara fait trop Morticia Adams, Danielle Evenou est par trop vulgaire, son rire est insupportable (comme dans Far West) et ne fait rien d'extraordinaire, les autres sont une galerie de personnages un peu space, là encore comme dans Far West, quant à Brel il fait trop simplet, donc difficile d'accrocher. Il ne faut pas confondre tendresse et plat.
    Pour le reste le film a mal vieilli, la musique n'est pas jolie (à mon goût), même "Les désespérés" au début passe mal car en flamand, certaines situations sont trop molles/invraisemblables, l'humour ne passe pas chez moi et beaucoup trop de longueurs qui trainent, cassant tout rythme. Le combat de coq par exemple était parfaitement évitable, sans son pendant un moment, il ne sert à rien, n'apporte rien, n'est pas une parabole de quoi que ce soit, mais pire encore, le passage est chiant et contribue à alourdir l'ensemble. Mais le plus embêtant est qu'on peut dire la même chose de la scène sur la guerre, ou encore le musée, rien de glamour non plus...
    Certes on va me dire que le musée sert à montrer la bêtise des gens, des apparences, des conventions, mais avant cela le passage est chiant. Cependant on ne peut reprocher à Brel de bien dépeindre la médiocrité de ses "amis", de montrer que la tendresse et la gentillesse en ce monde sont entourées de bêtise. Puis on a droit à de beaux paysages flamands, et on découvre le monde de Brel, que l'on retrouvera dans son livre de chevet "Far West". Lelouch disait (à propos de "Franz") qu'on n'avait rien vu de tel depuis 10 ans, je rajouterais que 40 ans après c'est pareil, hasard ou maladresse ? Mais surtout parce que ça ne doit être compréhensible que par les initiés, ou ceux qui passent tout à Brel sous prétexte d'apprécier l'artiste, c'est mon cas mais là il m'a perdu et je me suis emmerdé.
    Benjamin A
    Benjamin A

    714 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2016
    Suite à une riche et faste carrière musicale, Jacques Brel a décidé, en 1967, de se consacrer au théâtre et cinéma et c'est en 1971 qu'il écrit et met en scène son premier film Franz, où il nous emmène dans le Nord pour y suivre la naissance d'une relation amoureuse dans une maison de repos.

    En voilà un objet bien bizarre que ce premier film réalisé par l'immense Jacques Brel, dont je ne cache pas mon admiration. Débutant comme une comédie presque surréaliste, Franz devient peu à peu romantique et tragique où Brel, personnage un peu simplet, marqué par la guerre mais ô combien attachant et une mystérieuse Barbara tomberont amoureux. Il dresse un portrait tendre, voire un peu naïf de ce couple naissant que l'on va apprendre à connaitre pour finir par s'y attacher jusqu'à en devenir bouleversant.

    La force de ce couple, c'est de faire face aux regards moqueurs et bêtes des humains l'entourant, créant l'empathie pour ces gens-là et renforçant l'attachement pour le couple principal. Si son personnage est un peu simplet, Brel va montrer que la véritable bêtise, et même cruauté humaine, est ailleurs, d'abord chez ses "amis" puis avec sa mère. Il évoque tout simplement l'humain, sa psychologie et les répercussions des actes de ceux-ci, et c'est avec une vraie tendresse mais aussi intelligence qu'il le fait, faisant ressortir toute la richesse et surtout l'émotion de son récit, à l'image de la bouleversante dernière partie.

    Derrière la caméra, le poète flamand se montre inspiré, n'hésitant pas à se rapprocher d'un ton onirique. Le rythme est lent mais il nous imprègne de l'atmosphère, d'abord nordique puis un peu folle et enfin tragique, où un soupçon de mélancolie plane sur l'ensemble de l'oeuvre. Il donne vie aux personnages où aucun ne laisse indifférent tandis qu'il capte à merveille le contexte, les décors du film et la mer du nord. Plusieurs scènes sont magnifiques voire même lyriques à l'image des séquences en bord de plage où le réalisme est mêlé à une vraie beauté plastique. Brel est parfait et d'un naturel surprenant dans ce rôle difficile tandis que Barbara garde tout le long une part de mystère et fait aussi ressortir toute l'émotion de son personnage. À noter aussi une magnifique bande-originale, composée par Jacques Brel et François Rauberqui sonne toujours juste et colle parfaitement à l'image.

    C'est réellement dommage que ce film n'ait pas marché à sa sortie tant Brel donne de la puissance et de la sensibilité à une histoire touchante, réaliste et prenante où l'amour doit faire face à la bêtise humaine.
    Epistemon
    Epistemon

    31 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2013
    Un film d'une grande sensibilité, en petites touches. Les personnages sont crédibles et le jeu des acteurs convaincant. Dommage que le DVD ne soit pas disponible.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 août 2013
    Une très bonne surprise que ce film sensible et pudique, dont le message semble être le suivant: "Faites fi de la jalousie et de la petitesse des autres si vous voulez vraiment goûter le bonheur". Tous les acteurs sont excellents. On est touché par la maladresse, le côté candide et la sincérité de Léon (Jacques Brel si génial), victime des sarcasmes des autres s'évertuant à lui jouer des tours puisque, justement, lui a soif de vivre, veut aimer et être aimé, tandis que ces personnes semblent définitivement enfermés dans leurs principes et leurs petites habitudes, à l'exception peut-être - et encore - de Catherine, la jeune femme dévergondée magnifiquement incarnée par Danièle Evenou... A cela s'ajoutent de superbes images de la côte flamande, avec une musique magnifique et la chanson "De nuttelozen" (version flamande de "Les désespérés"), qui renforce la trame de fond mélancolique. Honnêtement, je ne comprends pas qu'un tel film soit aussi méconnu du grand public...
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    122 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 juin 2021
    Brel aura voulu faire l'histoire d'un homme qui se perd et se retrouve, accompagné par sa révélation amoureuse. C'est ce qu'on y trouve en tout cas, avec aussi des mises en opposition discrètes qui font de la cruauté humaine un personnage à part entière. Il y a aussi les questionnements du chanteur, inspirés par son vécu – un peu comme une chanson, en somme. Quel est le problème, alors ?

    Ce n'est pas attrayant, et c'est ennuyeux. Axé sur ses acteurs plutôt que sur ses personnages, le film ne construit rien qu'une fausseté apparemment invisible à tous sauf le spectateur. Sans envolée ni libération, il laisse sur l'impression d'un grand bazar mal dirigé dont les plus grands moments sont les scènes muettes. Malheureusement ironique chez un poète.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    oranous
    oranous

    143 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 février 2009
    Jacques Brel est un excellent chanteur, l’un de mes artiste préféré. Il fallait donc que je vois ce qu’il se passe au niveau de ses œuvres cinématographiques. Et je dois reconnaitre que c’est une déception. Le film a énormément vieillit, il a un petit coté désuet qui le rend cependant charmant. L’histoire n’est pas vraiment transcendante. Mais je dois reconnaitre que c’est remarquablement bien filmé, la caméra est toujours bien placé, les travellings sont assez impressionnants avec pas mal de vues d’avion ou de ULM (ou un engin dans le genre). Les acteurs sont très bons, Barbara joue très bien « l’arrogance ». Les dialogues sont cependant très bon avec quelques clins d’œil a ses chansons. C’est vraiment dommage que l'on ne s'intéresse pas d'avantage a l'histoire.
    Bigg
    Bigg

    10 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2009
    Pour ce film, Jacques Brel joue sur tous les tableaux : réalisateur, acteur, compositeur ... et il s'en sort plutôt bien. Certes, ce n'est pas un grand film, le scénario est un peu mince et le rythme un peu lent mais on se laisse séduire par la poésie qui enveloppe le tout. On notera également la belle prestation de Jacques Brel, Barbara et la jolie Danièle Evenou ... Un film à voir pour ceux qui aiment Jacques Brel, les autres auront peut-être plus de mal à apprécier.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 janvier 2009
    Je suis très agréablement surpris par ce film. Je l'ai trouvé tout à fait exceptionnelle. Jacques Brel invente une nouvelle manière d'interpréter; une nouveau style d'histoire ... Dommage que ce film soit si vite passé aux oubliettes. Beaucoup de fond dans une forme inconnue. Hahahaha ! Quel talent !
    Gellis
    Gellis

    4 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2024
    Dans une station balnéaire en Belgique, six hommes sont en convalescence dans une maison de repos pour fonctionnaires des finances mais bientôt, 2 jeunes femmes viennent pour séjourner, Catherine la délurée et Léonie la réservée. Léon, blessé au Katanga et traumatisé par les combats, se rapproche de Léonie, suscitant railleries et mauvaises blagues des autres occupants...
    "Franz" débute comme une pièce de Courteline brocardant les fonctionnaires, leurs petites manies et leur suffisance. Pourtant la bande son envahissante semble nous prévenir que nous n'assistons pas à une farce.
    Nous sommes touchés par ce Léon, ahuri si gentil, loufoque parfois, un peu dérangé semble-t-il. Et alors que se dessine pour lui une carte du tendre inespérée, la machinerie infernale de la bêtise et de la mesquinerie se met en marche.
    "Franz" nous donnait déjà beaucoup, à découvrir Brel et Barbara où on ne les attend pas. Il nous offre davantage, un final mélodramatique tout simplement bouleversant.
    No Quarter
    No Quarter

    4 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 août 2024
    Une sorte de Vacances de monsieur Hulot en Belgique, matinée d'absurde à la Boris Vian et de comédie dramatique à la fin. On y voit un Jacques Brel en pleine forme et malicieux, une Barbara peu inspirée et une Danièle Evenou très mutine. Tout ce bric à brac d'images ne fait pas un grand film, loin de là.
    judy55
    judy55

    47 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2018
    Franchement je ne comprend pas l'argument récurrent contre ce film à savoir le fait qu'il soit trop "long" et lent. Je l'ai trouvé au contraire un peu trop court et avec un rythme assez rapide (pour un film d'environ 1h30 c'est normal) Ca serait d'ailleurs la seule critique que je pourrais adresser à ce film qui est juste incroyable! Tous d'abord esthétiquement: il y a pas dire, Brel s'est fait plaisir au niveau des plans! Il a vraiment des idées géniales et originales (certains choix esthétiques n'ont pas d'autres objectifs que d'être "beaux" justement, sans justification de fond, mais ce n'est pas grave: c'est son premier film!) En plus des plans majestueux, les couleurs sont travaillées et nous plongent dans une ambiance propre au film. Le traitement de la mer est superbe: omniprésente, à l'image des humeurs des protagonistes, elle devient un personnage à part entière. (impossible d'ailleurs de ne pas penser au célèbre poème de Rimbaud, "Le bateau ivre": on devine où Brel est partis puiser l'inspiration) Je n'ai pas trouvé l'histoire banale ou prévisible comme j'ai pu l'entendre: elle est peut être simple mais loin d'être commune. On a ici un personnage principal très touchant, sincère, traumatisé par la guerre mais remplis d'espoir. Il est surtout imbibé d'une innocence et d'une naïveté émouvante (en ce sens il est presque certain que plus de 20 ans plus tard le personnage de Forest Gump soit inspiré du personnage de Léon dans "Franz"!) Brel fait preuve de talents d'acteur incroyable, il est vraiment excellent! Barbara est également très convaincante dans le rôle de cette femme qui aspire à un amour pure. Les personnages semblent tous être sortis des chansons de Brel: de "Ces gens là" à "L'air de la bêtise" en passant par "Les bourgeois", on retrouve ici tous son univers. L'innocence face à la perversion, la tendresse face à la violence, la poésie face à la bêtise.
    La musique est également magnifique (le son n'est pas toujours excellent mais peut être que cela est du à une mauvaise conservation du film)
    Brel signe donc ici un film remplis de poésie et de tendresse en portant un regard critique sur notre monde. Néanmoins ce film nécessite peut être une certaine ouverture d'esprit et une approche plutôt intellectuelle.
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