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    Que les gros salaires lèvent le doigt !
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 459 abonnés 12 369 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2018
    Rèalisèe par le fils du cinèaste Pierre Granier-Deferre, cette fable grinçante met à nu les rapports sado-masochistes qui peuvent se tisser entre employeur et salariès, en temps de crise! Dans la peau d'un patron odieux, Jean Poiret profite de la servilitè de son personnel pour transformer une innocente partie de campagne en une suite d'humiliations mesquines, dont le clou est un cruel jeu de chaises musicales, sanctionnè par des licenciements! Face à ces procèdès cavaliers, Daniel Auteuil, obscur scribouillard, ne trouve que le chantage pour rèagir! Sortie en 83, cette comèdie de moeurs fèroce n'a rien perdu de son actualitè! De plus elle est animèe par un excellent Poiret qui trouve ici l'un de ses meilleurs rôles...
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    26 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 février 2010
    Un patron autocrate organise pour son personnel un week-end dans sa résidence de campagne. Le dimanche seront désignés ceux qui seront licenciés.
    Le sujet était propice à la fois à l’humour et à la satire sociale, et les deux sont abordés, mais avec un tel manque de finesse et d’imagination que cela en devient pitoyable. Désigner, par exemple, les licenciés après un concours de chaises musicales est une idée de patronage navrante, alors que tant de possibilités plus fines, plus mordantes, étaient offertes. Les comédiens font ce qu’ils peuvent face à un scénario bâclé et à des personnages définis à l’emporte-pièce : Poiret avec sa tête à claque habituelle, Piccoli relégué à un rôle ridicule de parrain d’un jeune insolent, lui-même joué sans conviction par Daniel Auteuil. Et le fils de Pierre Granier-Deferre filme le tout très platement… Un zeste de grivoiserie, une ou deux situations pouvant faire sourire, et un grand sentiment de déception.
    halou
    halou

    116 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2008
    Très bonne comédie servie par les bonnes personnes. Un classique.
    Gourmetdefilms
    Gourmetdefilms

    58 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mai 2014
    C'est fou comme des films aux titres si connus et si évocateurs peuvent être aussi médiocres ou même pires. Des employés hétéroclites en week end à la campagne autour de leur patron, un homme cynique et méprisant. Ajoutons y une vicieuse, une anguille sous roche, un peu de relationnel mal dégrossi, les piques faciles de ce gros con de patron, et basta ça ne va pas plus loin... C'est dommage car il y avait une belle tête d'affiche, l'idée était sujet a un bon scénario, et ce soir j’espérais profiter d'un bon film. Mauvaise pioche! C'est plat, mal exploité, et avec tous les conards que l'on est obligé de supporter dans nos milieux professionnels et ailleurs pas la peine d'en supporter d'autres (surtout s'il n'y a rien autour) lors de nos moments de détente.
    this is my movies
    this is my movies

    685 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2015
    (...) Le film parle donc d'une petite compagnie d'assurance dont tous les employés vont se retrouver chez leur patron pour un weekend à la campagne. Ce weekend ne sert que de prétexte pour dissimuler les noirs desseins du boss à savoir virer certains de ses employés. Bon, il en a aussi profiter pour y caser l'anniversaire de l'une de ses filles histoire d'économiser quelques sous en plus. Si le héros, Jean-Ba, interprété par un tout jeune Daniel Auteuil, peut paraître bien fade, c'est surtout parce qu'il est entouré par de nombreuses pointures mais aussi parce qu'il a un rôle assez mineur dans l'intrigue, ne faisant rien pour empêcher le jeu de massacre qui va venir mais essayant maladroitement de tirer parti de la situation (là encore, une bien belle critique de la nature humaine). Il sera distrait dans cette tâche par la ravissante et très entreprenante Odile, jouée par Florence Pernel. Denys Granier-Deferre, fils de Pierre, signe une mise en scène à la fois distante et immersive, regardant ses personnages de loin tout en nous plongeant dans leur intimité, révélant les failles de certains, grattant sous les apparences pour dévoiler leur nature. Il balade sa caméra dans toute la demeure, captant quelques scènes presque banales mais qui sont toutefois très intéressantes pour essayer de décrypter la personnalité de chacun. Et surtout, il organise un duel au sommet entre 2 pointures de la comédie. Le film repose énormément sur l'immense talent de Jean Poiret et de Michel Piccoli, 2 acteurs exceptionnels. Poiret est confondant de naturel et appartient à la vieille école, celle qui joue pour le plaisir du jeu, avec naturel et entrain. Et pourtant, Dieu sait que son rôle est difficile avec ce personnage insupportable, hautain, manipulateur, pervers, imbu de sa personne et d'une intelligence redoutable. Il trouvera face à lui à la fois un adversaire et un compagnon de jeu à sa hauteur. Et oui, car en face, il y a Michel Piccoli qui régale d'un bout à l'autre dans le rôle de José. Leur affrontement dans la chambre d'hôtel reste un sommet de comédie satirique. Et Piccoli est servi par des dialogues éblouissants qu'il sublime par des expressions faciales hilarantes. (...) Le spectateur assiste impuissant à cette triste partie qui brosse en creux le portrait d'une société capitaliste qui écrase l'humain sur l'autel du profit. Joeuf est un monstre qui se repaît de cette situation, qui s'en amuse et spoiler: qui pleurera pourtant sur son sort de pauvre patron obligé de licencier
    . la critique complète à lire ici
    ygor parizel
    ygor parizel

    232 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2013
    Des personnages curieux et des situations absurdes, le message du film est clair mais aurait pu être plus efficace. Cette comédie est un satire vraiment noire. Jean Poiret est excellent en patron imbuvable.
    Marc Taton (Belgique)
    Marc Taton (Belgique)

    32 abonnés 620 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2013
    Un film satirique qui ne réussit pas son objectif : Faire rire les spectateurs ! Poiret, Auteuil et Picolli se retrouvent dans ce petit film du début des années 80.. On se demande comment cette réalisation est devenue si célèbre...
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    177 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Voilà un film qui irait très bien avec la situation économique actuelle. Mais encore une fois, mieux vaut en rire ! Un patron ignoble (Poiré) décide d'inviter tous ses collaborateurs pour un week-end dans sa maison de campagne sans leur en donner la véritable raison (se débarrasser de 4 d'entre eux). Les personnages sont excellents mais Michel Piccoli qui joue le parrain de Daniel Auteuil est tout simplement à mourir de rire! Une très bonne comédie satyrique.
    Caine78
    Caine78

    6 602 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2015
    Provocateur, corrosif, souvent très juste et surtout encore plus d'actualité qu'à l'époque de sa sortie, « Que les gros salaires lèvent le doigt ! » a le grand mérite de poser les questions qui fâchent, mais ce non sans un humour très grinçant, le tout à travers des scènes aussi savoureuses que percutantes et des dialogues rendant parfaitement compte de l'absurdité de la situation. Traiter la question des licenciements financiers avec autant de panache et de méchanceté jusqu'à un dénouement aussi dérisoire qu'imparable, il fallait oser : Denys Granier-Deferre l'a fait. Seul regret : que celui-ci ait finalement beaucoup moins soigné le fond que la forme, la réalisation s'apparentant la plupart du temps à celle d'un bon téléfilm, ce qui est légèrement frustrant. M'enfin, quand vous avez dans vos rangs Daniel Auteuil, Michel Piccoli et surtout un immense Jean Poiret dans un inoubliable rôle de patron sans le moindre scrupule, cela compense sans mal : je ne saurais donc trop vous conseiller de (re)voir cette œuvre « réjouissante », surtout en cette dure période de chômage et de « patronat friendly ».
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    147 abonnés 2 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2021
    "Que les gros salaires lèvent le doigt !", satire sociale française de Granier-Deferre (le fils de Pierre Granier Deferre) qui signe ici son premier long métrage sorti en 1982.
    Un film qui était marquant à l'époque de sa sortie, notamment pour la scène malaisante finale qui fait toujours son effet, bien que le film ait quelque peu vieilli.
    Une bonne distribution, avec Jean Poiret, Michel Piccoli, Daniel Auteuil, Marie Laforêt, François Perrot, Tchéky Karyo et Patrick Bouchitey. Belel prestation de Jean Poiret et Michel Piccoli. Musique de Philippe Sarde.
    A l'heure du tournant de l'austérité et de l'arrivée du néolibéralisme dans la culture d'entreprise, le film met en garde contre la perversité du management qui s'annonce, mais aussi contre la veulerie complice des employés eux-mêmes.
    La satire est amère et n'épargne personne.
    criston
    criston

    18 abonnés 306 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2007
    Une bonne comedie française avec des geniaux acteurs qui jouent bien leurs rôles surtout Daniel Auteuil.Il y'a des moments marrants.Il y'a une bonne musique le scenario est original.Du début a la fin le film est bien j'ai bien aimer à la fin le jeu des chaises musicales.Bref une superbe comedie française que je vous conseille vivement.
    Max Rss
    Max Rss

    188 abonnés 1 748 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2019
    Soyons honnêtes : l'affiche du film inspire beaucoup de choses mais certainement pas la confiance. Comme ça de but en blanc, dans ta tête tu penses illico que tu vas te taper une de ces comédies nanardes des années 80 dont les français s'étaient faits les spécialistes. Et quand tu lances, tu es vite, très vite surpris car tu te rends compte que « Que les gros salaires lèvent le doigt » est un film bien plus féroce et surtout bien plus méchant qu'il n'y paraît. Et qui prend encore plus de sens aujourd'hui tant le sujet qu'il dénonce est encore plus d'actualité qu'il ne l'était à l'époque. On va pas tourner autour du pot, le gros point fort du film, en plus de sa critique corrosive des rapports employés-employeurs, c'est bien Jean Poiret qui excelle dans la peau d'un patron détestable qui va prendre un malin plaisir à humilier ses employés pour décider lesquels il va jeter dehors. Même s'il est très typé années 80, ce film est à voir, ne serait-ce que pour se dire que, finalement, avant, c'était peut-être pas bien non plus...
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    88 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juillet 2017
    Que les gros salaires lèvent le doigt ! est le premier long-métrage réalisé par Denys Granier-Deferre, fils de Pierre. D’autres films suivront mais en très grande majorité destinés à la télévision. En cela, ce premier long-métrage marqué par une mise en scène sommaire, peu inventive est prémonitoire. Les qualités de Que les gros salaires lèvent le doigt ! ne sont donc pas formelles, elles sont ailleurs.
    Elles résident d’abord dans le beau casting réuni qui fait se côtoyer acteurs expérimentés (Jean Poiret, Michel Piccoli) et jeunes acteurs en devenir (Daniel Auteuil, Tchéky Karyo, Patrick Bouchitey).
    En patron maniéré, cynique, manipulateur, dénué de tout scrupule, Jean Poiret signe l’une de ses plus belles performances d’acteur. Ce rôle appelait au sur-jeu. L’acteur évite brillamment cet écueil en adoptant une diction spécifique et en jouant à plusieurs reprises (y compris dans une même scène) de l’humeur versatile de son personnage.
    Dans un rôle malheureusement accessoire, Michel Piccoli en « parrain » intrusif et opportuniste lui rend parfaitement la réplique. La confrontation de ces deux grands comédiens vaut à elle-seule pour argument de visionner ce film.
    Enfin, sur fond de crise économique, Denys Granier-Deferre aborde (parfois caricature) le clivage entre employeur et employés. Les questions éthiques et morales traitées servent aussi de vecteur de clivage entre des employés (gros et petits salaires) plus ou moins serviles. Sur ce plan, le personnage incarné par Daniel Auteuil vaut pour étalon.
    Au fil de dialogues savoureux et tranchants empruntant amplement à un humour grinçant, la comédie filmée se montre féroce et vire à la satire sociale acide. L’absence totale de pathos et de sentimentalisme octroie une dimension troublante au film qui se pare ainsi d’une certaine misanthropie.
    vvalenou
    vvalenou

    250 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2008
    André Joeuf (Jean Poiret ) patron d'une compagnie d'assurances. Il invite pour un week-end tous ses employés dans sa maison de campagne. Toutefois, derrière ce qui semble être une réunion de détente entre collègues, ce chef d'entreprise cynique cherche avant tout à déterminer lesquels de ses cadres ( les " gros salaires " ) il devra licencier afin de préserver son entreprise. Ce film est le premier long-métrage de Denys Granier-Deferre, fils du cinéaste Pierre Granier-Deferre, un galop d'essai remarquable. Cette satire sociale porte en elle un thème toujours d'actualité, le licenciement, les questions morales et éthiques que soulève ce, si polémique, sujet. Le film, plutôt que de s'enliser dans un sentimentalisme et un pathos moralisateur, use d'un ton grinçant à souhait dans des situations qui font mouches et met en exergue des dialogues percutants. Cet humour mordant est appuyé par une galerie des personnages hauts en couleurs, filmés avec sobriété. " Que les gros salaires lèvent le doigt ! " est ainsi une comédie cruelle qui ne manque de saveur, un régal !
    Lemmy K
    Lemmy K

    15 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2015
    Ce film indémodable brille par la noirceur de son humour. La palanquée d'acteurs est absolument exquise et l'on passe une petite heure et demie jouissive !
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