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    Kids
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    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    330 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2015
    Cela fait un moment qu’on me parle de Larry Clark en me le présentant comme un réalisateur ayant pour thème de prédilection l’adolescence, et tout particulièrement le mal-être des jeunes et les dérives qui en découlent. A force d’en entendre parler, j’ai voulu voir de mes propres yeux si ce personnage méritait vraiment son statut de Michael Moore tentant de pousser un cri d’alarme sur la situation de la jeunesse aux USA. C’est ainsi que je me suis lancé dans le visionnage de ce que beaucoup de personnes considèrent comme son meilleur film : "Kids". Le sujet est simple : une jeune fille accompagne une amie qui veut faire le test du VIH et apprend à cette occasion qu’elle le porte en elle. Accusant le coup vu qu’elle n’a eu qu’un seul rapport sexuel dans sa vie, elle décide de retrouver le garçon qui lui a transmit pour l’empêcher de contaminer d’autres filles vu qu’il s’agit d’un insatiable queutard…Sujet peu banal et assez dérangeant…et dérangeant c’est le mot qui peut définir entièrement "Kids" : dès le début du film, les scènes osées ou les discussions très crues entre de jeunes adolescents, presque encore des enfants, arrivent à nous faire ressentir un certain malaise. Mais il est clair que c’est ce que recherche Clark, il veut montrer les jeunes tels qu’ils sont au quotidien : ils ne pensent et ne parlent que de cul, passent la plupart de leur temps libre à faire du skate, ils se déchirent au shit tout en s’enfilant des bières, ils se battent pour le plaisir de cogner (même s’il faut le faire à dix contre un !)…le message est assez évident : les jeunes ne sont pas les charmantes têtes blondes que leurs parents croient qu’ils sont et ils souffrent d’un incontrôlable syndrome d’auto-destruction. Et la grande force de Clark est de réussir à insérer dans son portrait de cette génération perdue un certain suspense par l’intermédiaire de la quête de Jennie qui recherche son ancien amant afin de l’empêcher de contaminer à nouveau une autre : on suit cette aventure avec intérêt en espérant jusqu’au bout que la jeune fille touche à son but, tout comme on suivrait un film catastrophe nous relatant l’expansion d’une pandémie. D’un autre coté, au travers de cette histoire tragique, Clark nous montre l’insouciance totale des jeunes garçons qui se croient invincibles (leur bêtise n’a aucune limite : l’un d’eux prétend même que le sida n’existe pas car il ne connait aucune personne ne l’ayant !!) Mais ce qu’il y a de plus effrayant dans "Kids", c’est de voir que, aujourd’hui en 2014 (soit presque 20 ans plus tard !), les jeunes sont toujours comme ça…alors, visionnaire le Larry Clark ? On peut réellement se le demander après réflexion surtout quand on sait qu’aujourd’hui les jeunes ont beaucoup plus de moyens de se renseigner sur les drogues et les dangers du sexe sans protection (ne serait-ce qu’avec internet ou les campagnes de prévention dans les établissements scolaires) que leur homologues de 1995. Pour une première incursion dans le cinéma de Larry Clark, j’avoue avoir été agréablement surpris par le ton réaliste et assez nihiliste (je crois que la phrase de l’un des protagonistes résume toute la perdition de cette jeune génération : spoiler: « Baiser, c'est ce que j'aime faire. Si on m’enlève ça alors il ne me reste vraiment plus rien ! »
    ) de son film. Pourtant, le thème très grave qu’il illustre n’est jamais surjoué (la prestation des jeunes est vraiment bluffante de crédibilité) et le scénario est extrêmement bien ficelé pour nous captiver. Réaliste, froid, dérangeant, "Kids" se contente de constater une bien triste réalité, sans jamais se permettre de juger ou de désigner des responsables. En tout cas, on devrait le diffuser dans tous les collèges, lycées et universités de France : c’est le meilleur message sur la prévention des MST que je n’ai jamais vu.
    Julien D
    Julien D

    1 221 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2014
    Dès son premier film, le photographe Larry Clark va imposer un style et surtout des thématiques qui vont baliser son œuvre, à savoir une chronique crue d’une jeunesse dénuée de repères moraux, évoluant dans un univers crade, fait de drogue, d’intolérance et de violence, où ils recherchent des sensations fortes via le sexe. Le début du film scinde la narration entre un groupe de garçons obsédés par l’envie malsaine de dépuceler les gamines de leur quartier, et un groupe d’adolescentes (dont Chloé Sevigny et Rosario Dawson dans leurs premiers rôles, qui sont les seules à percer après ce film) plus subtiles dans leur approche de leur vie sexuelle. Mais lorsque l’une d’elle, l’une des plus prudes en plus, découvre qu’elle a, justement pendant un de ces dépucelages sans amour, attrapé le SIDA (une révélation d’autant plus choquante que le film se déroule au début des années 90, alors que la maladie était encore perçue), la chronique sociale se transforme en une véritable descente en enfers qui ne pouvait s’achever autrement que dans une conclusion d’un fatalisme cauchemardesque.
    Truman.
    Truman.

    235 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2013
    Dès son premier film Larry Clark a su démontrer qu'il savait frapper là ou il fallait, avec Kids il frappe fort en nous plongeant en plein été a New York avec des jeunes sans limites .
    Une jeunesse New Yorkaise perdu dans le sexe, l'alcool, la drogue et la violence, le propos principal étant le sexe Larry Clark veut le filmer d'une façon bien particulière .

    Il filme ça de façon trash, c'est sale, crade, moche et ça sent la transpiration a pleins nez, c'est a des années lumières d'un film sensuel . Les jeunes ne reflètent en rien une quelconque beauté, ils sont sale en sueur voir boutonneux et vulgaire .
    Le film dégage une ambiance particulière qui par moment risque même de mettre mal a l'aise .

    Bien loin de la jeunesse modèle et riche que l'on voir régulièrement au cinéma Kids nous montre tout l'opposé , la perdition qui emporte ces jeunes et qui ne connaissent pas leur limites ( parfaitement démontré dans la scène ou ils tabassent un mec ) .

    Un film frappant et percutant, qui marque, on sent que le réalisateur maitrise son sujet, il va au bout de ses idées et n'hésite pas dans les propos choc, dans les images sales crus et encore moins dans une sexualité tabou que l'on voit rarement sur grand écran ( On voit des filles de 12 et 13 ans se faire ... enfin vous voyez ? ) .

    Kids résonne comme un coup de skate-board en pleine face et dénonce la jeunesse Américaine perdu qui ne sait pas dans quoi elle met les pieds .
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    139 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2015
    Ce film hué lors de sa projection au Festival de Cannes est-il pour autant une provocation gratuite ? Il faut bien admettre que non, puisque l'idée originale est inspirée par le quotidien de jeunes skaters de San Francisco et développée par Harmony Korine à partir de sa propre expérience. Les comédiens, non professionnels, ont été recrutés alors qu'ils faisaient du skate dans les parcs de New York, et deux d'entre eux (Justin Pierce et Sajan Bhagat) ont "poussé le vice" jusqu'à connaitre des destins tragiques.

    Œuvre choquante et brillante, Kids aurait pu devenir un plaidoyer constructif pour l'éducation d'une jeunesse qui perd pied. Malheureusement, Larry Clark semble depuis s'être engouffré dans une observation perverse des tourments sexuels de jeunes garçons plus que dans la tenue d'un réel propos cinématographique...
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    61 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2014
    1er film et 1er choc pour Larry Clark qui, sur un scénario d'Harmony Korine, nous fait vivre la journée (presque) ordinaire d'adolescents, voire de pré-adolescents pour certains, dans le New-York du milieu des 90's. Et que font ces jeunes de leur temps libre ? Et bien ils traînent, volent, se battent, picolent, se droguent et baisent dans tous les sens avec de multiples partenaires et sans protections, la précision est importante, elle constitue la trame principale du film. Déjà vu ? Peut-être mais présenté de cette manière assurément pas. Clark ne cherche pas les raisons, ne dénonce pas de vive voix les dérives d'une Société nombriliste et névrosée. Il dépeint un portrait réaliste et glaçant, un instantané de cette jeunesse perdue, tombée en plein milieu d'une période ravagée par un fléau nommé SIDA. Le point de vue du réalisateur est neutre, les scènes et dialogues crus et sans concessions, ce qui permet efficacement de mettre l'Amérique face à un miroir, sans pour autant basculer dans la dénonciation naïve et bas de gamme. Ce sentiment est renforcé par la direction parfaite d'acteurs et actrices amateurs, pour la plupart directement abordés dans la rue par Larry Clark (cas de Léo Fitzpatrick que l'on reverra chez Clark ; Justin Pierce qui disparaîtra tragiquement quelques années plus tard ; Rosario Dawson qui embrassera la carrière qu'on lui connaît). Un coup de poing intelligent à ne pas mettre entre toutes les mains.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    1 006 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2013
    Pour son premier long-métrage, l'ex-photographe Larry Clark décide tout simplement de choquer le monde en présentant l'anti-teen movie, soit le portrait de quelques adolescents new-yorkais dans le monde des années 90, le monde contemporain, tel qu'il est réellement. Et dans ce monde-ci, pas de vraies histoires d'amour fleur bleue, pas d'espoir, juste de la drogue, du sexe et de la violence. Et c'est ça que Larry Clark veut à tout prix montrer : la réalité. Filmé de manière quasi-documentaire et interprété par de jeunes acteurs amateurs, Kids est une peinture désenchantée de la jeunesse américaine qu'on ne souhaitait pas voir... Le film possède une trame narrative passionnante où d'un côté Telly, 16 ans (Leo Fitzpatrick, impressionnant), s'amuse à dépuceler de jeunes vierges d'un ou deux ans de moins que lui, de l'autre Jenny, 17 ans (Chloë Sevigny dans son tout premier rôle), apprend qu'elle est séropositive à cause de Telly et parcourt la ville à sa recherche. Mais dans l'ensemble, le long-métrage dépeint surtout le quotidien de ces adolescents livrés à eux-même au cour d'une journée, ne parlant que de sexe décomplexé et de skate sans se soucier de l'avenir. D'un naturel presque déconcertant, les jeunes acteurs vous bluffent de par leur aisance face caméra et leurs dialogues incroyablement crus pour leur âge (certains ont entre 10 et 12 ans quand même). Larry Clark choque, montre des ados répugnants, détestables, sacrifiant leur vie pour une jeunesse dorée à travers un long-métrage poignant qui, malgré l'aspect poussif de certaines scènes pouvant être considérées comme inutilement vulgaires, traite pourtant de vrais sujets de société, qui plus est actuels comme le SIDA, la facilité d'achat de drogue ou encore tout simplement les rapports non-protégés entre mineurs insouciants. Sans forcément montrer du doigt des parents irresponsables ou encore l'inefficacité des systèmes de prévention multiples, le réalisateur dévoile surtout une jeunesse massacrée par le monde qui les entoure, faisant de Kids un premier film culte dont on ne ressort pas indemne.
    Mathieu Dumont-Roty
    Mathieu Dumont-Roty

    41 abonnés 988 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2014
    Un drame puissant qui ne laisse pas indemne grace à son réalisme. 15/20
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 juillet 2011
    Bon film de Larry Clark une fois de plus, un film a voir !
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    403 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2014
    Ce film a 20 ans et semble encore toujours d’actualité, deux décennies de sensibilisation contre le virus du SIDA pour en arriver quasiment au même stade, j’ai entendu dire qu’encore aujourd’hui 1 jeune sur 3 n’utilise pas de préservatif, donc à qui la faute ? "Kids" était pourtant là en 1994 comme une oeuvre singulièrement préventive.

    Larry Clark filme cette jeunesse suintante d’hormones en ébullition, ne songeant qu’à défleurer, picolant et fumant des sbarres, il tient à démarquer les mâles des femelles, la première catégorie étant un groupuscule de vicieux précocement en proie au priapisme, la seconde de petites loulouttes dociles et résolument victimes de mains baladeuses dans leurs petites culottes en dentelles, l’alchimie saupoudrée des vapeurs d’alcool et de fumée de ganja enfantera le pire, symptomatique d’une folie animale insouciante et inconsciente.
    Ce qu’il y a d’intéressant dans ce film c’est qu’il n’y a pas de réelle empathie, on est loin d’un "Philadelphia", ces jeunes gens sont dépeints avec énormément de mépris, franchement ils sont insupportables, toute cette beaufitude est consternante, pendant 1h30 ça ne parle que de bite, de chatte, d’expérience sexuelle, d’homophobie, et le seul moment où la maladie est évoquée c’est pour en conclure que ça n’est qu’une sorte de légende urbaine, cette bande de cons préfère en ricaner entre deux gorgés de bière tiède.

    Le personnage de Chloë Sevigny est le point d’encrage de "Kids", dont on annonce la séropositivité comme si on lui avait diagnostiquée une angine, elle déambulera dans l’indifférence à la recherche de son bourreau vaginal, entre solitude, larmes de désespoir et constante léthargie, c’est la seule et unique personne pour laquelle on peut avoir un minimum de sympathie.
    Mais de manière générale le constat est accablant, personne n’est réellement à sauver, on ressent un léger sentiment de misanthropie, et Clark ne se prive pas pour noircir le tableau jusqu’au bout, entre le fléau serial-fucker qui culbute à tour de verge, l’arroseur arrosé nécrophile et ces gosses affalés au sol bouche béante, le final résonne comme une introduction post-apocalyptique à la morale terriblement acerbe.

    "Kids" est un film coup de poing volontairement sarcastique et grinçant qui met en exergue la naïveté de cette jeunesse favorisant les plaisirs artificiels tandis que la plus macabre des réalités les guettent le sourire en coin, Larry Clark réussi a capter avec talent tout ce marasme dégoulinant et se pose comme un réalisateur couillu qui ose faire élever les consciences sans les brosser dans le sens du poil, la faute en revient à cette inconscience, toutes les préventions du monde n’y changeront malheureusement rien.
    ferdinand75
    ferdinand75

    574 abonnés 3 938 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2016
    Un film très fort, un film très dur, un film coup de poing, à la beauté fulgurante mais destructrice. Seul Larry Clarke sait filmer l’adolescence dans son côté noir, nihiliste, sans pitié. On est bien loin des Teen movie américain auxquels on est habitué. Larry Clark filme avec un réalisme cru la vie de jeunes ados, de milieu très modeste, dans le New York down town ,urbain et agressif. Mais il ne juge pas, il nous montre des comportement pas sympa, souvent sauvage rustre, voir abject ( i.e. le « viol » de Chloe Sevigny , complètement « stone », par un de ses copains) presque insoutenable, tant on ne comprend pas , on ne peut pas croire comment on en arrive là !. Larry Clarke décrit le coté sombre de la jeunesse, de « cette » jeunesse, avec un hyperréalisme froid. Les dialogues sont extrêmement fort (les filles parlent crument de leur sexualité, avec une vérité rarement entendues au cinéma). .Ce sont des jeunes livrés à eux même, qui traînent dans le milieu du skate board, du rap, de la contre culture, des squats, pas vraiment rebelles, plutôt marginaux. Beaucoup de drogues autour d’eux, et une attirance pour les premières expériences sexuelles .Le héros principal est un dragueur de jeune fille vierge, il est dans une « performance » pour déflorer le plus possibles de filles, il a une « technique » imparable pour les séduire et les amadouer. .C’est son « trip », c’est sa raison de vivre comme il l’explique. Le problème c’est qu’il n’est pas sain, et on apprendra, qu’il propage aussi la maladie à toutes ces filles (mais on ne sait pas si il est au courant de sa maladie). C’ aurait pu pourrait être un jeune ado sympathique, mais c’est un petit facho, misogyne , brutal, « tortionnaire » d’une certaine manière , ( voir la scène insoutenable de lynchage d’un black) , Mais son cadre de vie est très macho, on est dans des classes populaires, immigrées, pas libérales. On retrouve ces deux bandes de jeunes, (souvent les filles d’un côté et les garçons de l’autre), dans des soirées, dans des appartements. Il y a des scènes superbes comme la scène à la piscine, où le groupe pénètre par effraction la nuit, magnifiquement filmée , les garçons essaient de draguer les filles, avec lourdeur, il y a presque abus, mais finalement deux filles s’embrassent entre elles et se roulent une pelle d’anthologie, cela excite les garçons , mais les énerve aussi beaucoup , on est encore « border line » . L’image est très belle, on voit l’expertise de Clarke comme photographe, mais il ne recherche jamais l’esthétique gratuite, le propos dur et dramatique ne le permettrait pas.Les cadrages sont au millimètre. La bande son de Rock alternatif , est parfaite . Larry Clark est vraiment un des tous grands, Ce film est très proche de son tout dernier « Smell of us », de 2014 , aussi fort ,aussi rebelle et aussi dur, qu’il ne faut surtout pas manquer. A voir en VOD.
    gabdias
    gabdias

    92 abonnés 1 819 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2014
    Larry Clark a en lui ce génie unique de filmer cette jeunesse décadente avec une verve et une puissance qui lui est propre. Tout aussi intense que dérangeant, tout aussi haletant qu'émouvant, Larry Clark nous claque une droite dans la tronche que l'on se souviendra longtemps. Pour l'optimisme on repassera une autre fois.
    aberdeen76
    aberdeen76

    46 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2011
    Larry CLark nous livre avec Kids une œuvre dérangeante, crue mais réaliste sur une jeunesse insouciante et sans repères, une jeunesse décadente et livrée à elle même. Un film choquant, voir même éprouvant sur des ados perdus, ponctuant leur quotidien de drogues, de sexe d'alcool et de violence. Un portrait bien glauque mais captivant de la jeunesse américaine qui à eu le mérite de sensibiliser les jeunes sur le VIH. Un film captivant.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    137 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2015
    Larry Clark est un magicien. À chacun de ses films, il inaugure des histoires. Dans celle-ci, par exemple, on suit les folles aventures un groupe de jeunes qui partent à la chasse aux pucelles. Mais c'est bien seulement avec Larry Clark qu'on a droit à une transposition sentimentaliste à travers le regard perdu d'une future femme atteinte du Sida, et tentant d'intervenir face aux horreurs que commet son ancien "amour". Il est très rare de voir une telle force de désespoir dans les yeux d'une débutante, et c'est bien pour ça que le final troublant imposé par Clark fait autant froid dans le dos! Il nous est montré férocement à quel point le sexe, voire son début d'addiction, accompagnés de la drogue, de l'alcool et d'idées préconçues, peuvent être fatales! C'est aussi, à côté de ça, un objet filmique extrêmement bien pensé! Et qui contient un fond de vérité jamais dur envers cette communauté, ça non... Toute l'idée penche plus vers la justesse des propos. Une grande claque!
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    118 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2010
    Dès sa 1ère oeuvre, monsieur Larry Clark nous montre toute l'étendu de son talent. C'est jeune, c'est dur et provoquant mais qu'est-ce-que c'est beau!
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    55 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2014
    Kids est un film dur et cru dans son Langage au sens propre comme au figuré, et qui met en garde des risques de la transmission du sida (il faut savoir que le film est sorti dans les années 90 ! à l'époque les gens n'étaient pas aussi bien informés qu'aujourd'hui sur la prise en charge de cette maladie). La caméra de Larry Clark filme la jeunesse de manière brute, avec beaucoup de réalisme et d'énergie comme peu de réalisateur savent le faire ou oseraient le faire. Si ce film et trash ce n'est pas uniquement dans le but de secouer les bonnes mœurs ; je pense que le cinéma de Larry Clark (que je n'appréciait pourtant pas par le passé) va chercher plus loin que ça ; en fait la technique de dénonciation de Larry Clark repose sur : plus c'est trash, moins l'idée de reproduire ces actes fait envie tellement le portrait est peu reluisant.
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