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QuelquesFilms.fr
268 abonnés
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2,0
Publiée le 9 septembre 2013
Si la mise en scène, la photo et les décors parisiens sont toujours aussi beaux, on a cependant très vite une impression de déjà-vu. Jeunet a recyclé une nouvelle fois (une fois de trop) son savoir-faire et a visiblement fouillé ses fonds de tiroir pour dénicher ses dernières idées insolites, qui ne forment ici qu'un agrégat de petites choses sans grand intérêt. En tout cas, cela ne suffit pas à étoffer un film qui s'appuie sur un scénario pauvre et manichéen : une gentille communauté d'hurluberlus contre les méchants et cyniques marchands d'armes. Avec Micmacs à tire-larigot, le réalisateur semble avoir livré une caricature essoufflée de son cinéma : bric-à-brac artificiel, acteurs qui surjouent (pour la plupart), histoire longuette, peu de rire, pas d'émotion. La recette est éventée, la mayonnaise ne prend plus. Jeunet aura besoin de se renouveler pour donner la pleine mesure de son talent.
Un univers fidèle à J.P. Jeunet, comme dans la quasi totalité de ses films un super casting et une photographie remarquable, mais malgré tout cela Micmacs et sa vengeance des armuriers, n'est pas du calibre du fabuleux destin d'Amélie Poulain ou d'un long dimanche de fillancaille, il n'en reste pas moins que ce film est truffé de très bonnes idées !
Une bonne surprise ! Surtout pour le rôle de Danny Boon qu'habituellement je ne supporte pas. C'est son meilleur rôle et de loin. Un bon casting et une mention spéciale à Julie Ferrier
Avec ce film, Jeunet retrouve l'humour d'Amelie Poulain dans un univers totalement différent. En effet, le film parle de la vente d'arme avec beaucoup d'humour, dans un film toujours très coloré. Malheureusement, l'ensemble est moins convaincant que les films précédent et l'on s'attache moins au personnages. Le film reste malgré tout très sympathique et jolie.
Malgré un casting prestigieux, de bonnes idées de réalisation, la mayonnaise ne prend malheureusement pas. La première scène de rencontre dans le repère des personnages "en marge" est un peu symptomatique de ce Micmacs : à vouloir trop en faire : trop de personnages qui ne sont au final pas très développés, trop de références : parfois on se croirait dans un film de Tati, une autre fois on revoit une scène de Delicatessen..., trop de retouches colorimétriques qui ne sont pas toujours convaincantes, tout cela finit par tuer le charme de l'histoire. Ou peut-être tout ce surplus est là pour masquer la faiblesse de l'intrigue qui n'est en fait qu'une histoire de vengeance pas très originale. Au final, je me suis ennuyé. Pas facile de trouver le juste équilibre comme dans Amélie Poulain.
Un feu d'artifice burlesque où tout sérieux explose dans la seconde. Un conte qui pose l'humour, l'auto-dérision et la poésie comme échappatoire à la violence, la bêtise et le pouvoir.
Du pur Jeunet, tel qu'on l'aime ! Ce film est un concentré de tendresse, de trouvailles visuelles et de solidarités actives. Avec toujours cette image hyper-léchée, filtrée couleur sépia pour donner un petit côté rétro... L'humour est au rendez-vous, et surtout la poésie, avec plein de petits robots qui dansent, symboles d'une modernité insouciante au service du rêve, qui se compare avantageusement à la technique déshumanisée des marchands d'armes... C'est léger. Délicieusement futile. Un moment d'évasion dans un univers de dessin animé... Les acteurs sont tous merveilleux, avec un Dussolier impérial. Le seul regret qui prive le film d'une 5ème étoile, est une certaine sécheresse au niveau des sentiments. On sourit aux aventures de ces Pieds Nickelés, mais on les regarde évoluer avec détachement. On ne «vibre» pas de tous les pores de sa peau à ce qui leur arrive. C'est dommage, car ce film est tellement original qu'on aurait aimé l'adorer.
Depuis le début de sa carrière de réalisateur Jean-Pierre Jeunet véhicule dans ses films un univers très particulier qu'il alterne avec de grosses productions plus traditionnelles. A ce titre il a à son actif un « blockbuster » à Hollywood dans la quadrilogie « Alien », ce qui situe le niveau atteint à l'époque par le bonhomme après seulement deux longs métrages. "Micmacs à tire-larigot " est un retour aux sources. Un pauvre quidam joué par le lunaire Dany Boon , reçoit une balle lors d’une risque entre voyous, celle-ci reste logée dans sa boîte crânienne. Son père ayant sauté sur une mine, le pauvre hère sorti de l’hôpital décide de se venger des marchands d’armes. Recueilli par une bande de marginaux il va monter avec eux un plan aussi farfelu qu’ingénieux visant à monter l’un contre l’autre deux industriels de l’armement dont les usines se font face à Aubervilliers. Le film se déroulant de nos jours résonne puissamment dans nos consciences endormies par la société de consommation. C’est justement dans et par le recyclage de cette consommation que vit la petite communauté constituée autour de la matrone jouée par Yolande Moreau. On y trouve aussi bien Dominique Pinon un fidèle de Jeunet, que Jean-Pierre Marielle ou la très fragile Juliette Ferrier transformée pour l’occasion en contorsionniste. Comme toujours chez Jeunet c’est la bizarrerie qui retient l’attention tant au niveau de ses personnages comme on n’en voit peu dans la vraie vie ou de ses décors qui nous replongent dans l’idéal fantasmé des années 50. Si on n’adhère pas à la poésie de Jeunet le film peut paraître décousu et uniquement construit autour de saynètes qui diluent un peu l’unité de l’action. Pour les autres dont je fait partie on est émerveillé par tant de détails incongrus et c’est un retour à la petite enfance qui nous est offert quand tout ce que faisaient les adultes nous paraissait ou merveilleux ou inquiétant. Jeunet est un auteur à part entière qui n’a jamais renié ses engagements malgré l’appel du succès qui pouvait le conduire à la facilité. Qu’il en soit ainsi.
On s'ennuie ferme durant ce film. On a l'impression de l'avoir déjà vu. La faute à qui? Peut être à un casting avec trop de personnages à développer où chacun mériterait une véritable histoire, la faute à une surenchère d'esthétique qui tue un scénario finalement banal, la faute à un Dany Boon qui surjoue un one man show pas drôle. Raté.