Avis sur Jeepers Creepers 3

En terme de suite insignifiante on tutoie les sommets, merde, j'ai toujours le souvenir de Ray Wise pointant son harpon sur le cadavre desséché du Creeper, attendant que la créature se réveille, une question d'heures, de jours, et pour le spectateur d'années, 14 pour être précis, c'est pas rien. Mais par un tour de manivelle incompréhensible Salva se désintéresse d'une quelconque continuité pour repartir sur autre chose, on nous promettait le retour du personnage de Trish, que nenni, spoiler: elle n'apparaitra que pour un caméo de 5 secondes et restera une sorte de narratrice
, preuve en est que le scénario a du être retravaillé vis à vis du désistement d'une partie du casting prévu, des problèmes de production, sans parler des antécédents du réal qui ont entre temps refait surface.
Du coup on a quelque chose de très pauvre dans tous les domaines, puant le téléfilm de troisième zone avec une paresse hallucinante vis à vis de la représentation du Creeper, même physiquement (c'est quoi ce pull rouge ridicule putain ?), l'exposer au grand jour avec une mise en scène ne suggérant plus rien du tout, quand on repense à celle du premier film c'est difficile à croire, comme si Salva n'en avait plus rien à foutre, à certains moments on dirait presque du Zack Snyder avec des plans pseudo iconiques et autres ralentis déplacés, complétement WTF. L'épouvante laisse facilement place à la consternation tant c'est nanardesque, les acteurs jouent comme des pieds, les situations n'ont aucun sens et le montage est catastrophique, nous faisant parfois passer d'une séquence à une autre sans la moindre cohérence narrative, je n'ai pas compris la trame logique du film, ce que les personnages ont en commun, le but de cette histoire... Car même les origines du monstre restent toujours inexpliquées, sa période de gestation, son besoin de se nourrir, etc, on savait déjà, alors quoi d'autre ? Ben rien. Juste que son vieux van est en fait une Creepermobile (...), la multitude de gadgets est d'ailleurs le truc le plus cool, en y réfléchissant bien le Creeper ferait un très bon perso de jeu vidéo, genre tu réunis les boogeymen avec le gameplay de celui sur Vendredi 13, on peut tenir un concept.
Non franchement c'est très très décevant, même si ça flairait la daube depuis les infos inquiétantes qui ressortaient ces derniers mois ainsi que les retours désastreux de la séance unique de fin septembre, j'espérais au moins frissonner un peu, au final j'ai plus soupiré qu'autre chose.
Accident industriel total.

Aussi fauché et inintéressant qu’un vulgaire téléfilm... ça m’a fait énormément de peine... pour moi, car j’ai longtemps attendu ce film, mais aussi pour tous les fans du premier. Personnellement j’ai adoré le premier, le deuxième était fun, mais là c’est juste CATASTROPHIQUE, j’ai même pas les mots pour décrire la bouse que je viens de voir. Il y a des limites. Mal joué, mal filmé, le montage est à vomir, la créature est totalement décrédibilisé que ce soit par son aspect visuel (c’est quoi ce pull rouge ? Sérieusement...) ou par ses apparitions systématiques en plein jour (on est très loin de cette atmosphère sombre et angoissante du premier), sans oublier les effets-spéciaux qui ont une crédibilité proche du néant.. 0/5

Qu’est-ce que je suis déçu d’avoir attendu aussi longtemps pour un résultat aussi médiocre ! On ne peut également qu’être désappointé de voir ce qu'est devenu le Creeper avec son aura malsaine amoindrie. Où est donc allée l'ambigüité glaçante du premier volet avec son sous-texte gay ? Où est passé également le sympathique jeu de massacre du second ? Disparus tous deux ! Ici, nous n'avons le droit qu'à une vulgaire caricature télévisuelle, laide en plus d'être hyper creuse voire nébuleuse quant aux réelles intentions du réalisateur/scénariste à tendances pédophiles. Et le pire dans tout ça ? C'est qu'un quatrième volet a vu le jour ! On souhaite juste que Victor Salva ait réuni plus d'argent afin de réaliser la fameuse conclusion à laquelle on aurait dû avoir le droit. Sinon ce sera une seconde grosse déception assurée !

Pas mal mais sans plus. Le scénario n'est pas très bon, l'histoire se passe entre l'opus 1 et l'opus 2. Quelques trouvailles sympas néanmoins, et le Creepers à l'honneur, doté de nouveaux pouvoirs, au même titre que son camion dont les pneus résistent à tout, même au balles ! Gina Phillips fait son caméo dans les 30 dernières secondes... On est loin de la qualité du premier, classique de l'épouvante. La fin annonce clairement un 4ème film que j'espère mieux que celui-ci. De belles images cependant. A voir pour les fans irréductibles...

Non, toujours pas. Un vilain sans profondeur on ne sait pas où ça va, c'est sans queue ni tête. On s'ennuie ferme.
La mayonnaise n'aura pas pris. Le réalisateur de Powder s'est perdu.

Une suite trop attendue, mais au final bien fade et très moyenne dans l'ensemble. Dommage, par rapport aux deux premiers, même si celui-ci se veut plus mature ..

Plutôt que de découvrir la suite au deuxième épisode que tout le monde attendait (et qui était prévue à l'origine), nous voilà obligés d'assister à une espèce d'interlude s'imbriquant non sans difficulté entre les deux premiers films. Après une conception dans la douleur en vue d'une diffusion TV sur Syfy, on se retrouve donc bel et bien avec un téléfilm de seconde zone propre à la réputation des productions de la chaîne : visuellement cheap, des effets spéciaux plus que discutables, une intrigue qui ne décolle jamais et un rythme que l'on sent presque obligé de s'acclimater aux différentes coupures de publicité.

Si le premier et le second film sont excellents, celui ci est de trop ! Situé entre les 2 premiers niveau intrigue, ce 3 n'apporte rien en explications sur l'origine du creeper. Tous les acteurs sont catastrophiques car soit mal joué, soit ultra stéréotypé. Le creeper parait ridicule dans certaines scènes. Je m'attends à pire sur le dernier (reborn)

La dépouille du Creeper repose dans la grange du fermier Jack Taggart. Les 23 ans du cycle de sommeil de la créature touchent à leur fin, et Taggart n'attend qu'une seule chose : le réveil du Creeper, pour pouvoir venger la mort de son fils cadet, survenue dans le premier opus.

Jeepers creepers 3: Cathedral était très attendu par les fans de la créature ailée cannibale. La sortie de ce troisième épisode fait pourtant clairement l'unanimité contre lui. Tout d'abord, on ne sait pas où situer cette aventure dans le "continuum" des 2 premiers volets, il serait entre le premier et le second.
Ensuite, le film s'appelle Jeepers creepers 3: cathedral mais pourquoi cathedral (???). Le film se situe au milieu des champs et de quelques bicoques et le titre n'a finalement aucun sens.

Sur le plan narratif, l'ensemble est nébuleux, le premier Jeepers remonte à 2002, ça commence à faire loin pour comprendre les méandres de cette dernière histoire.

Mais tout n'est tout de même pas mauvais. Tout d'abord, Victor Salva ne lésine pas à montrer sa créature à l'oeuvre, y compris en plein jour. L'autre vedette du film, c'est la camionnette vintage au klaxon sinistre, pleine de pièges et de subterfuges...malheur à ceux qui croiseront sa route.
Si on ne cherche pas trop à comprendre et surtout à articuler ce film avec les précédents, Jeepers 3 se regarde. Bon, maintenant que le réalisateur de 59 ans est embarqué de nouveau dans une histoire de moeurs (histoire de pédophilie sur fond de dialogues ambigus alors que Victor Salva a déjà été reconnu de viol sur mineur...), on peut se demander s'il aura l'occasion de tourner un quatrième volet.

Belle affiche en revanche!

13 ans d'attente pour voir le 3e épisode de la saga "Jeepers Creepers" (Toujours signé "Victor Salva" en direct to vidéo), l'attente aura été interminable pour les "Fans". Contrairement au synopsis proposé sur la fiche de présentation, "Jeepers Creepers 3" n'est pas la suite directe du 2e opus mais se situe précisément entre le 1er et 2e segment. Juste après le massacre du commissariat, les forces de l'odre du comté de "Bow Wow" se lancent à la poursuite du "Creepers" qui continue ses méfaits comme si de rien n'était. Exit l'effet de surprise, cet opus rentre directement dans le vif du sujet enchainant les clichés et ne proposant plus d'ambiance macabre se déroulant même les 3/4 du temps de jour. Coté scénario, rien à signaler non plus, le métrage tombe littéralement dans la facilité et les stéréotypes. Autre constat, le film s'avère moins virulent et le "Creepers" semble plus en retrait et surtout moins charismatique qu'à l'accoutumé. Le réalisateur ce concentre notamment sur la mystérieuse camionette de la créature qui s'apparente carrément à un véhicule "Gadget" tout droit sortit d'un "James Bond" volant presque la vedette au "Creepers", un comble. Vous l'aurez compris, "Jeepers Creepers 3" reste au final une énorme déception, un délire sans queue ni tête particulièrement dispensable ne dépassant jamais le cadre d'un téléfilm. Une suite au 2e épisode aurait été plus crédible et "Fun", et même si le final laisse présager une orientation dans cet optique, "Victor Salva" ne transforme absolument pas l'éssai et la boucle et loin, très loin d'être bouclée !

Alors que l'on commençait à réellement penser qu'il allait falloir vingt-trois ans pour revoir ce bon vieux Creeper, le voilà qui repointe le bout de son nez avide de peur quatorze ans après le deuxième opus. Mais est-ce que l'attente autour du retour de la version infernale autofantasmée de Victor Salva sur grand écran en valait vraiment la peine ? Un "nooooon" suivi d'un immense râle creeperien de déception apparaît très vite comme la seule réponse sensée à cette interrogation...

À la suite des événements du premier film, le shérif Tubbs mobilise tous ses hommes et, aidé d'une escouade anti-Creeper sortie de nulle part, part en découdre avec la créature. Pendant ce temps, un suspense énorme s'installe sur le fait de savoir si une adolescente va parvenir à nourrir son cheval. Mais, vu que sa grand-mère parle à des morts dans des champs et fait des bras de fer en lévitant avec une vieille main du Creeper, il devient évident que la bestiole ailée va passer une tête dans le coin à un moment ou à un autre...

Plutôt que de découvrir la suite au deuxième épisode que tout le monde attendait (et qui était prévue à l'origine), nous voilà obligés d'assister à une espèce d'interlude s'imbriquant non sans difficulté entre les deux premiers films. Après une conception dans la douleur en vue d'une diffusion TV sur Syfy, on se retrouve donc bel et bien avec un téléfilm de seconde zone propre à la réputation des productions de la chaîne : visuellement cheap, des effets spéciaux plus que discutables, une intrigue qui ne décolle jamais et un rythme que l'on sent presque obligé de s'acclimater aux différentes coupures de publicité.

D'ailleurs, même le Creeper s'est mis au placement de produit avec un magnifique pull rouge acheté en solde chez Celio ! C'est peut-être aussi pour que l'on ne le reconnaisse pas vraiment, la pauvre bestiole n'est en effet plus que l'ombre d'elle-même en étant bien trop humanisée ou en perdant une bonne dose de son aura de mystère au cours de nombreuses séquences diurnes où ses ailes CGIsées aux crayons de couleur deviennent carrément gênantes. Pour pallier ça, le film nous promettra d'explorer une nouvelle piste sur ses origines mais, au lieu de poursuivre sur cette voie, il en refermera la porte en pleine tête du spectateur avec un rictus moqueur.

Et puis, il faut voir ce qu'on lui a mis comme adversaires dans ses sales pattes : entre une bande de jeunes motards synonyme de chair à canon comme unique développement, une armada policière qui ne fait que monter la sauce autour d'un potentiel affrontement final dantesque (sauf qu'on ne goûtera jamais à la sauce parce qu'elle a tourné entre-temps) et une adolescente un peu plus futée que la moyenne mettant, elle, au moins, le Creeper réellement en difficulté (son combat à elle sera peut-être d'ailleurs le meilleur moment du long-métrage), on ne peut pas dire que "Jeepers Creepers 3" cherche à tout prix à innover en se contentant de balbutier à nouveau des moments en écho aux deux premiers films, les qualités et l'énergie en moins...

Inutiles de se raccrocher aux quelques rares bonnes idées comme celle, par exemple, de ce camion qui, avec ses gadgets, ferait passer toutes les Batmobiles du monde pour des carcasses de solex car, même là, le film en abuse jusqu'au ridicule et en ôte toute la crédibilité (qui, par ricochet, déteint fortement sur celle du Creeper déjà pas mal entamée). N'ayant plus peur de grand chose, Salva osera même se moquer de nous jusqu'au bout en teasant un "Jeepers Creepers 4" n'importe comment avec un ancien personnage de la saga, le film qu'on attendait en fait tous en lieu et place de ce lamentable troisième opus.
On va juste espérer que le flair du Creeper capte aussi le très mauvais goût en plus de la peur et qu'il s'envole loin de Victor Salva, très loin, pour au moins les vingt-trois prochaines années...

Victor Salva, contre fortune, flingue son Creeper. N'allons pas feindre l'évidence, le mec avait inventer un mythe, son Krueger, son Candyman. C'est d'une tristesse... On ressort la bête au grand jour avec un camion improbable et des victimes sans caractère. Tout est tarabiscoté. Regrettable.

Avis Bref :

Troisième film pour Jeepers Creepers, beaucoup attendue pour certains. Un peu trop synthétisé à mon goût.. Et le film a tendance à pousser un petit peu trop le bouchon (avec le camion et d'autres détails abjects). Un troisième volet exaspérant, voire déprimant, il frôle vraiment le nanar ... Contrairement à son deuxième qui l'es, mais au moins à le don d'être bien plus divertissent. Un volet inutile qui perd beaucoup de ses origines et du but des premiers volets.

Enfin bref, déception ? Je n'irais pas jusqu'à la je n'en attendais rien, mais sûrement pas le volet qui fera avancer cette saga. Oui saga, car ça sent encore la suite.

Jeepers Creepers 3 est moins un film que des scènes prolongées des deux premier. La production n'a pas été retardée mais malheureusement ils ont fini par donner une fin pitoyable et inutile à la saga Jeepers Creepers. Ironiquement le budget était probablement inférieur à celui d'un rouleau de papier cuisine. En résumé, le premier film est mauvais, le deuxième est encore plus mauvais et le troisième est terrible. Quelqu'un derrière la caméra a clairement perdu la main car celui-ci ressemblait à une saisie de fonds bon marché en vidéo directe faite sans amour ni but légitime. La fin est la plus grosse gifle jamais reçue par les fans du film parce que le réalisateur sait qu'il n'en fera pas un autre et je remercie Dieu pour cela...

On voit le logo Syfy et on sait que ce sera mauvais. Lake Placid avait été plombé par la chaîne américaine, Tremors de même. Avec Syfy s’abâtardissent les licences pourtant prometteuses. Que reste-t-il alors de notre démon campagnard ? À dire vrai, pas grand-chose. Juste son enveloppe mi charnelle mi monstrueuse trimbalée çà et là de manière inerte : il se nourrit, il lance ses joujoux, il déploie ses ailes et s’envole. L’horreur a perdu sa construction, les personnages sonnent terriblement creux, la réalisation n’a aucun intérêt ou est gâchée par des effets visuels pauvres et laids. Jeepers Creepers 3 témoigne pourtant d’une malédiction, celle que fait planer une chaîne télévisuelle où meurent la créativité et l’art. Syfy ou la bêtise destructrice.