L'un des dialogues de Transformers 2 la revanche, entre Shia LaBeouf et John Turturro, évoque la grippe A (ou grippe porcine), pourtant apparue très peu de temps avant la sortie du film en salles. Mais le fait de ne pas voir distinctement les acteurs parler laisse imaginer de quelle façon Michael Bay s'y est pris pour glisser cette allusion à l'actualité.
La saga Transformers provient des très populaires jouets Transformers, lancés conjointement sur le marché, en 1984, par les marques Hasbro (Etats-Unis) et Takara (Japon). Inspirés des jouets japonais Diaclone, apparus quatre ans auparavant, les Transformers sont des robots se transformant en véhicules, qui remportent un succès de très grande ampleur auprès du jeune (et du moins jeune) public américain. Ces jouets donneront ensuite naissance, entre autres, à un comic-book Marvel, à une série télévisée à succès, à des jeux vidéos, à un film d'animation et à un film en prises de vues réelles, le Transformers, premier du nom, déjà réalisé par Michael Bay.
Transformers 2 est le premier film à évoquer le nouveau président américain Barack Obama lors d'un flash info télévisé.
Transformers 2 voit Shia LaBeouf se rendre en Jordanie, à Petra, pour découvrir le secret des robots géants. Un temple qui avait déjà accueilli Indiana Jones et son père (Harrison Ford et Sean Connery) en 1989 dans La Dernière Croisade. Fils du célèbre archéologue dans Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal, Shia LaBeouf est donc le troisième Jones à se rendre dans ce lieu légendaire...
Dans la scène où The Fallen prend le contrôle des ondes terrestres et envahit les écrans du monde entier, on peut brièvement apercevoir Steven Spielberg sur l'un des écrans géants piratés par le robot. Un clin d'oeil au cinéaste qui n'est autre que le producteur exécutif de Transformers 2.
S'il n'y avait "que" 14 robots dans le premier volet, Transformers 2 la revanche propose 46 modèles différents ! Près de 145 000 Go d'espace disque ont ainsi été nécessaires pour le film (contre 20 000 la première fois).
Un des moments clés du tournage se déroula en Egypte, à Gizeh et à Louxor. L'équipe s'y est installé pendant trois jours à l'ombre des pyramdies et a bénéficié de l'autorisation exceptionnelle d'un archéologue pour tourner. John Turturro eu ainsi le privilège de gravir une des pyramides jusqu'à son sommet. Ce fut aussi la première fois qu'une équipe de cinéma fut autorisée à filmer des plans aériens du site. En tout, le tournage sur place dura trois jours.
Fin juillet 2008, Shia LaBeouf fut victime d'un accident de la circulation qui obligea la production à revoir le planning de tournage et à maquiller sa blessure. Le jeune acteur fut également blessé à l'oeil à la fin du tournage après avoir heurté un modèle de robot, écopant alors de sept points de suture.
Optimus Prime a été conçu pour être de grandeur nature sur les écrans IMAX pendant les scènes de combats en forêt.
Le Devastator a une hauteur équivalente à un immeuble de dix étages et est composé de 52 632 pièces détachées.
Alors qu'il calculait le rendu de Devastator, un des ordinateurs des animateurs d'ILM surchauffa, faisant même fondre ses circuits internes. A noter qu'il faut près de 72 heures pour calculer une seule image de robot.
Il faut près de 6 mois pour créer un transformer en images de synthèses. Toutes les pièces des robots doivent d'abord être créés individuellement (Optimus Prime en compte par exemple 10 000) avant que les textures ne soient appliquées sur les modèles.
Près de 300 personnes de la société ILM ont travaillé sur les effets visuels du film et la postproduction.
Pour simuler la présence des transformers sur les plateaux et faciliter le travail des comédiens, les équipes installaient des modèles de robots en apposant des photographies de leurs "visages" ou, plus simplement, dépliaient un manche télescopique puis encourageaient les acteurs à parler en direction de l'extrémité du manche.
Jonah Hill (SuperGrave) fut un temps pressenti pour incarner le personnage de Léo Spitz qui est finalement revenu à Ramon Rodríguez.
Leonard Nimoy, connu pour son rôle de Monsieur Spock dans Star Trek, était le doubleur de Galvatron à l'époque de la série animée des années 80. Il fut un temps contacté pour participer au film en tant que doubleur du Fallen mais les discussions n'aboutirent pas.
Les scènes sur le porte avions ont été tournée sur le USS John C. Stennis. Certains figurants étaient même les marins en poste sur le batiment.
Si le constructeur General Motors est le principal fournisseur de Transformers (malgré ses déboires financiers), la société Caterpillar Inc. a également fourni trois véhicules pour les besoins du film.
Les effets spéciaux ont été travaillés jusqu'à l'ultime minute. Lors de la sortie au Japon, ce fut même une copie non définitive du film qui fut livrée aux salles de cinéma.
Dans la première bande-annonce du film, un plan furtif montre la Tour Eiffel placée au nord de la place de la Concorde... Une erreur qui n'a pas manqué d'être pointée du doigt par les fans...
A l'instar du premier volet, Transformers 2 la revanche a été décliné en jeu vidéo sur quasiment toutes les consoles du marché. Le jeu est ainsi disponible sur PC, Playstation 2, PSP, XBox 360, Playstation 3 et Nintendo Wii.
Dans la chambre de Sam Witwicky figure une affiche de Bad Boys II réalisé par... Michael Bay ! On peut également voir un poster de Cloverfield, dont le premier (et impressionnant) teaser avait été diffusé dans les salles américaines juste avant le premier Transformers.
Jonah Hill avait été un temps pressenti pour jouer dans film, mais il a refusé.