2sur5 Transformers la revanche a divisé, séparant deux groupes d'hominidés bien distincts, paraît-il : l'amateur de cinéma de bourrin ; et puis l'autre. La perspective est assez restreinte, pourtant, difficile de nier qu'elle s'applique parfaitement à cette sequel lucrative.
La saga Transformers, ce gigantesque espace ou tout est disponible, tout ne demande qu'à être dégommé dans un coup de burin, est un authentique terrain expérimental pour Bay. Il y va à fond, case tout et n'importe quoi ; à la galerie de robots s'ajoutent de petits Gremlins métalliques, bavards et maladroits (les compagnons de route), ou des Godzilla en acier au ton très solennel (les méchants qui comptent bien raser la Terre et font péter le seuil d'alarme avec plus de vigueur encore que lors du 11 septembre) ; l'arrivée à l'université du jeune héros campé par ShiaLaBeouf est l'occasion d'une intégration explosive, entre tentatrices mal intentionnées et camarades paranoiaques et haut-en-couleur. Chevaleresque, il ne recule devant rien, surtout pas la mythologie grand-guignolesque.
On ne s'étonnera pas alors de la bêtise abyssale du scénario (les bribes de philosophie de comptoir concernant la nature humaine & cie, de l'Emmerich parodique en quelque sorte), de toute façon l'intérêt n'est pas là, les surprises sont dans les variations de la tambouille destroy. C'est un grand feu d'artifices, insatiable et chaleureux, à l'humour volontiers demeuré (l'ensemble des gags autour de la mère du héros sont de piètre niveau – sauf peut-être lorsqu'elle est stone), la répartie imbécile et au clinquant beauf. Transformers la revanche est moins ''étoffé'' que son prédécesseur et modèle ; les arguments d'autorité, comme Megane Fox, ne sont plus que des faire-valoir (concernant l'actrice, elle se trouve réduite au plus strict statut de sex toy de service).
On peut reprocher beaucoup au film, en particulier le simplisme totalement assumé de son intrigue (d'autres alimentent les théories du complot, Bay refait l'Histoire : les pyramides ? C'était les extraterrestres, voilà tout, passons maintenant !). Toutefois il faut reconnaître comme Transformers 2 se donne sans restrictions ; Bay ne nous laisse aucun répit, c'est ludique jusqu'à plus-soif (d'ailleurs, comme dans le premier opus, on pourra être las avant le clap de fin). Le parfait spectacle de comateux. A consommer donc, avec modération.
Transformers 2 un film qui reste excellent avec son scénario toujours aussi bien construit, le casting reste identique au premier opus donc cela ne change pas ce film est sublime. Mise à part le jeux des acteurs qui reste bien.
Niquel mais le scénario est un peu merdique, mais les effets spéciaux sont très....il n'y a pas de mots pour dire a quel points c'est formidable ! Megan Fox épouse moi ! Vivement le 3 !
Bon définir "Transformers 2" c'est très simple, il y a plus de tout. Mais plus de tout dans le mauvais sens du terme. Il ya trop d'action, il y a trop de robots, trop de blagues portées sur le sexe lourdes et pas drôles, trop long et surtout trop de trop. Le film a été tourné en pleine grève des scénaristes ce qui veut dire qu'il a été tourné sans scénario. Et ça se voit, la moitié du film sont des scènes d'action gratos ou on ne sait même pas pourquoi il y en a une à ce moment précis. On se demande aussi pourquoi il y a des acteurs, ils servent à rien et les actrices sont là justes parce quelles sont sexy. Michael Bay s'amuse encore une fois à tout faire péter à outrance sans aucune raison et n'importe comment encore une fois. Cela dit ses scènes d'action sont plus lisibles que dans le premier opus, mais ça ne les rends pas meilleures.