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bobmorane63
196 abonnés
1 977 critiques
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4,0
Publiée le 30 novembre 2012
Un Western spaghetti interressant par le réalisateur Sergio Corbucci !! Produit par le célèbre Dino De Laurentiis qui met les moyens nécéssaires dans le budget de ce film ambitieux et qui vieillit bien, "Navajo Joe" est un chassé croisé entre un Indien qui poursuit une armée de hors la loi. Le héros est trés dégourdit avec les armes (fusils, couteaux, dynamites), trés souple dans sa gestuelle et trés malin sur ses proies. En face, des hommes sans scrupules dont les tètes sont mis à prix qui tuent tout sur leurs passages, jusqu'à scalper une tribue Indienne. Les bandits préparent un gros coup sur un train possédant une armée et un gros butin de Dollars mais Joe, le tueur, est déterminé a se faire justice. Un long métrage captivant qu'on suit avec jubilation mème si on devine un peu comment cela va se finir. Le film doit beaucoup aussi à la superbe musique d'Ennio Morricone qui n'est pas crédité dans le générique mais dont on reconnait la patte. Burt Reynolds, qui n'etait pas encore une star enchainant des séries B par la suite, est excellent dans le role titre de mème que les autres acteurs et actrices Espagnoles ou Italiens (mention pour la jolie brune d'une beautée à tomber). Avis aux amateurs.
Cette fois, c’est le scalp de trop. Le film s’ouvre sur une femme indienne mise à mort puise scalpée par l’homme blanc métis collectionneur de chevelures et surtout très, très méchant. Il déteste les peaux rouges parce que lui, mulâtre, ne peut même pas se dire de sang pur. Or cette femme du début incarne la mère-patrie de la tribu du héros, Navajo Joe. Forcément. Pas content, le jeune Indien part proposer ses services : la vengeance contre des sous. S’ensuivent des aventures très originales, une vengeance et des sous. Navajo Joe déboise, déracine, déneige les sols arides de l’Ouest américain : aussi fin que du gros sol, il est la solution à tous vos problèmes. « Il faut faire quelque chose, ils peuvent nous attaquer » ; « mais nous ne pouvons rien faire », qui appeler ? Navajo Joe ! Une vengeance à organiser ? Une fuite d’eau à réparer ? Appeler Navajo Joe. C’est une heure trente de déplacement, et on les sent passer. Ennio Morricone braille dans nos oreilles ses cris insensés en italien – si vous survivez au générique introductif, véritable pensum musical, soyez bénis – et, en cela, traduit par les sons l’héroïsme que le réalisateur ne parvient pas à faire naître autrement. Car dès qu’apparaît le héros, voici venir le thème qui hurle son nom (pour le spectateur distrait). On le frappe on le fouette on le pend par les pieds mais bon, il tient le choc. Reynolds est le nouveau Jésus aux coquelicots. La mise en scène laisse éclater quelques très bonnes idées mais racolées les unes aux autres comme les perles d’un collier de contrefaçon. Et l’écriture est d’une bêtise ! Un train doit s’arrêter en pleine course pour éviter des troncs d’arbres obstruant la voie, mais personne ne se doute que cet acte sonne un tant soit peu suspect… Dommage que l’ensemble soit aussi premier degré et aussi balourd, car une réflexion plutôt intéressante sous-tend le récit : la notion de pacte entre l’homme blanc et l’Indien, l’identité américaine que l’on s’octroie ou non à la seule vue de la couleur de peau. Navajo Joe confond baroque et balourdise, se vautre dans la débauche d’effets tape-à-l’œil et dans l’outrancier, là où un tel sujet aurait mérité un traitement plus mental. Finissons en beauté : dans le denier plan du film, une femme parle à un cheval, et ce dernier lui obéit. Voilà le programme.
Navajo Joe est un exellent Western Spaghetti réalié avec brio par un Sergio Corbucci au mieux de sa forme. La musique ( qui est écoutable dans le volume 1 et volume 2 de Kill Bill de Quentin Tarantino ) est magnifique, très prenantes et tous simplement PARFAITE, les acteurs sont géniaux, la phtographie, les décors et tout sont magnifique, même si certaines scènes perdent en puissance et même si certaines sont limite beaucoup trop courte et vite fait ( ex. la scène finale, qui est vraiment grandiose aurait dû être plus longue pour avoir plus de plaisir avec la musique ), d'ailleurs j'ai trouvé que les scènes musicales sont même limite meilleurs que quand tu as des dialogues dans ce film...enfin bon, Navajo Joe est un des plus grand western que j'ai vu, c'est un film qu'il faut avoir vu si tu aime les westerns Italien et voilà, après, pour ceux qui n'aime pas ce genre de film, je peux vous dire de passer votre chemin, mais pour les fans, foncer tête baissée sur ce film il vaut vraiment le coup.
Comme à son habitude Corbucci nous met en scène un western plutôt violent ne lésinant pas sur le nombre de morts, il ne réalise pas avec Navajo Joe son meilleur western mais il est plus qu'honorable avec toujours de sa part une belle maîtrise dans les séquences d'action ; accompagné de la musique toujours magnifique de Morricone (au générique son nom apparaît sous le pseudo de Leo Nichols). Burt Reynolds est convaincant dans la peau de l'indien vengeur (pour l'anecdote il a cru qu'il allait tourner avec Sergio Leone qui partage le même prénom que Corbucci), ce film nous offre pas mal de fusillades et c'est plutôt dynamique ; c'est court et intense. Par contre le scénario semble moins profond dans ses propos que d'autres de ses westerns mais il fait quand même une réflexion sur la présence des Indiens là avant les Européens et leur droit. Et le final est sombre et nihiliste.
Pour son premier western, Sergio Corbucci commence doucement dans le genre, rien d'étincelant au programme. Assez classique dans son scénario, agréable mais pas transcendantal, "Navajo Joe" ne restera pas dans les annales du western spaghetti. Je retiendrais tout de même la performance de Burt Reynolds dans le rôle de cet indien cherchant à se venger du massacre de sa tribu ainsi que de la musique de Ennio Morricone chantant "Naaavaaajo Jooooe, Naaavaaajooo Joooooe"
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2,5
Publiée le 19 février 2016
Une coproduction très connue de Dino De Laurentiis dans le but d'adapter en Europe un genre typiquement amèricain! La lutte entre Navajo Joe et une bande de chasseurs d'indiens qui a scalpèe toute sa tribu trouve dans les paysages magnifiques de l'Espagne (Colmenar Viejo, Guadix, Tabernas, Torremocha...) son cadre idèal entre canyons, soleil de plomb, ariditè et sècheresse! Rèalisè par l'un des maîtres du western spaghetti (Sergio Corbucci), on se souviendra surtout de quelques scènes violentes pour l'èpoque! Ainsi, les tortures que va endurer son hèros tels que les coups portès au visage, sont devenues d'anthologies! Unique survivant de sa tribu, Burt Reynolds veut qu'une seule chose : se venger! Duel final rèussi (« Je vais te tuer à l'indienne ») et musique excellente de Leo Nichols alias Ennio Morricone, dont Quentin Tarantino reprendra l'un des thèmes musicaux pour son deuxième volet de "Kill Bill". C'est anecdotique mais il y a dans la V.F du film plusieurs passages en version originale...
On est loin de John Ford. Un scénario décousu, des scènes sans suivi, des situations qui se produisent on ne sait trop comment ni pourquoi, des acteurs qui semblent avoir séché leurs cours d'art dramatique et qui n'ont pas été inspirés par Corbucci. Le montage est à l'avenant et la musique omniprésente bien que d'Ennio Morricone lequel s'est trompé quelque part.
Ce film présente des idées intéressantes, en particulier sur le bien et le mal, tant côté indien, que côté blanc. Mais le résultat n'est guère convaincant, tant l'ambiance est pesante.
Western très classique, quelques scènes ont néanmoins réussi à me replonger dans une ambiance générale assez austère. La musique et les acteurs dissonnent avec ce que l'on voit ou devrait voir à l'écran.
Tout est bâclé dans ce spaghetti western où Burt Reynolds et Fernando Rey se sont perdus pour quelques dollars de plus. Il y a certes encore pire dans ce genre qui aura grandement contribué à la décadence de tout le cinéma classique mais ce n’est jamais une raison pour se laisser aller. Corbucci en est parfaitement conscient car quand il s’en donne la peine, il réussi quelques séquences comme celle du train, honorablement mise en scène. Décidement en dehors de ‘’Kéoma’’, aucun pseudo western de ce genre n’est à conseiller. Ils ne résistent ni au temps qui passe ni aux vieillissements individuels.
Encore un très bon film de Sergio Corbucci, qui est décidément le 2ème meilleur réalisateur de spaghettis. Ici, un personnage plutôt atypique dans le spaghetti puisqu'il s'agit d'un indien, et quelle chance, c'est Burt Reynolds! D'entrée Corbucci nous annonce la couleur, une indienne se fait tuer et scalper... les corps vont tomber par dizaines! Un très bon méchant, Aldo Sambrell, souvent présent en tant que deuxième couteau chez Leone, et, chose appréciable, Corbucci lui donne une certaine profondeur, notamment dans une scène avec le pasteur (Fernando Rey, toujours très bon). Bref, si vous vous intéressez aux spaghetti, ou si tout simplement vous souhaitez passer un bon moment de cinéma vintage, je ne peux que vous le recommander!
Pas le meilleur Western de Sergio Corbucci. En plus de mauvais acteurs et de dialogues risibles, le scénario de "Navajo Joe" sent le réchauffé et abuse des clichés à tel point que cela en devient ridicule par moment. A côté de cela, il faut souligner l'excellente musique d'Ennio Morricone et des scènes de fusillade intéressantes.
Voici un western qui ne restera pas dans les mémoires. La faute, surtout à une interprétation en demi-teinte, c'est le moins que l'on puisse dire. Tant le Navajo que les méchants sont assez peu crédibles dans leurs rôles respectifs. Des situations relèvent même quasiment du burlesque. Reste la musique d'Ennio Morricone, qui sauve quasi à elle seule le film, et une histoire intéressante, permettant un enchaînement de situations et assurant un dynamisme certain de la mise en scène.
Bonjour Burt Reynolds pour un vengeance, seul contre une bande de desperados, et cela fait le job Beaucoup d action... et de morts Un western spaghetti a redécouvrir