Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 16 mars 2014
Le premier western de Corbucci est ici même. Conçut lorsque l'on disait que les westerns spaghettis étaient là pour faire face au western Américain , Navajo Joe à plutôt été conçut pour dénoncer l'idiotie et la cruautés des colons face aux indiens aux 18ème siècle lors de la guerre mené envers ces pauvres indiens afin de s'emparer de leurs territoires, ce western fait surtout face au film Américain hyper raciste et antisémite contribuant à montrer les indiens comme des êtres inférieurs, juste bons à êtres massacrés, en prenant pour héro un indien fort et intelligent, sauvant un village contre d’affreux bandits obsédés par l'or, ce héro est tout simplement représenté comme un signe contre l’antisémitisme porté envers les indiens, d'autres signes dénoncent la cruauté des blancs comme le massacre d'un camp indien mis en scène au débuts du film, ou encore le fait que l'indien ( Joe ) cherche juste à se venger contre ces intrépides bandits qui ont tout détruit dans sa vie juste pour l'or (un-peu ce que les colons ont fait aux indiens d'Amérique et pour les mêmes raisons si l'on cherche bien). Navajo Joe est dons un western intelligent, n'étant bien sûre pas le meilleur de Corbucci ni le meileur spaghettis ni non-plus le plus dénonciateur mais restant une oeuvre cinématographique admirable à découvrir au plus vite si vous n'avez aucune idées de ce qu'est le western spaghettis, je le conseil d'autant plus au fans de western.
Sergio Corbucci se montre inspiré dans ce western solide et divertissant, par ailleurs l'un des rares westerns italiens ayant un Indien pour héros. Burt Reynolds est excellent dans le rôle-titre quoique son personnage aurait gagné à être plus mystérieux et manque un peu de crédibilité (genre un Indien censé être issue d'une tribu et qui sait conduire sans problème un train et manier le fusil et le colt comme un expert). Quant à Aldo Sambrell, célèbre second couteau du western spaghetti, il lui tient la dragée haute en bandit haineux de ses origines indiennes. La musique d'Ennio Morricone est superbe bien qu'un peu répétitive et le final dans le cimetière indien très bien réalisé. Le seul vrai défaut du film consiste en son personnage féminin trop transparent dont la relation avec le héros aurait dû être plus travaillée.
Un western spaghetti qui ne fait certes pas partie des plus grands, mais qui se regarde sans déplaisir. On retrouve la violence débridée du genre et les personnages hauts en couleurs, les décors arides et la musique grandiloquente.
Burt Reynolds livre une bonne composition dans le rôle principal, même s'il est loin de ressembler à un indien. Fait rare dans le genre, le film aborde la thématique des indiens, de leurs rapports aux blancs et du métissage.
"Navajo Joe" suit le parcours d'un indien (sujet finalement assez rare dans le western italien, en dehors du fameux "Keoma" sortit des années plus tard) qui affronte une bande de bandits sanguinaires. Entre un combat motivé par la vengeance, une violence omni-présente et une musique aussi prenante qu'inoubliable (encore un bijou d'Ennio Morricone), le film remplit tous les critère du bon western spaghetti. L'ensemble est rythmé et captivant et le film ne souffre d'aucun temps mort. On appréciera aussi la noirceur du propos et la manière dont Sergio Corbucci parvient à se défaire des codes traditionnels du western et de toute morale. Désormais, les sauvages ne sont plus les Indiens mais les Blancs avec des bandits cruels à souhait, la brave population des petites villes de l'ouest fait preuve de lâcheté et est renvoyée à sa propre hypocrisie, les prostitués constituent presque la seule catégorie sociale morale de l'Ouest et le héros principal sait lui aussi faire preuve d'une bonne dose de cruauté et de brutalité! Un des grands classique du western spaghetti, assurément.
Navajo joe aurait dû plutôt s'appeler Nanarro joe tant il est nul sur pas mal d'aspects. L'indien est une sorte de superman qui tue tous les méchants avec son couteau, il n'y a jamais aucune surprise. A part à la limite quand il se fait casser la gueule, mais bon, ça c'est commun à tous les western spaghetti. Le chef des brigands est une sorte de caricature du méchant qui tue tout le monde, l'acteur est d'ailleurs quasiment inexpressif. Bref Joe le navajo ne peut pas le comparer au personnage de l'Harmonica dans Il était une fois dans l'ouest. Il n'y a pas assez de profondeur dans ce film, ni d'intensité. Heursement que la musique de Morricone sauve un peu le film. Non Corbucci ne vaut pas Leone, c'est désormais clair. Là on est vraiment dans du western de seconde zone.
L'intrigue du film passe, elle n'est pas mauvaise. Cependant, il y a quelques événements un peu irréalistes et étranges mais qui ne tuent pas le film. À savoir le héros qui tire excessivement vite et précis ou encore un couteau lancé dans le dos qui arrive dans le ventre (ce qui m'a bien fait rire). On ne s'ennuie pas globalement.
Le film, pour son époque, est plutôt bon dans l'esthétisme. Il y a du décor, de jolies paysages et les déguisements ne sont pas mauvais.
Au niveau de la fluidité, quelques scènes sont longues et sans intérêts.
Heureusement la musique est là pour combler ce vide. Un peu répétitive, mais pas mauvaise.
Quant au jeu d'acteur, il y a pas mal de points négatifs. On ne ressent pas vraiment la personnalité de chacun et le jeu n'est pas au top. En effet, quand les acteurs prennent des balles ou quand il s'agit de leur talent de comédien. Mais ce n'est pas non plus le pire jeu d'acteur que l'on peut trouver.
Le doublage est bon, sans être extraordinaire, mais bon pour son époque.
On pourra quand même trouver l'excuse de l'âge (1966) pour les erreurs, ce qui en fait plutôt un bon film.
Navajo Joe, un western qui vieillit assez bien ! 3/5