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    Apollo 13
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Apollo 13" et de son tournage !

    Box-Office

    Aux USA, ce film doté d’un budget de production estimé entre 50 et 60 millions de dollars rapporta plus de 170 millions (et 355 millions de recettes au total à travers le monde), ce qui en fit à l’époque le plus gros succès public de Ron Howard (un score ensuite dépassé par Le Grinch, 260 millions de dollars de recettes en Amérique du Nord et Da Vinci Code, 217 millions au box-office US et surtout près de 760 millions de recettes globales). En France, Apollo 13 a dépassé les 2 millions d’entrées.

    Scénario

    Le scenario du film signé William Broyles Jr. et Al Reinert s’inspire de la mission Apollo 13 de 1970 qui devait initialement conduire les membres de l’équipage sur la lune, et du livre signé par l’astronaute Jim Lovell et le journaliste Jeffrey Kluger, intitulé Lost Moon : The Perilous Voyage of Apollo 13. L’une des versions précédentes du scénario crédite le cinéaste John Sayles, qui n’est toutefois pas mentionné au générique.

    Ils auraient pu être de la mission…

    Avant d’être attribué à Bill Paxton, le rôle de Fred Haise avait été proposé à John Cusack, qui déclina la proposition. Charlie Sheen faisait également partie des éventuels candidats. Bien que Tom Hanks ait été très tôt envisagé pour incarner Jim Lovell, une rumeur veut que John Travolta ait auparavant refusé le rôle. Brad Pitt enfin, préféra rejoindre le tournage du Seven de David Fincher que le casting du film, où un rôle lui avait été offert.

    We Need to Talk about Kevin

    Jim Lovell a affirmé, lors d’interviews, s’être dit que Kevin Costner lui ressemblait et aurait donc pu l’incarner à l’écran. L’acteur ne fut cependant jamais contacté par la production. Très rapidement, Ron Howard envoya le scénario à Tom Hanks et celui-ci accepta le rôle dès leur première discussion. Son interprétation de Jim Lovell valut à Tom Hanks l’honneur d’avoir un astéroïde à son nom, en 1996.

    Ron Howard (bis)

    Tom Hanks a joué au total dans quatre films de Ron Howard : Apollo 13 était la deuxième collaboration des deux hommes, onze ans après Splash, le retrouvant pour les deux adaptations des best-sellers de Dan Brown (Da Vinci Code et Anges et démons). Ed Harris retrouva ensuite le réalisateur pour A Beautiful Mind, Kevin Bacon à l’occasion de Frost/Nixon, et Gary Sinise pour La Rançon. Kathleen Quinlan jouait pour sa part un petit rôle dans American Graffiti, dont elle partageait l’affiche avec Ron Howard, du temps où ce dernier était acteur.

    Caméos

    Outre le producteur et cinéaste Roger Corman, Jim Lovell (dans le rôle du commandant de porte-avions qui recueille les rescapés), sa femme Marilyn et Gene Cranz font une apparition dans Apollo 13. Toute la petite famille de Ron Howard s’y trouve par ailleurs réunie : le frère Clint (qui figure au générique d’une grande partie des films de son aîné), les parents Rance et Jean, l’épouse Cheryl et la fille Bryce Dallas, à l’époque âgée de 14 ans.

    Son d’époque, images nouvelles

    Durant la préparation du film, Ron Howard et la production décidèrent de ne pas avoir recours à des images d’archives. En revanche, une grande partie des transmissions radios entre l’équipage de la mission et le centre de contrôle sont tirées des enregistrements d’époque. Ron Howard a par ailleurs déclaré qu’après avoir vu le film, l’astronaute Buzz Aldrin lui demanda si la NASA pourrait utiliser les images du lancement de la navette.

    Si la légende est plus belle que l’histoire, imprimez la légende…

    A un moment du film, Ed Harris/Gene Cranz s’adresse à son équipe et conclut son speech par un retentissant “L’échec n’est pas une option !” (“Failure is not an option!”). Cette phrase n’a en réalité pas été prononcée et fait partie des inventions du scénario, mais Gene Cranz apprécia tellement la réplique qu’il finit par l’utiliser quelques années plus tard comme titre de l’autobiographie qu’il fit paraître.

    Houston…

    La fameuse phrase « Houston, we have a problem » prononcée par Tom Hanks/Jim Lovell dans le film, et élue 50ème (sur 100) des plus grandes répliques de l’histoire du cinéma par l’American Film Institute, n’a en réalité pas été exactement dite ainsi. L’astronaute Jack Swigert s’est adressé le premier au centre de contrôle : "OK Houston, we've had a problem here." Mais sa voix étant difficilement audible, le centre de contrôle demanda à ce qu’il répète ce qu’il venait de dire, et Jim Lovell reprit alors la phrase de son coéquipier en conservant la tournure au passé (« Houston, we've had a problem »), là où le film choisit, pour dramatiser la scène, de l’exprimer au présent.

    Apesanteur

    Sachant qu’il allait devoir tourner des scènes en apesanteur, Ron Howard eut recours, outre les spécialistes de la question, à un consultant de luxe, Steven Spielberg. C’est ce dernier qui suggéra l’emploi d’un avion KC-135, capable de simuler l’apesanteur pendant des séquences de 20-25 secondes en suivant une trajectoire parabolique. Une méthode d’entraînement utilisée pour les pilotes de la NASA, à laquelle se plièrent les acteurs. Le tournage des scènes en apesanteur eut donc lieu ainsi, durant de courts laps de temps, nécessitant plus de 600 séquences.

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