On ne retrouve pas les codes des précédents Rambo, même le thème musical est gommé, pourtant c'est ce qui peut faire la différence, l'illustration est faite dans la série des Rocky, où, dès que l'on entend les premières notes, on est dans l'ambiance. Là, on retrouve un Rambo vieillissant, certes, mais sortit de la jungle, est-ce qu'il y a un intérêt ? Vous allez me dire, il a échangé une jungle pour une autre, la nouvelle étant la jungle urbaine. Alors certes Rambo n'a toujours pas tourné la page avec son passé, mais il en faut plus pour nous amener dans son univers. Ici, Rambo joue sur les spectateurs nostalgiques, qui se déplace pour voir une nouvelle aventure de Sly, et de son personnage, mais il faut avouer, que cela pourrait être transposé à n'importe quel ancien béret vert, où même un soldat sortant de la guerre d'Irak par exemple, le film n'aurait pas été meilleur, ni plus mauvais. On sent que Stallone veut peaufiner son personnage, le rendre encore plus vulnérable, il vieillit et même s'il a de beau reste, il n'essai pas de rendre son personnage plus fort, plus beau, plus vaillant. La scène finale, ne joue pas sur la force physique, pas de combat entre deux hommes, non, là c'est un technicien, un maitre dans l'art de la guerre qui, utilise toutes ses ressources pour piéger ses ennemis. Au final, il y a quelques longueurs, pour un film assez court, c'est dommage, et on ne ressent pas l'empathie pour ce Rambo, que l'on pouvait avoir pour le First Blood.