5ème volet de la saga Rambo, celui-ci semble bien vouloir clôturer ce qui a commencer en 1982 avec le premier Rambo, dont le titre originel est « First blood ». On retourne aux États-Unis comme dans le premier, et loin de la guerre, alors que dans les épisodes 2 3 et 4, il se retrouvait au cœur de conflits armées. On le replonge également dans ses démons qui ne l’ont jamais quitté. Alors, qu’apporte ce cinquième opus à part quelques billets à Sylvester Stallone ? Il apporte une révérence musclée à cet icône des années 80. Le scénario est assez éloignés des autres, mais il a cet atout de ne pas trainer. On se dit même que certains en aurait fait deux films, tant les deux parties distinctes auraient pu être plus développées. On ne s’ennuie pas une seconde, il aurait pu y avoir des dialogues à rallonge et des filatures interminables, non, Rambo il va à l’essentiel, il est impitoyable, une machine de guerre même si ses fragilités humaines le rendent quand même accessible. Il faut avouer que c’est assez gore, il est vraiment brutal par moment, mais en même temps, on n’est pas là pour voir un Disney ! En fait, ce film fait vraiment ce qu’on lui demande, il est bien filmé, plusieurs plans sont très jolies, Rambo garde son charisme, sa brutalité tout en méprisant ce que la guerre a fait de lui. Bref, une bonne conclusion, un film coup de poing, une réussite dans le genre, rien à dire, sans être vraiment exceptionnel, il ne déçoit pas.
[ATTENTION LÉGER SPOIL : Bon, pour ceux qui l’ont vu, on est d’accord : on se retrouve devant un Taken en première partie et un Maman j’ai raté l’avion en deuxième non ? Deux films en un, ça se prend !]