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Julien D
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1,0
Publiée le 5 septembre 2012
Nous avons tous eu un jour envie de raconter notre adolescence, nos études et notre apprentissage de notre métier, et il est certain que cela est bien plus simple de le faire au cinéma quand le métier en l'occurrence est justement lié au 7ème art! Mais dans cette petite autobiographie sans le moindre rythme ni aucune intensité, nous ne partageons aucune empathie pour le personnage et nous avons une vision très négative de l'univers cinématographique. Ce pauvre Erik aurait sans doute mieux fait de consulter un psy que nous ennuyer à écrire ce film!
Un film amusant sur le petit monde des écoles de cinéma au Danemark. Bien que la mise en scène soit assez différente d'un film de Lars Von Trier on ressent parfaitement le ton irrévérencieux du cinéaste. Erik Nietzsche manque parfois de subtilité, tombe même par moments dans une certaine trivialité mais se regarde avec plaisir, fort de ses quelques personnages traités sur le mode du féroce. La réalisation, loin d'être extraordinaire, laisse toutefois entrevoir un style propre, outrancier mais plus qu'efficace. Bref l'ensemble est respectable, totalement grotesque sans être ridicule - la scène de la grue, dans les dernières minutes, s'avère assez géniale... Et puis cela fait plaisir de découvrir le sosie de Stanley Kubrick dans un film qui se moque totalement du cinéma et de ses codes et références. A voir donc, pour l'humour caustique de Lars Von Trier et pour l'audace qui se dégage de ce joyeux foutoir, mélange de critique acerbe et de délires scabreux. Un bon divertissement, honnête et réjouissant.
Le scénariste Erik Nietzsche raconte ses jeunes années passées en école de cinéma au Danemark. Entre réalisateurs ratés et/ou cinglés en guise de professeurs et directeur sadique, on peut dire que la vie n'est pas facile pour ses étudiants, dont le pauvre Erik pris comme tête de turc par le personnel enseignant. Dommage que la caricature manque très souvent de subtilité et que l'ensemble devienne vite lourd car le film avait tout pour être une comédie bien sympathique.
Scénarisé par Lars von Trier (à qui l’on doit aussi la narration du film et quelques extraits tournés avec sa Super 8), Erik Nietzsche - Mes années de jeunesse relate la triste expérience d’Erik, jeune étudiant dans une école de cinéma danoise, où les professeurs frustrés donnent des cours à des étudiants prétentieux et sans talent. Jacob Thuesen dresse ici une satire virulente sur le monde du cinéma au Danemark, son milieu et tout ce qui l’entoure. Mise en scène particulière, originale et situations pour le moins drôles, cette comédie dramatique vous dégoûtera du 7ème Art ou au pire, vous en donnera envie (tous les goûts sont dans la nature). Drôle et sans gêne, on regrettera simplement que cela n’aille pas plus loin dans l’irrévérencieux !
Certes, le sujet était intéressant pour les fans de cinéma; et la bande-annonce assez crapuleuse pour flatter nos bas instincts. Au final, une boursoufflure de plus à imputer à la mégalomanie de Lars Van Trier (cf . le racolage indécent de l’affiche : photos des films de Lars Van Trier incrustées pour surfer sur son nom). Dans sa forme, le film se perd souvent (scène de diarrhée filmée d'en dessous, si, si, vous avez bien lu) sans doute pour montrer les errements du "héros": on en reste interdit devant tant d'incohérences dans la description de ce personnage et la conclusion méprisable à laquelle il arrive. Le cinéma vaut mieux que ce qu'en montre cette charge contre le milieu des écoles de cinéma. Sinon, à quoi bon en faire. L'auteur aurait pu essayer de nous faire passer, par un biais ou un autre, un peu plus de sa passion et un peu moins de son mépris.