Le pire, c'est que ça commence pas trop mal. Plat, mais honnête. Et puis ça retombe, surtout à partir du moment où le film laisse le point de vue des "proies" pour s'intéresser à celui des "prédateurs", désamorçant ainsi toute tension et tout mystère. La mise en scène est un peu épuisante à la longue (les ralentis...) Et surtout, il y a ce discours aussi appuyé que vide sur les jeunes et la violence qui exaspère franchement. Ce n'est pas bon pour un petit film d'horreur comme celui-là de se prendre à ce point au sérieux... Oh, et j'oubliais : le film ne fait pas peur une seconde...
archi déçu! autant j'avais aimé REC pour son suspense et son horreur très bien géré, autant là, je suis tombé au parc astérix! J'ai mis une étoile car j'ai eu pitié et d'ailleurs vous comprendrez pourquoi au début il y a 400 sponsors espagnols! J'ai même rigolé!
Le début du film est marqué par de longs moments de silence avec des défilements d'images qui montrent que les personnages seront coupés du monde... L'absence de musique de fond donne une autre dimension au film...On ressent ce que les personnages ressentent...Le réalisateur utilise la musique pour rendre une situation plus émouvante. Mais sinon je n'ai pas beaucoup aimé le jeu de l'actrice. Elle manque de naturel. Les tireurs ne sont pas si chevronés que ça...Parfois ils tirent bien et précis et parfois ils ratent lamentablement. Mais le film reste un bon film avec de moments de stress...
Pour ne pas déflorer le sujet, disons seulement que Quim et Bea étaient bien loin de se douter que leur rencontre dans une station-service allait les entraîner dans des aventures effrayantes, version tristement contemporaine des "Chasses du comte Zaroff". Encore une réussite du cinéma espagnol d'angoisse : dans une grande économie de moyens et d'effets, une histoire haletante très bien filmée et interprétée avec talent par Leonardo Sbaraglia. Un "roi de la montagne" (rebaptisé pauvrement "les Proies") à découvrir, et dont le ressort dramatique final appelle la réflexion.
le film tien un trés bon suspens et nous tien assis sur notre siege dommage que le film ne connaisse pas un trés grand succés et se joue que dans 18 salles
Ce film met en scène une traque à l'homme impitoyable à travers des paysages montagneux hostiles. Deux jeunes individus sont pourchassés et le mystère frappe de plein fouet tandis que les tirs s'acharnent à vouloir décimer tout ce qui bouge. Dans le cadre sauvage de la forêt, des roches et de la rivière, la caméra scrute la moindre émotion qui se lie sur les visages de Quim et Béa, les deux héros dont on ne sait presque rien, sinon qu'ile paraîssent marquer par la vie. Quim, trentenaire, un peu dépressif, sort d'une rupture sentimentale ; Béa, une jeune voleuse au grand coeur, se refuse à la moindre confidence. A la peur très présente s'ajoute une détresse psychologique qui les renvoie à la terre nourricière. La terre et la forêt, cette nature matrice, à la fois féconde et mortelle, qui achève le cycle de la vie dans la douleur, alors même que les caractères représentés s'avèrent d'une rare qualité humaine. Cette chasse à l'homme d'un jeune cinéaste espagnol, dont c'est le troisième film, est bourrée d'idées et transcendée par une réalisation saisissante et une approche psychologique forte. A voir. Pour lire mes autres critiques, venez sur mon site "La plume et l'image".
L'affiche intrigante et la bande-annonce alléchante m'ont donné envie de voir ce survival provenant de la prolifique Espagne... Je dois dire que j'en suis ressorti un poil déçu. Après s'être (sexuellement)rencontré dans une station service, un homme et une femme vont devenir les cibles de curieux chasseurs dans un paysage rugueux et fantomatique. Traqué dans la forêt et les montagnes, le couple va devoir se soutenir face à l'inexplicable situation dans laquelle il se trouve jusqu'au moment où... en dire plus sans ne rien dévoiler ne serait pas correct. Ainsi, le réalisateur nous propose un survival correct mais qui manque légèrement de rythme pour nous tenir en haleine sur toute sa durée. Le film reprend un peu d'intérêt dans sa dernière partie quand il nous dévoile le visage des chasseurs et leur motivation. Le réalisateur, fan de jeux vidéos, prend alors le partie de filmer ostensiblement certaines scènes en plans subjectifs à la "Doom", donnant au spectateur le point de vue direct des snipers. En sortant du cinéma, je me suis dit que c'était pas trop mal, mais que tout ça n'était pas non plus transcendant, un mélange de "Delivrance" et de "Ils" en quelques sorte, les frissons en moins. Mais malgré tout, le film se suit tout de même avec plaisir et devrait satisfaire les plus curieux. A voir donc, mais pas indispensable.
Encore une preuve que les espagnols sont les maîtres atuels du cinéma de genre. Angoissant, filmé de façon réaliste, loin des excès de certaines productions américaines, ce film est surtout dérangeant.J'ai été scotché par la manière dont évoluent les évènements : une traque qui aurait pu être des plus banales débouche sur une vraie réflexion sur la violence et nous met mal à l'aise. Comment un pays aussi méridional peut-il produire des films aussi glaçants ? Chapeau en tous cas.
Un petit "survival" qui mérite d'être découvert, principalement pour ses très beaux décors naturels. Sinon l'histoire est assez classique, le rythme du film est assez lent (mais pas ennuyeux), mais la relation qu'entretiennent les deux personnages principaux demeure intéressante. Les 15 dernières minutes seront particulièrement éprouvantes pour le spectateur non habitué à ce genre de production. Cependant, le twist final n'est pas si impressionnant que ça (surtout de nos jours) mais pose une question essentielle : Jusqu'où l'homme peut-il aller pour rester en vie ?
un très bon Survival qui amène à la réfléxion. la première partie un peu longue se fait vite oublié par la seconde qui est impressionnante, immorale, flippante! 18 salles c'est rien, si vous avez l'occasion, allez y!