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Un visiteur
2,5
Publiée le 24 janvier 2009
J'ai vu ce film récemment et j'avoue que je suis plus que perplexe: des idées sympas, des images et une mise en scène efficace mais je ne suis pas totalement convaincu par l'histoire et les incohérences du scénario. La révélation de l'identité des tueurs est un choc certes mais cela fait maintenant plusieurs films qui recyclent la même idée. Là ou je trouvais "Eden Lake" effroyable et terrifiant par le côté glaçant des tueurs, je trouve que "Les Proies" font dans la paresse en n'expliquant rien (ni de l'identité des personnes tuées, ni de la façon dont les protagonistes sont arrivés dans cette montagne).
Là ou je peux croire une histoire de gens perdus au milieu de nulle part (Wolf Creek) au beau milieu du désert Australien ou au fin fond de l'Arizona, j'ai beaucoup de mal à imaginer un coin de l'Espagne où personne ne passe, où un tracteur est abandonné et où des villages (nombreux les lieux) se retrouvent sans aucun habitant et abandonnés.
Le sous-entendu du danger des jeux vidéos est dans ce film tellement souligné et resouligné et reresouligné que cela tient plus du matraquage que de la subtile touche de profondeur.
Alors mon avis reste mi-figue mi-raisin. Le film n'est pas la nullité que certains voudraient faire croire (c'est une série Z sans prétention) mais ce n'est certainement pas le chef-d'oeuvre que certains critiques affichent.
Les Espagnols s'améliorent de films en films, bravo pour ce chef d'oeuvre. on pourra reprocher un petit ralentissement vers la fin du film mais l'ensemble est très bien ficelé.
Trouvant les critiques assez enthousiastes, je me suis décidé à voir ce film. Rec m'avait vraiment déçu, j'espérais vraiment voir autre chose. Et bien... C'est plat, c'est niais, c'est pourri. "Ouhlala je cours dans les galets et je me retourne la jambe en 4". "Ouhlala je ne peux pas l'aider à remonter, mieux vaut prendre un petit bâton et m'enfuir". Mon Dieu c'est pathétique. J'ai vu après le film que ça parlait des jeux vidéo. Addict de GTA et consorts, j'ai vraiment trouvé cette "parodie" de morale pathétique. La fille est jolie, ça sauve un peu le film, dont il n'y a au final rien à retenir.
l'Espagne serait il le pays de l'horreur cette année après les deux belle réussites de cette année qui sont l'orphelinat et Rec les Proies de niveau tout de même inférieure les dernières manquent d'intérêt mais c'est tout de même efficace.
Traque impitoyable et haletante en terrain inconnu, LES PROIES atteint des sommets d'intensité dans son dernier tiers où propos et mise en scène ne font qu'un, sondant la noirceur de l'âme humaine avec une radicalité et une force qu'on ne retrouvait que dans le FUNNY GAMES d'Haneke. Fort, très fort !
Et voila encore un bon film du genre venant de la péninsule ibérique!!!Magistralement mise en scène, très bien interprétée,de belles musiques, de beaux décors et une réalité (identité des tueurs) consternante (bien que celle ci fût déja démontrée dans d'autres films). c'est pas un chef d'oeuvre, mais un bon film du genre
et voilà! les espagnols nous prouvent une fois de plus leur savoir faire indéniable pour réaliser une oeuvre efficace avec trés peu de moyen. Une ambiance oppressante, des acteurs impeccables et une réalisation à couper au couteau. On se met facilement à la place des personnages principaux pour ensuite entrer dans le point de vue des "chasseurs" en herbe d'une cruautée incroyable. A ranger entre "délivrance" et "eden lake" dans les masters des survivals.
Le cinéma espagnol serait-il en pleine renaissance artistique et populaire ? Pour notre plaisir puisque malgré ce petit raté, on est quand même ravi que la péninsule ibérique nous offre des petits ovni comme les derniers REC ou L'Orphelinat ... Revenons -en au sujet : je suis sorti de la salle un peu sceptique. Certes c'est un survival entraînant mais uniquement par moment ! Eh oui, il existe un gros souci de rythme, trop saccadé et sans trop de finalité... Dans le cinéma d'aujourd'hui où il faut toujours y trouver une critique quelconque de la société, le film ici pourrait soulever la problématique des jeunes, violents, laissés à eux-mêmes (en prouve l'utilisation de plans façon FPS, je suppose pour plonger un peu plus le spectateur au coeur de cette dite violence). Mais je ne fais que supposer puisque sincèrement si critique il doit y avoir à travers ce film, elle est malheureusement très mal construite et tout aussi mal mise en image... Bref dommage que le film passe un peu à côté de son genre de prédilection...
Le cinéma espagnol continu sa montée en puissance dans un autre genre...un cinéaste semble naître même si il faudra confirmer sur un deuxième projet. Un baisse de régime en milieu de film vient diminuer l'attrait porté au film. Reste cependant un film radical, jusqu'au boutiste qui ose et dénonce sans tomber dans la gratuité visuelle et de fond. On appréciera ainsi encore plus le plan final qui clos le film dans un état de grâce...bravo...On aurait juste du laisser le titre original...
Ce film espagnol ne sort malheureusement pas de l'ordinaire. Il nous tient bien en haleine, mais c'est la seule chose palpitante. On remarque les références tout au long du film et encore plus à la fin envers ce qui l'a inspiré. Il n'y a presque aucun intérêt à faire un film sur ce sujet.
Il y a des jours comme ça, où l’on se dit qu’on aurait mieux fait de rester couché : après s’être fait voler son porte-feuille par une belle inconnue, Quim est pris pour cible par un tireur fou. Très vite rejoint par la voleuse précédemment citée, elle aussi visée, il se voit contraint de se réfugier dans la forêt près de laquelle sa voiture a rendu l’âme. Un poil hostile, le lieu va pourtant compliquer la fuite du duo, qui tient du croisement entre “Délivrance” et “Les Chasses du Comte Zaroff”, surtout dans la première partie, où les références, un peu trop évidentes, nuisent à un récit pourtant bien mené. Mais les choses bougent lorsque Gonzalo Lopez-Gallego change son fusil d’épaule pour placer sa caméra du côté de l’assaillant. Une fois passé le choc de la révélation d’identité, “Les Proies” évite tout explication psychologisante, mais suggère, par sa mise en scène, la mauvaise influence que peuvent avoir les jeux vidéo, donnant ainsi plus de substance à son efficace chasse à l’homme.
tout ce qui vient d'Espagne n'est pas une réussite, cette œuvre est là pour nous le prouver. Partant d'une bonne idée (course poursuite dans la montagne entre un groupe de tueurs et un couple perdu), on aboutit à un film sans surprise, sans véritable relief, avec rien pour rehausser l'ensemble. A aucun moment on ne frissonne ni ne sursaute, pour un thriller, c'est un peu fort de café, je trouve! Alors, oui, c'est une critique des jeux vidéo violents , mais cela vaut il de perdre une heure et demie pour cela?