Mon compte
    L'Imaginarium du Docteur Parnassus
    Note moyenne
    3,3
    8386 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'Imaginarium du Docteur Parnassus ?

    818 critiques spectateurs

    5
    137 critiques
    4
    232 critiques
    3
    139 critiques
    2
    173 critiques
    1
    78 critiques
    0
    59 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    134 abonnés 3 054 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2024
    Film à grand spectacle qui manie divers types de fantastique, farfelu, flamboyant aussi assez peu tape à l'oeil avec ses vedettes. Une forme de conte onirique sans en être, un labyrinthe circassien qui traite de sujets mythiques.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    33 abonnés 2 277 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 décembre 2023
    Mi-forain, mi-mage, le vieux docteur Parnassus, accompagné de ses jeunes assistants, propose une attraction ringarde et, d'ailleurs, sans aucun succès. Pourtant, quiconque traverse le "miroir" entre dans un univers onirique fabuleux...ou maléfique.
    Il y a deux films, celui qui se déroule devant le miroir, bavard et ennuyeux, et celui qui se passe derrière, où on retrouve le formalisme inventif de Terry Gilliam. Son film n'a d'intérêt que pour ses séquences fantasmagoriques dans lesquelles, et c'est bienvenu, l'action s'accélère. La majeure partie de cette comédie fantastique se déroule dans les faubourgs de Londres (?) et ce ne sont pas,hélas, les meilleures séquences. Baroque, Terry Gilliam l'est, au-delà des décors, jusque dans le scénario -comme souvent dans son oeuvre- trop discursif, trop artificiel lorsqu'il raconte les démélés de Parnassus avec le Diable auquel, comme Faust, il a vendu son âme contre quelques années de moins. Précisément, la faiblesse du sujet et, conjointement, des personnages, c'est qu'ils sont fades, qu'ils n'ont pas plus de capacités comiques que dramatiques.
    Vinz1
    Vinz1

    175 abonnés 2 419 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juillet 2023
    Ce film de Terry Gilliam, s’il apparaît comme foutraque, n’en demeure pas moins onirique et métaphorique à souhait. Avec des décors en carton-pâte rappelant les plus belles heures des Monty Python et un soupçon de guimauve à la Tim Burton, ainsi qu’avec une superbe distribution ayant subi des modifications suite à la mort de Heath Ledger, le réalisateur américano-britannique s’en sort avec les honneurs. Sa relecture du mythe de Faust voire de Dorian Gray avec ce forain ayant fait un pacte avec le Diable en échange de l’immortalité, est intéressante car très riche en analogies diverses et en événements inattendus. Toutefois, elle n’est somme toute pas pourvue d’une fin digne de ce nom et c’est malheureusement ce qui nous restera comme dernière impression, celle d’une œuvre sympathique traversée par de belles envolées mais inaboutie. Heureusement, il y a Lily Cole…
    Blanc Lapin
    Blanc Lapin

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 février 2023
    Comme tous les films du créateur de Brazil, il me fallait deux visions pour me faire une idée. Gilliam n’a pas toujours versé dans l’humour Monty Pythonesque dans sa filmographie mais cette-foi-ci, l’humour est beaucoup plus fin, et moins Pythonesque, justement. Et puis le film est plus sombre qu’il n’y parait.

    Ensuite j’y ai vu un manque de rythme, reproche fait par plusieurs personnes au demeurant. Le rythme n’est certes pas habituel.

    A la seconde vision, c'est le rythme d'une histoire qu'un conteur privilégierait à l'oral, peut être pas au cinéma. Mais ça tombe bien, le thème du film c'est l'histoire d'un conteur millénaire, le docteur Parnassus.
    Il est donc logique que le film retrouve cette structure générale assez curieuse. Ainsi, les pistes de chaque sous-intrigue sont lancées sans jamais aller jusqu’au bout afin de mieux se concrétiser au final. Ceci peut faire perdre le fil de l’histoire principale. D’où une impression de bordel mais qui fait tout le charme du cinéma de Gilliam et toute sa richesse, les détails étant foisonnants….et les multiples visionnages permettant d’améliorer la perception du film, comme un bon vin qui s'enrichit avec le temps.

    L’hommage à Heath Ledger est assez troublant sachant que peu de scènes ont été réécrites après sa mort. Des passages retentissent de manière décalée et donnent un bel écho au pouvoir du cinéma, celui de faire ressusciter des acteurs morts le temps d’un film, de les figer jeunes et beaux pour l’éternité. C’est un peu ce qui arrive lorsque l’on revoit un vieux film…Paul Newman a 30 ans, mais si mais si, revoyez "Une chatte sur un toit brûlant"...

    Comme à son habitude dans ses meilleurs opus (Las vegas parano, Brazil, L'armée des 12 singes), Gilliam laisse se terminer son film sur une fin ouverte, libre d’interprétation mais pas incompréhensible du tout. Bien au contraire.
    Suite ici
    https://www.lecinedublanclapin.com/post/l-imaginarium-du-docteur-parnassus
    videoman29
    videoman29

    241 abonnés 1 831 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2021
    Avec des films incroyables comme « L'armée des 12 singes » ou « Brazil » (pour ne citer que les plus célèbres), le réalisateur Terry Gilliam nous a depuis longtemps donné les codes pour accéder à son univers... pour le moins surprenant et décalé. C'est donc sans surprise qu'on découvre, avec « L'imaginarium du Docteur Parnassus », un conte fantastique irréel et d'une profonde beauté graphique. L'image tout comme les qualités artistiques sont, en effet, splendides et on se laisse immerger avec délice dans l'étrange roulotte de ce bon vieux Docteur... qui tente de nous guider sur l'étroit chemin entre le bien et le mal. Le scénario « abracadabrantesque » pourrait parfois perdre le spectateur inattentif, mais les nombreuses stars qui figurent à l'affiche donnent le meilleur d'elles-même pour garder le cap et nous faire définitivement rêver... tout éveillé. Johnny Depp, Jude Law, Colin Farrell, christopher Plummer et la très belle Lily Cole (désolé du peu) délivrent une partition tendre et délicate et le résultat se déguste avec son âme d'enfant. Il en résulte un « must » incontournable, qui passe comme une lettre à La Poste en cette douce période de fêtes.
    shindu77
    shindu77

    90 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 décembre 2021
    J'avais entendu beaucoup de bien de ce film donc je m'y suis penché. Ce long-métrage se révèle intéressant mais pas non plus extraordinaire.
    La mise en scène est moyenne et trop de longueurs au final.
    Le casting est intéressant sur le papier et le rendu est bon.
    bug bunny
    bug bunny

    41 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 février 2021
    Un film très original que soit dans les personnages et le scénario les graphismes aussi sont pas mal un bon moment de passé à le voir
    Fabien S.
    Fabien S.

    542 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2021
    Le dernier film qu'à tourné Heath Ledger sous la direction de Terry Gilliam avant son décès dû à une overdose. Il fut remplacé par Coin Farrell, Johnny Depp et Jude Law. On retrouve aussi Andrew Garfield et Christopher Plummer.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    119 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2020
    On entre dans le film comme en un spectacle : le formidable est caché derrière un rideau, le Londres est sombre où se terre la lumière. Revenu sur les chapeaux de roue après son médiocre Les Frères Grimm, Gilliam renoue avec son Angleterre chérie en usant d'une imagination redoublée qui trouve un bel écho dans des effets spéciaux sachant jouer la carte de la pérennité en ne débordant pas d'essais technologiques. C'est du rêve naïf façon Le merveilleux magasin de Mr. Magorium (même le titre nous le rappelle), mais en plus pur.

    Pourtant, une longue partie de remplissage nous attend où le casting semble ne pas savoir quoi faire de ses dialogues. Le drame survient gravement, inopinément, au pire moment, sans raison, et l'écriture automatique qui semblait se faire la bonne étoile du scénario est remplacée par un pilotage paniqué où le personnage de Heath Ledger, Tony, est à peine intégré.

    Tout ça, c'est parce que les réécritures qui suivirent le décès de l'acteur ont coupé le film en trois. Leur créativité générale s'accompagne de bloopers monumentaux. Pour n'en citer qu'un : Tony, à peine débarqué, prend en charge la roulotte de ses nouveaux amis artistes, prétendument fauchés, de qui il obtient une forte somme d'argent sans autre forme de procès pour, en moins d'un jour, changer leur spectacle (achats, mise en place et répétitions comprises, apparemment) où Valentina, mineure, apparaît nue (et on ne sait pas pourquoi, mais ça n'a pas l'air de la gêner, ni son père qui joue juste devant elle). Alors, je sais que c'est plus ou moins de la fantasy, mais enfiler les prétextes grotesques comme ça, c'est invariablement "non". D'un côté, tout cela dommage pour le film, mais d'un autre côté non.

    Le départ de Ledger a profondément marqué l'ouvrage de Gilliam, au-delà de le piqueter de fautes bêtes. C'est un film blessé, au sens premier du terme. Rares sont les œuvres qui s'en tirent indemnes, mais L'Imaginarium du Docteur Parnassus était, entre tous les tournages traumatiques, le plus apte à y trouver une maturité involontaire. Car il y a Christopher Plummer, qui est quand même pas mal, et puis Tom Waits qui est géant. Dans le monde dépareillé de l'ancien Monty Python, ces caractères forts étaient la garantie que toute cicatrice laissée par des aménagements de dernière minute ne pourraient que bénéficier à la joyeuse folie d'un monde virevoltant. Tom Waits, jouant le Diable, devient l'incarnation de la malédiction qui pesait sur le film, et il est parfait dans son petit monde visuel tourmenté.

    Quand l'histoire retombe sur ses pattes, les souvenirs de la platitude narrative s'estompent à la fois que la fadeur des trois caméos improvisés (Depp, Law et Farrell). Je dis bien "la fadeur", sans vouloir être cynique, car les acteurs n'appartenaient pas au film. Ils n'en ont fait partie que pour Ledger et ça se sent. Mais qu'importe le raté factuel : la pellicule aurait simplement pu être jetée et éviter ainsi la diatribe. Or on a eu le courage de la soigner et de l'envoyer au grand écran encore toute enroulée dans ses bandages, sans que cela n'atteigne la créativité cette fois bien placée d'un réalisateur devenu trop discret. Et ça, ça ne se note pas avec tiédeur.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Marie A
    Marie A

    1 abonné 38 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2019
    Bienvenue dans le monde loufoque et merveilleux du docteur Parnassus. Vous confrontant à vous même et à votre imagination, à vos faiblesses et autres tentations. On est bien dans l’univers fou de Terry Gilliam. Un film qui, au premier abord, paraît bordélique, mais qui est en faite plein de sens. Abordant le sujet complexe de la nature humaine, qui en veut toujours plus, à la recherche de puissance et d’immortalité, quitte à faire un pacte avec le diable et le regretter ensuite (Docteur Parnassus). Il nous amène à la morale suivante : Ne pas se fier aux apparences et aux beaux parleurs car l’Homme peut avoir plusieurs visages (Tony). Une morale représentée ingénieusement par les 4 acteurs talentueux jouant un seul et même personnage : Health Ledger le manipulateur, Johnny Depp le séducteur, Jude Law le fuyard ainsi que Colin Farrell l’ambitieux et l’assoiffé de pouvoir. Ce film traite tout simplement des vices de la condition humaine. Cependant le scénario réfute la fatalité de notre destin, nous montrant que ce dernier n’est pas sellé et qu’il reste de l’espoir (Valentina et Anton vivant une histoire heureuse à la fin). J’ai bien aimé le contraste entre le monde actuel et le théâtre classique du 17ème siècle. Ma note, qui est bien au dessus de la moyenne mais cependant pas totalement excellente, est tout simplement due à un ressenti personnel. Ce n’est pas un film qui m’a pris aux tripes. En revanche je n’ai rien à lui reprocher, effectivement la réalisation est bonne, l’histoire est originale et moraliste, et les acteurs sont excellents. Notamment Tom Waits dans le rôle du diable, toujours accompagné d’une séduisante musique de Jazz. Puis toute la troupe de théâtre composé de Christopher Plummer en tant que Docteur Parnassus et Verne Troyer son fidèle associé, suivi de Lily Cole et Andrew Garfield. Et bien sûr les 4 autres cités précédemment, avec une mention spéciale pour Johnny Depp.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    685 abonnés 2 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2024
    Comme à son habitude, Terry Gilliam offre encore un univers florissant et recherché de trouvailles visuelles et d’inventivité malgré un scénario plus léger qu’à l’accoutumé. Reste un casting monstrueux.

    https://hitek.fr/actualite/10-grands-acteurs-travaille-gratuitement-films-cultes-_46106
    Objectivons
    Objectivons

    307 abonnés 2 927 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 décembre 2018
    Un film à l'esthétique onirique travaillée, mais aussi étrange, dont le scénario - déjà très particulier - se brouille passé 1h30.
    C'est son histoire, que certains considéreront comme son point fort, qui constitue sa faiblesse, étant alambiquée à mes yeux.
    Guide de Survie du Cinéphile Amateur
    Guide de Survie du Cinéphile Amateur

    17 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2018
    Un film très réussi selon moi mais qui risque de dérouter les spectateurs qui ne connaissent pas l’univers déjanté de Terry Gilliam. En effet, pour apprécier pleinement ce film il faut accepter de se laisser entrainer par le réalisateur dans un monde imaginaire et onirique en mettant de coté son esprit cartésien ou trop terre à terre.
    A partir de ce moment, ce film est un régal ! Visuellement tout d’abord tant les images des visions sont sublimes et inventives, tant elles sont chargées d’émotions et de symboles et tant Gilliam arrive à recréer totalement un monde improbable. Malgré ces récents déboires cinématographiques (Lost in la mancha en témoigne), Gilliam reste un grand monsieur d’un cinéma plus indépendant qui ne respecte pas les codes préétablis d’Hollywood et arrive encore à nous livrer des films différents mais de grande qualité (Brazil). Avec L’Imaginarium, il fait encore mouche en imprégnant une note poétique à cette histoire et parvient à toucher le spectateur qui a adhéré à sa vision décalée du cinéma. Pour faire simple et se rendre compte de l’impact visuel, il faut s’imaginer être aspiré dans un tableau de Dali !
    L’histoire, quant à elle, est traitée de manière très originale, il ne s’agit pas seulement d’un combat du bien contre le mal sous forme d’un pari mais plutôt d’un conte pour enfant qui aurait un peu dérivé. Il faut se laisser emporter, c’est tout.
    Niveau casting, c’est le must avec Heath Ledger dans son dernier rôle (plus on voit ses dernières prestations et plus on le regrette) et Johnny Depp, Colin Farrell et Jude Law en remplaçants de luxe. On comprend d’ailleurs que Gilliam a du retravailler le scénario en apprenant la disparition de Ledger et en choisissant d’incorporer d’autres acteurs pour symboliser ses différents visages mais le tout reste cohérent (il aurait été inconcevable d’arrêter le tournage du film, ne serait-ce que pour lui rendre hommage). Les autres personnages sont également largement à la hauteur : Verne Troyer est hilarant, Christopher Plummer et Tom Waits sont totalement déjantés dans leurs rôles respectifs (quel diable !) et Lily Cole a ce petit coté candide qui la rend attachante.
    Bref un film unique à voir de toute urgence si l’on adhère à l’univers de Gilliam, d’une beauté extrême et servi par des acteurs excellents dont Heath Ledger, qui après nous avoir bluffé en Joker, revient pour un ultime baroud d’honneur…émouvant !
    Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
    Robrex
    Robrex

    24 abonnés 940 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2018
    "L'Imaginarium du Docteur Parnassus" ! Mon dieu ! J'avais carrément oublié que ce film existait ! Un film que j'ai d'ailleurs jamais vu au cinéma parce que ça m'emballait pas tellement, puis, lorsque je me suis rappelé de son existence, je l'ai regardé, des années après sa sortie, sans m'attendre à grand-chose, et au final, j'ai trouvé ça pas mal, sympa mais sans plus. Personnellement, je trouve ce film profondément oubliable, même si on passe pas un mauvais moment devant, c'est clairement pas un film fulgurant car y'a aucune scène marquante et la réa est pas ouf. C'est un divertissement... voilà c'est tout ! Après, y'a des qualités, je vais pas faire ma mauvaise foi, le film a pas mal de points positifs, mais y'a également des points négatifs qui passent pas inaperçus. Pour commencer, comme point négatif, je trouve que le scénario est un peu tordu, ça a tendance à partir un peu dans tous les sens et on peut ne plus suivre le cours de l'histoire par moment. Autrement dit, l'histoire prend des directions assez désordonnées et c'est pour ça qu'il faut se montrer attentif tout du long. Le visuel a extrêmement mal vieilli avec les années qui ont passé, certains acteurs jouent pas super biens et certains personnages sont assez énervants. Sinon, au niveau des points positifs, je dirais que le dernier tiers du film devient un peu plus clair. Globalement, le film déborde de bonnes idées créatives, on est bien plongé dans un monde imaginaire qui peut bien emballer si les effets spéciaux étaient pas aussi mal foutus. Les acteurs principaux sont bons et rendent chacun leur personnage attachant. Y'a des scènes qui sont cools, des moments drôles et d'autres moments d'émotion qui fonctionnent plutôt bien, on va pas se mentir. Même si le film est tordu, il reste cohérent dans son propos, c'est pour ça que je dis qu'il faut bien suivre dès le début. Niveau casting, on a Christopher Plummer dans le rôle du docteur Parnassus, et il est plutôt bon. Il joue de manière correcte, il apprivoise bien son personnage et peut même être touchant sur les bords, car son personnage es bien profond. Concernant le personnage de Tony qui est interprété par quatre acteurs à la fois : Heath Ledger (RIP), dont ce sera le dernier film, joue plutôt pas mal, tient bien son rôle à cœur. Johnny Depp est bien aussi, il fait évoluer un peu le personnage, Jude Law est très bon, je trouve que c'est lui qui le joue le mieux, et Colin Farrell est pas mauvais mais est celui qui s'investit le moins. Le personnage de Lily Cole est assez attachant et touchant, et évolue bien au cours du temps. Andrew Garfield est sympa aussi, il est drôle et attachant. Par contre, Verne Troyer est insupportable et est envahissant comme c'est pas permis, tout comme d'autres personnages interprétés par un casting qui va et qui vient. La musique est cool, mais pas extravagante non plus. En conclusion, "L'Imaginarium du docteur Parnassus" est un film très oubliable qui souffre de défauts flagrants, mais c'est quand même un divertissement sympa que je peux vous conseiller.
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile

    349 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2018
    L'Imaginarium de ce bon Docteur Parnassus est une sorte de passerelle vers les confins de notre esprit. Ce qui s'y révèle est propre à chaque individu. Les possibilités sont infinies. Il suffit de franchir le miroir et laisser vaquer son imagination au grès des décors et des situations. Mais un pacte avec le Diable n'est pas sans conséquences, immortalité à la clé ou non. Même après mille ans, il n'est pas trop tard pour expier ses fautes, à l’exception de traiter une fois de plus avec le Diable. Une roulotte mystique, anachronique, sillonnant Londres avec pour unique dessein d'émerveiller les gens. Ceux qui croient encore au pouvoir des rêves et des chimères. Une atmosphère fantastique où la magie du spectacle ambulant se marie à la gaité des troubadours et artistes itinérants. L'imaginaire débridé de Terry Gilliam nous conduit sans transition d'un univers très onirique et coloré, à des teintes claires-obscures où la folie morbide l'emporte. Son œuvre est d'ailleurs toute en contrastes, bâtie avec malice autour de scénarii complexes. La mort en plein tournage d'une tête d'affiche est autant une tragédie qu'une occasion de créer pour un metteur en scène. Heath Ledger par son départ, entraina un melting pot de nouveaux personnages dont la présence s'avère finalement de bonne augure. Un spectacle néanmoins confus sur la durée pour sa narration scabreuse et d'évidentes fautes de goût. Les états chronologiques de Tony s'enchainent, et on s'y perd, notamment par les passages successifs d'Heath Ledger, Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrell. Les délires fantasmagoriques de Gilliam provoquent autant l'admiration que l'irritation, et parfois même l'ennui, laissant le spectateur dubitatif quant à ses choix et son orientation. Une œuvre décidément difficile à juger objectivement. 3,5/5
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top