Gérard Jugnot, depuis quelques temps, enchaine les navets (les bronzés 3, l'auberge rouge...) avec une régularité exemplaire. Pour ce qui est de l'idée principale (s'acharner sur les méchants cathos qui persécutent tout le monde), Gérard Jugnot ne fait que suivre un mouvement, un peu ridicule qui, en plus de faire croire qu'il agit par ouverture d'esprit et se veut courageux. Jugnot entendait dénoncer l'intolérance quelle qu'elle soit. Mais plutôt que de parler de l'actualité (chrétiens persécutés dans les pays musulmans et en Israël), il choisit de dénoncer des crimes commis il y a 500 ans... J'en arrive donc au thème du film, qui se veut un film sur la tolérance. Tant pis pour la cohérence du scénario (un arabe, un protestant, un juif et des homos, tout ça dans la même équipe) et surtout pour la cohérence historique (non, les inquisiteurs n'ont jamais agit par racisme: ils persécutaient pour des raisons religieuses; selon ce film, il y avait déjà des arabes en France à cette époque; Le film est une succession de ce genre de clichés bienpensants sur cette époque.). La fin tout comme les gags est encore plus prévisible que toutes les fins et tous les gags jamais imaginés (encore que pour les gags, ce serait beaucoup s'avancer que de dire qu'ils ont fait preuve d'imagination)... Cette morale bienpensante, qui veut comparer ce qui n'est pas comparable et actualiser des faits passés, altère tout le film jusqu'aux costumes, grotesques. Le réalisateur en a parfois conscience et tombe dans la parodie, ce qui enfonce encore plus le film. On nous rajoute l'esclavage à la fin (je m'y attendais un peu ^^), ce qui vraiment alourdi le film encore plus que son humour. Avec tout ça, Gérard Jugnot a (encore) oublié d'être drôle..............