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    Enfances
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    2,9
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 134 abonnés 5 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2020
    Jolis films sur des souvenirs marquants d’enfants.
    Peut-être est-ce une simple phrase qui a pu faire naître une anecdote filmée mais en tout cas je trouve qu’elles sont toutes riches en émotions typiques des jeunes années où un moment donné de la vie engendre un plaisir ou une souffrance que l’on garde toute sa vie.
    Ciné2909
    Ciné2909

    68 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2019
    En voilà une belle idée que de s'intéresser à l'enfance de ces illustres artistes ! Un peu dans le style de Paris, Je t'aime ; le thème de l'enfance est décliné à travers différentes personnalités dont la description nous est proposée par l'intermédiaire de 6 petits portraits. Comme souvent dans ce genre d'initiatives, les séquences sont de qualité inégale variant selon la sensibilité du spectateur. Chaque court-métrage se termine par une citation de la personne concernée et on finit par se prendre au jeu du Qui est cet enfant ? Si Enfances n'est pas le film de l'année, l'originalité est pour une fois au rendez-vous et c'est pourquoi je vous conseille d'y jeter un petit œil !!
    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2011
    L'histoire de six petits garçons... qui deviendront de grands cinéastes de l'après-guerre.
    Et oui, en ce temps là, il n'y avait pas de parité, donc pas de représentantes de la gente féminine. D'ailleurs, s'il fallait que je fasse une statistique des films réalisées par des femmes dans mon catalogue, j'ai bien peur que le résultat me fasse passer dans le camp des mysogines.
    Et c'est d'ailleurs ce qui va se passer, puisque le court métrage le moins réussi est sans doute celui d'Isild le Besco. Un peu pataud et démonstratif dans la mise en scène, c'est aussi celui qui est le plus « attaché » a l'enfant dans sa plus simple expression et sa relation à sa mère. Tandis que les autres font l'effort d'originalité ou de suspense. Par contre, c'est plutôt bien joué et on apprend quelque chose de la force de caractère et de la qualité d'éducation du futur grand réalisateur américain.

    Ensuite, il y a l'autrichien, si on fait l'impasse sur les gueules du casting complètement à côté de la plaque, on peut croire à l'histoire. Mille fois narrée par le cinéma mondial, mais avec un peu d'originalité et de virulence. Par une parfaite petite tête à claque qui va se racheter une conduite en redevenant un petit garçon à sa maman. Facile et consensuel, mais bien fichu et assez bien filmé.

    Le consensuel est encore plus présent dans l'histoire d'un petit grand bourgeois en partie de campagne. Mais on ne peut pas faire grand chose d'autre vu que sa vie n'a pas du être trop mouvementée. C'est rondement mené, avec le plus joli gosse de la série, une charmante gouvernante, et c'est tout. Mais ce n'est pas une critique.

    La surprise et l'histoire très originale, c'est en Suède qu'on la trouve. Ou comment vivre en harmonie avec une famille « trop » nombreuse. Surtout quand on a un grand frère très doué pour faire faire le sale travail aux grands sentimentaux.
    C'est fort, même si Zilberstein ne fait pas vraiment suédoise, et le suspense est haletant. C'est aussi une manière de démystifier définitivement le mirage de l'enfant innocent. C'est justement quand l'on devient adulte que la prise de conscience et l'éducation nous permet de comprendre les limites du mal, et non avant où on le fait par plaisir ou besoin primaire. Le gosse est très mignon, et la scène du berceau est superbe, de simplicité et d'intensité. A faire pleurer dans les chaumières.

    Le plus beau court métrage est sans doute celui du manoir hanté britannique. La photo est maîtrisée, superbe, et l'histoire de la mère coincée et intégriste résume à elle toute seule la moitié des galères de l'éducation d'avant 1940. L'anecdote (si elle est réelle) fait le seul moment fort du récit, le reste étant les prémisses de la personnalité du futur maître. En plus de la très bonne bouille du gamin, le jeu et les décors font sans doute la plus grande réussite de l'ensemble.

    Je finirais par l'opus sur le plus « grand » réalisateur français, je n'aime pas ses films, mais force est de reconnaître que le cheminement scénaristique du court métrage est très amusant et pertinent. Sur la difficulté d'être différent, par la taille et le rejet ou l'attirance déterminée par son physique. Ce qui peut, lorsque toute l'organisation du quotidien est complexe et appelle à réfléchir, expliquer le parcours artistique des films que la grande asperge fera plus tard. Mais encore une fois, les astuces et l'idée de départ sont bienvenues et plus dans l'esprit court métrage comparées aux autres histoires plus traditionnelles d'« Enfances ». Car bien sûr, le silence du grand dadais est dans le ton du sujet.

    On peut enfin critiquer le tout petit budget de l'ensemble qui fait que l'on ne se sent pas transporté en dehors de France quant aux décors. Et encore moins par les acteurs ! Quoique le manoir britannique en noir et blanc fait plus vrai que nature.

    Voilà une très bonne idée, qui fait prendre conscience à quel point Mai 68 a permis enfin de tirer un trait sur ce que l'éducation religieuse ou petit bourgeois a fait de mal à l'épanouissement de ces petites têtes blondes. Non pas qu'elle ait forgé leur talent, il l'avaient à la naissance, mais bien qu'elle ait déterminé leurs obsessions et empêché sans doute leur bonheur en dehors du cinéma. Le rapport aux femmes et leur mise en scène par Hitchcok, les scènes de ménages par Bergman sont les plus visibles à expliquer.

    Un petit plaisir pour cinéphile en tout cas, vivement la version pour les réalisateurs contemporains. Avec l'explication des obsessions de Woody Allen par exemple ?
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 mai 2009
    Renoir : 0
    Welles : 0
    Tati : 1 déjanté comme Tati
    Hitchcock : 0
    Lang : 2, le débat sur la judéité est gonflant mais le "çui qui dit qui y est" est intéressant.Et puis enfin le débat sur la laideur, sauf que le moche n'est pas Fritz Lang.
    Bergman : 3, ou la résilience en une seconde.
    Moyenne : 1
    Pourquoi la plupart de ces enfants sont ils laids? Était ce le cas de leur "modèle"?
    Si oui, est ce que cela signifie que la beauté est un handicap si l'on veut avoir un destin exceptionnel?
    Scénarios paresseux. mais peut-être n'y avait il rien à raconter.
    Acteurs insipides si l'on excepte le dernier plan d'Elsa S. en mère épanouie.
    Décidément le film à sketchs doit être réservé à Sacha Guitry. Comment? Il n'en fera plus? Alors que plus personne ne s'attaque au genre.
    Ce qui fait peur ici, c'est que des cinéastes et des producteurs aient dépensé de l'argent (pas bcp il est vrai, tant cela ressemble à des essais d'écoliers et puis ça a du être sponsorisé un max) pour des histoires aussi insignifiantes. Sans dessein diraient nos amis Québécois.
    aaber
    aaber

    30 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2008
    Malheureusement passé trop inaperçu ! Un savoureux mélange de "courts" cohérents et de très bonnes factures ! Le "Tati" est d'un doux-amer loufoque réussi ! Le "Bergman" m'a littéralement scotché et un grand chapeau à tous ces jeunes acteurs époustoufflants ! Un bébé, Joyce ?
    Pierre E
    Pierre E

    212 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2008
    ENFANCES constitue la curieuse entreprise de pénétrer l’intimité des plus grands cinéastes classiques, à travers différents traumas de leur enfance, peut être en vue de tenter de comprendre leur œuvre, ainsi que leurs fascinations de metteurs en scène, mais aussi, peut être surtout, de leur rendre un hommage sincère et original. Si nombre d’inégalités se constatent dans le résultat, ENFANCES réussit toujours à faire plus que de l’exercice de style : ainsi, le segment ‘Alfred Hitchock’ est un véritable bijou noir de mise en scène, un hommage à ses plus grands chef d’œuvres tels que "Rebecca", "L’Inconnu Du Nord-Express", "Psychose", sur un fond aussi brutal que douloureux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 juin 2008
    Très joli ensemble de courts-métrages. Forcément, l'ensemble est légèrement inégal, mais l'idée et la sincérité de l'oeuvre emportent tout. Troublant de pénétrer au coeur de l'intimité infantile des plus grands, même imaginaire. Mention spéciale aux Renoir, Hitchcock et Bergman. Et aux autres aussi, en fait !
    Gonnard
    Gonnard

    240 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2008
    Très bonne surprise. Le fait de compiler plusieurs petites histoires rend le film plus dynamique. Et sur de grands personnages, ce qui procure un plaisir supplémentaire : qui est cet enfant qu'on nous décrit ? Certaines histoires sont très fortes en émotion, malgré la sobriété du film. Et c'est là où des critiques peuvent être relevées. On s'ennuie parfois à cause des temps morts ou du néant que l'on nous décrit. La musique est totalement absente, pourquoi ? Enfin, la réalisation est sans intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 mai 2008
    Très beau film, une idée plutôt originale. Les enfants jouent leurs rôles avec délicatesse, et on retrouve vraiment les cinéastes connus en eux. Je pense que l'on reverra certains de ces enfants prochainement au cinéma. L'une des bonnes idées du film est de ne pas nommer les personnages et donc de découvrir leurs noms à la fin de chaque épisode. Le spectateur s'amusera à essayer de les reconnaître. Personnellement, je les ai tous reconnus.
    Cinephille
    Cinephille

    154 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mai 2008
    Six courts très inégaux sur l'enfance phantasmée de six géants du cinéma. Il ne s'agit pas de leur enfance réelle mais d'une enfance "interprétée" par
    les 6 réalisateurs. Premier exemple : le film sur Fritz Lang dont l'histoire ne peut, chronologiquement, avoir eu lieu mais qui raconte peut-être quelque chose sur l'histoire de Lang et donc sur son cinema.
    Deux films sortent du lot : celui sur Tati, le seul qui n'aille pas chercher du coté de la
    psychanalyse mais qui raconte avec humour et poésie ce que devait être un Tati ado. Celui sur Bergman, épisode assez terrifiant dont rien n'indique
    qu'il ait eu une réalité mais qui raconte joliment les tiraillements entre enfer et paradis d'un enfant.
    Un seul de ces courts est une lamentable caricature, celui sur Hitchcock, jouant à 100% sur le premier degré et prétendant qui plus est, faire du Hitchcock. Fallait oser.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 mai 2008
    Un film pas toujours très adroit dans la mise en scene , et dans l'exploitation des citations de chaque cinéaste , dont les cinq parties sont assez inégales , certaines ressemblant beaucoup à un vidéoclip de Laurent Boutonnat , mais qui a le mérite de raviver certains souvenirs d'enfances , bons ou mauvais.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 mai 2008
    6 courts métrages sur l enfance de grand réalisateurs est une idée original et brillante, bien que le résultat soit sûrement inégal l ensemble est convaincant sans en faire les tonnes.
    La réussite de l exercice réside aussi dans le fait que nous soyons de suite plongé dans l ambiance de chaque histoire
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 145 abonnés 7 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2008
    Sur une idée originale de Yann Le Gal : « révéler six anecdotes annonciatrices de l’enfance de six grands cinéastes, six maîtres du 7ème Art ».
    L’idée plaît et séduit avant même de voir le film. Six courts-métrages inventifs, drôles et très recherchés, nous racontant l’enfance difficile, étonnante ou marquante de Fritz Lang, Orson Welles, Jacques Tati, Jean Renoir, Alfred Hitchcock & Ingmar Bergman.
    Les histoires s’enchaînent mais ne se ressemblent pas (misent en scènes par différents réalisateurs). Drôles et tendres à la fois, les acteurs (adultes et enfants) sont excellents. Ce sont les cinéphiles qui vont se régaler !
    Nelly M.
    Nelly M.

    94 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2008
    Les six séquences s'enchaînent de manière assez heureuse, toutes autour de 1900, 1920 dans des milieux guindés, on est à la limite de la caricature. Très vite, on attend la petite citation du cinéaste concerné ... Quelques longueurs, un peu académique aussi. Mais les parents sont guindés à souhait et les enfants jouent juste, avec une retenue et une compréhension adultes parfois... Chacun peut retrouver ses parcelles d'enfance, cette longue période sans tribunal et sans mode d'emploi précis, où il faut oser s'exprimer aux moments décisifs et déjà biaiser pour se tirer d'affaire...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 décembre 2009
    Yann Le Gal a certainement enfanté du concept cinématographique le plus original et enviable de ces derniers mois : évoquer la jeunesse de six cinéastes d’exception à travers une anecdote qui les aura marqués au point d’influencer plus tard leur travail artistique. Les six grands noms du 7e art finalement retenus l’ont été autant pour la qualité unanimement reconnue de leur oeuvre que pour l’impact _réel ou supposé_ de leur tendre enfance sur leur manière d’appréhender le cinéma. And the winners are : Fritz Lang, Orson Welles, Jacques Tati, Jean Renoir, Alfred Hitchcock et Ingmar Bergman. Afin de réaliser ce projet ambitieux susceptible de ravir les cinéphiles de tous poils, Le Gal (qui s’est réservé le court sur Lang) s’est entouré de six autres réalisateurs, respectivement Isild Le Besco, Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, Ismael Ferroukhi, Corinne Garfin, et pour finir en beauté, Safy Nebbou. Comme souvent avec les films formés d’une somme de courts-métrages, le résultat peut paraître inégal, tant dans les mises en scène que dans les anecdotes choisies ici. Néanmoins, presque tous parviennent à capter l’attention, que ce soit par l’émotion véhiculée (Lang), la poésie et la finesse de l’hommage rendu (Tati, très réussi), la douceur d’une ambiance bucolique (Renoir), la peinture volontairement emphatique d’un traumatisme (Hitchcock) ou encore la noirceur du sujet et l’interprétation remarquable des acteurs (Bergman). Ces parfums d’Enfances humés avec innocence s’impriment dans la mémoire pour qu'un jour peut-être, face à un Tati ou un Bergman, nos sens mis en éveil décèlent une émanation de ce moment de leur enfance où la porte s’est ouverte pour laisser entrer l’avenir.
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